Notons que la partie « Textes argumentaires » dans les manuels de français est souvent l'occasion de proposer des textes militants allant dans le sens de la doxa et du correctivisme politique.
Carnet voué à la promotion d'une véritable liberté scolaire au Québec, pour une diversité de programmes, pour une plus grande concurrence dans l'enseignement.
mercredi 12 juin 2019
France — Nouveau manuel de français (2019) très orienté sur la question des « migrants »
Notons que la partie « Textes argumentaires » dans les manuels de français est souvent l'occasion de proposer des textes militants allant dans le sens de la doxa et du correctivisme politique.
Conférence de Mathieu Bock-Côté à Bruxelles sur le correctivisme politique
Le Cercle Pol Vandromme recevait mercredi 5 juin l’essayiste québécois Mathieu Bock-Coté qui venait présenter son nouveau livre « L’empire du politiquement correct ». La salle était comble.
L’auteur a décortiqué l’idéologie « politiquement correcte » et le « régime diversitaire ».
L’auteur a décortiqué l’idéologie « politiquement correcte » et le « régime diversitaire ».
Québec — Encore plusieurs façons de gonfler les notes des élèves et le taux de réussite
Malgré une récente directive de Québec, il existe encore de nombreuses « failles » dans les règles en place qui permettent de manipuler les notes des élèves, dénonce la Fédération autonome de l’enseignement, qui presse le ministre de l’Éducation d’aller plus loin.
Dans un document obtenu par Le Journal, la Fédération recense plusieurs « voies de contournement » qui permettent aux commissions scolaires ou aux directions d’école d’intervenir dans l’évaluation des élèves ou de créer une « illusion de réussite », affirme sa vice-présidente, Nathalie Morel.
En avril, le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, a annoncé qu’il mettait fin au « gonflement de notes » par son ministère, qui n’accordera plus automatiquement la note de passage de 60 % aux élèves qui ont obtenu 58 % ou 59 % lors des examens ministériels de fin d’année.
Or cette mesure ne permet de régler qu’« une infime petite partie » du problème, selon Mme Morel. « C’est grandement insatisfaisant », lance-t-elle.
Rien ne certifie d’abord que les commissions scolaires qui procèdent au même « gonflement » de notes suivront l’exemple de Québec, souligne la FAE.
Par ailleurs, il existe toujours des notes plancher pour des élèves en échec dans plusieurs écoles, c’est-à-dire qu’il est impossible d’inscrire un résultat inférieur à 40 % ou 45 % au bulletin, selon les paramètres établis dans le logiciel de gestion des résultats scolaires.
« Pratique courante »
Il est aussi fréquent que des élèves qui n’obtiennent pas la note de passage dans un cours soient promus au niveau suivant, indique Mme Morel.
Un élève de troisième secondaire qui échoue en sciences peut très bien se retrouver l’année suivante dans un cours de sciences de quatrième secondaire, alors que le régime pédagogique prévoit plutôt qu’il faut avoir réussi chaque matière avant de passer au niveau suivant.
La pratique est répandue dans la grande majorité des écoles secondaires qui justifient souvent cette pratique par des problèmes d’organisation scolaire, selon la FAE.
La Fédération réclame par ailleurs plus de transparence dans les pratiques de conversion et de modération des notes faites par le ministère lors des épreuves de fin d’année. Ces deux traitements statistiques ont pour effet de modifier la note de l’élève à l’examen final, mais aussi celle obtenue tout au long de l’année scolaire.
« Pour nous, toutes les formes de manipulations de notes sont injustes et ça vient miner la qualité de notre système d’éducation. C’est très troublant », affirme Mme Morel.
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Dans un document obtenu par Le Journal, la Fédération recense plusieurs « voies de contournement » qui permettent aux commissions scolaires ou aux directions d’école d’intervenir dans l’évaluation des élèves ou de créer une « illusion de réussite », affirme sa vice-présidente, Nathalie Morel.
En avril, le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, a annoncé qu’il mettait fin au « gonflement de notes » par son ministère, qui n’accordera plus automatiquement la note de passage de 60 % aux élèves qui ont obtenu 58 % ou 59 % lors des examens ministériels de fin d’année.
Or cette mesure ne permet de régler qu’« une infime petite partie » du problème, selon Mme Morel. « C’est grandement insatisfaisant », lance-t-elle.
Rien ne certifie d’abord que les commissions scolaires qui procèdent au même « gonflement » de notes suivront l’exemple de Québec, souligne la FAE.
Par ailleurs, il existe toujours des notes plancher pour des élèves en échec dans plusieurs écoles, c’est-à-dire qu’il est impossible d’inscrire un résultat inférieur à 40 % ou 45 % au bulletin, selon les paramètres établis dans le logiciel de gestion des résultats scolaires.
« Pratique courante »
Il est aussi fréquent que des élèves qui n’obtiennent pas la note de passage dans un cours soient promus au niveau suivant, indique Mme Morel.
Un élève de troisième secondaire qui échoue en sciences peut très bien se retrouver l’année suivante dans un cours de sciences de quatrième secondaire, alors que le régime pédagogique prévoit plutôt qu’il faut avoir réussi chaque matière avant de passer au niveau suivant.
La pratique est répandue dans la grande majorité des écoles secondaires qui justifient souvent cette pratique par des problèmes d’organisation scolaire, selon la FAE.
La Fédération réclame par ailleurs plus de transparence dans les pratiques de conversion et de modération des notes faites par le ministère lors des épreuves de fin d’année. Ces deux traitements statistiques ont pour effet de modifier la note de l’élève à l’examen final, mais aussi celle obtenue tout au long de l’année scolaire.
« Pour nous, toutes les formes de manipulations de notes sont injustes et ça vient miner la qualité de notre système d’éducation. C’est très troublant », affirme Mme Morel.
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