dimanche 26 juin 2022

Formation à la BBC : il y aurait plus de 150 genres et le diffuseur public doit développer une image « trans »


La BBC est le diffuseur public britannique. Il s’agit du plus ancien radiodiffuseur national du monde. C’est également la plus importante société de diffusion au monde en matière de revenu brut et de téléspectateurs.

Le Daily Telegraph de Londres a obtenu du matériel fourni au personnel de la radio par Global Butterflies, un groupe transgenre que la BBC avait embauché pour des sessions de formation l’été et l’automne derniers.

Des courriels ont été envoyés aux producteurs radio et aux éditeurs de programmes, certains provenant de chefs de département, les invitant à participer à la formation.

Au cours des sessions, divulguées au Telegraph, on a montré au personnel un éventail de pronoms « non genrés » qu’ils devraient utiliser, parmi lesquels « xe, xem, xyrs », et on leur a dit : « Les gens peuvent s’identifier de plus de 150 façons, et ce nombre continue de croître ! »

On a dit au personnel qu’ils devraient inclure leurs pronoms dans les lignes de signature de leurs courriels pour faire « partie de votre image trans » en tant que « brillante démonstration inclusive et accueillante… de soutien de la part d’alliés ». Par « alliés », il faut comprendre les soutiens à la cause LGBTQ2SAI+.

« Rappelle-leur les pronoms corrects »

La société de formation, Global Butterflies, a déclaré au personnel que les pronoms « il/elle » peuvent créer « de l’inconfort, du stress et de l’anxiété » pour les personnes non conformes au genre et « il a été démontré que chez les jeunes trans, l’utilisation de pronoms et de noms corrects réduit les risques de dépression et de suicide. »

La formation sur la diversité préconisait : « Si vous entendez un collègue utiliser les pronoms incorrects pour quelqu’un, prenez-le à part et rappelez-lui les pronoms corrects. »

On a montré au personnel un diagramme avec un ensemble de badges sur lesquels se trouvaient des pronoms qu’ils pouvaient porter dans les bureaux et comment utiliser les pronoms de genre à l’antenne. On leur a également demandé d’éviter les termes transsexuel et travesti, et on leur a dit que « fixer du regard » étaient transphobes.

Un lanceur d’alertes a déclaré au Telegraph que la BBC « occultait les nouvelles » qui vont à l’encontre de l’activisme trans et a affirmé qu’il y avait une « cabale très soudée au sommet de BBC News qui approuve tacitement l’idéologie du genre ».

Le dénonciateur a exhorté le directeur général de la BBC, Tim Davie, à « se ressaisir » et à rappeler aux départements des ressources humaines et de la diversité de la société publique que « contribuables paient leurs salaires et s’attendent à ce que le personnel soit formé par des formateurs impartiaux ».

« La BBC ne comprend tout simplement pas ce qui se passe avec l’idéologie de l’identité de genre », a déclaré la source, un cadre supérieur qui a récemment quitté la société.

« Ils se sont pliés à une contagion sociale parmi les jeunes plutôt que d’être l’adulte dans la pièce. La mission d’“Informer et éduquer” inscrite dans la Charte de la BBC disparaît dès qu’elle couvre les sujets trans ».

La BBC a refusé de dire combien coûtait la formation Global Butterflies, mais elle aurait maintenant rompu ses liens avec le groupe.

Global Butterflies n’a pas répondu à une demande de commentaire.

Source : The Daily Telegraph


France — Le ministre de l'Éducation, Pap Ndiaye, a placé ses enfants dans une école privée élitiste pour avoir une « scolarité sereine »

Le controversé ministre de l'Éducation en France, nommé récemment par Emmanuel Macron, assure d'ailleurs que ce choix du privé élitiste était celui de parents soucieux du bon développement de leurs enfants.

Pap Ndiaye, ministre de l'Education nationale de France

L’école publique, c’est comme les éoliennes : tout le monde dit aimer cela, mais pas chez soi. Le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, semble être de ceux qui pourraient correspondre à cette expression. Très critiqué depuis sa nomination, notamment pour ses prises de position sur l’antiracisme, il avait notamment dû faire face à certaines remontrances quant à la scolarité de ses enfants. Peu après sa nomination, Paris Match révélait que ces derniers avaient été scolarisés dans la très prestigieuse École alsacienne, dans le 6e arrondissement de Paris. Un établissement privé sous contrat réputé pour son élitisme revendiqué.

Une incongruité pour un homme désormais censé incarner l’école républicaine, publique et laïque. Dans un entretien accordé au Parisien, samedi 25 juin, Pap Ndiaye est cependant revenu sur le sujet, en assumant sans difficulté la scolarité de ses enfants. Le quotidien francilien, qui ne confirme pas que les enfants du ministre sont toujours inscrits à l’École alsacienne, évoque un « établissement privé et élitiste ». Un qualificatif que ne renie pas le ministre de l’Éducation nationale, qui admet que ses deux enfants sont « scolarisés dans un établissement privé sous contrat ». Une école qui, précise-t-il, « remplit donc une mission de service public ».

Un passage en « REP+ »

« Il y a des moments qui, dans le développement de l’enfant, peuvent être compliqués », se justifie-t-il, évoquant « le choix de parents » dont les enfants ne bénéficiaient plus « des conditions [nécessaires] à une scolarité sereine et heureuse ». Pap Ndiaye précise que ses enfants étaient, auparavant, scolarisés « en REP+ » – l’acronyme désignant les « réseaux d’éducation prioritaire renforcée » [souvent en banlieue immigrée]. Pas sûr, cependant, qu’une telle réponse suffise à convaincre les parents d’élèves qui n’ont pas d’autre solution que l’école publique…

Source : Valeurs actuelles

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Bock-Côté sur Pap Ndiaye, le controversé nouveau ministre de l'Éducation en France