Nous avons reçu ce message d'une mère d'une jeune écolière en première année.
Ma fille est en première année du primaire à la Commission scolaire de Montréal (École Jeanne-Leber). Elle est récemment revenue de l'école en me disant que tout le monde croyait en Dieu mais que les gens l'appelait de façon différente (Bouddha, Mahomet, etc.) Qu'on lui avait appris cela en classe. J'ai dû clarifier les choses dans la tête de ma fille. À six ans on ne devrait pas les mêler encore plus.
Elle m'a même dit que la fête de Noël était la même chose que la fête du mouton ! Je lui ai expliqué qu'on égorgeait un mouton pour cette fête ce qu'on avait omis de lui dire évidemment...
Je suis d'accord pour dire que c'est à nous les parents de faire l'éducation religieuse de nos enfants, cependant il est bien difficile de le faire si les croyances de nos enfants sont remises en question à l'école.
Rox Anne Michaud
Montréal
Toutes les religions se ressemblent
Manuel ECR de Modulo, 1er cycle du primaire
Extrait de la page 30 : « Le bouddhisme, le christianisme, l’hindouisme, l’islam et le judaïsme, entre autres, enseignent des idées et des valeurs telle que le partage, la générosité ou le don… »
Le texte poursuit en mentionnant qu'Abraham allait « sacrifier son fils », mais il omet de dire que ce fils est Isaac pour les judéo-chrétiens, mais Ismaël pour les musulmans selon la tradition. Il ne faut sans doute pas briser l'unité de toutes les religions pour l'auteur de ce manuel.
Pourtant, pour l’archevêque orthodoxe du Mont Liban, l’intellectuel Mgr Georges Khodr, conclut : « Ainsi, il n’existe pas d’Abraham "objectif" dans lequel les trois monothéismes pourraient trouver un lieu de communion. » (Voir « Un Dieu, trois religions ».)
Pourtant, pour l’archevêque orthodoxe du Mont Liban, l’intellectuel Mgr Georges Khodr, conclut : « Ainsi, il n’existe pas d’Abraham "objectif" dans lequel les trois monothéismes pourraient trouver un lieu de communion. » (Voir « Un Dieu, trois religions ».)
De la dinde pour la fête du mouton
Manuel ECR de Modulo, 1er cycle du primaire
Les deux questions posées aux jeunes têtes blondes sont intéressantes :
- Que signifie le mot « charité » ? On voit mal une autre réponse que « le partage ». C'est le titre de la leçon après tout (voir page 30). Mais c'est très court et surtout sans aucune dimension spirituelle.
- Identifie la valeur mise de l'avant dans la fête de l'[Aïd el-Kébir] (la fête du mouton, le manuel adopte une graphie pédante en rien traditionnelle dans le monde francophone).
On comprend que l'enfant doit aussi dire « partage », car « partage » et « partager » apparaissent sur la page 31, c'est le titre de la leçon et les religions se ressemblent toutes dans l'esprit du manuel. Mais c'est omettre les valeurs religieuses : l’épreuve, la soumission à Dieu, la miséricorde de Dieu, sa récompense des croyants restés fidèles, etc. Bref, une vision tronquée de la religion, dénuée de sa dimension spirituelle.
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