lundi 2 mars 2015

Du grand journalisme : « Les Ontariens et le sexe »


Sophie Durocher
Dans la catégorie journalisme de « qualité », permettez-nous la reproduction, ci-dessous, du début de cette chronique de Sophie Durocher parue dans le Journal de Montréal.

Nous agrémenterons cette chronique, reproduite sur fond gris, de vidéos et de commentaires.

Avez-vous vu les manifs en Ontario? Des centaines de parents sont outrés parce qu’à partir de septembre 2015, il y aura un nouveau cours d’éducation sexuelle dans les écoles.

L'horreur, je vous dis :



Imaginez : des parents qui osent demander d’avoir le choix, d’être consultés, de déterminer ce qu’on enseignera à leurs enfants. Des obscurantistes, je vous le dis !

J’ai quelques questions pour ces parents qui s’opposent à cette réforme : préférez-vous que vos enfants apprennent la sexualité sur YouTube en regardant BélindaXXXX se faire prendre par quatre gars ?

Voulez-vous que vos ados apprennent la notion de consentement en allant voir Cinquante nuances de Grey ?

C’est la grosse ficelle, l’élément de langage de Kathleen Wynne reproduit fidèlement par la grande chroniqueuse québécoise.

1) Il y avait déjà un programme d’éducation sexuelle en Ontario, les enfants apprennent donc déjà la sexualité ailleurs que sur YouTube. Une bonne partie du programme proposé ne pose pas problème, il recoupe d’ailleurs ce qui est déjà enseigné.

2) Cet ancien programme était déjà couronné de succès si l’on prend les critères progressistes habituels. En effet, entre 1995 et 2005, c’est-à-dire pendant une période qui commence peu avant la dernière modification du curriculum d’éducation sexuelle en Ontario, les taux de grossesse chez les adolescentes de cette province a diminué de 51,5 pour cent. La plus forte baisse de toutes les provinces au Canada y compris donc le Québec, Mme Durocher. Ah, d’ailleurs, le Québec est la province qui a connu la chute la moins rapide...

3) La question ici n’est pas d’apprendre ou non ce qu’est la sexualité, mais ce que cet enseignement présente en outre (la théorie du genre notamment), comment (des détails crus, il faut accueillir favorablement toute une série d'identités de genre, d'orientations sexuelles, etc.) et à quel âge (9 ans).

Mais continuons l’article de Mme Durocher :

NOUNE ET ZIZI

En 2010, l’Ontario avait mis sur la table une réforme des cours d’éducation sexuelle. Mais devant le tollé soulevé par des parents et des groupes religieux, le gouvernement avait fait marche arrière.

Très mal d’être à l’écoute des parents, religieux de surcroît.

Kathleen Wynne était ministre de l’Éducation à l’époque. Elle est maintenant Première ministre (la première PM ouvertement homosexuelle d’une province au Canada) et elle a remis sur le tapis ce nouveau cours d’éducation sexuelle. Quand j’ai su que ça créait tout un scandale, je suis allée voir ce qui faisait grimper des parents dans les rideaux.

Imaginez le scandale : on va enseigner que les garçons ont un « pénis » et que les filles ont une « vulve » et un « vagin » (autrement dit, on va utiliser les vrais mots anatomiques au lieu de dire « zizi » et « noune »).

C’est évidemment une caricature des critiques des parents. Mais, dans un journal québécois, ça passe comme une lettre à la poste. Il faut lire les commentaires des lecteurs sous cette chronique qui gobent tout cru cette présentation des choses.

Est-ce que Mme Durocher veut faire croire que le cours précédent d’éducation sexuelle en Ontario ne parlait pas de vulve ni de vagin ? Jamais ?

L’opposition de certains parents porte sur le fait que l’État oblige les écoles à en parler ainsi dès six ans. Mais ce n’est qu’un symptôme d’une refonte plus profonde, Mme Durocher s’attache à cette critique la moins forte, prise hors contexte en ne précisant pas l'âge des élèves, veut  donner l’impression de présenter les griefs des parents pour ensuite les tourner en bourriques réactionnaires. Normal, ce sont des Ontariens et comme son titre l’indique : « Les Ontariens et le sexe »...

On va enseigner que des garçons aiment des garçons et des filles aiment des filles. On va parler de sexting et de « consentement ».

On va même apprendre aux enfants que certains êtres humains se touchent pour se donner du plaisir !

À nouveau, il serait bon de développer les critiques des parents. Le programme (dès 12 ans) parle de consentement avant que celui-ci ne soit légal au Canada ! L'aspect légal est souvent évoqué en ce qui concerne l'alcool, la cigarette, les drogues ou la mise en ligne d'images. Mais nous ne l'avons pas vu mentionné en ce qui concerne l'activité sexuelle...

Le programme aborde l’homosexualité trop tôt (dès 9 ans) pour certains parents, en outre il ne fait pas qu’affirmer l’existence, il banalise celle-ci. Est-il désormais interdit aux parents de vouloir que leurs enfants trouvent que les actes homosexuels sont désordonnés et contraires à la loi naturelle ? (Catéchisme de l’Église catholique, nos 2357 à 2359.) Même dans les écoles catholiques ontariennes qui devront enseigner ce programme imposé par le gouvernement ? Pourquoi ?

Laissons Ezra Levant expliquer (en anglais) :



Bref, Mme Durocher fait l’impasse sur plusieurs aspects du programme qui posent question. Mais il faut dire qu’elle fait dans la caricature. Elle omet donc :

De mentionner que plusieurs passages (des conversations types proposées aux enseignants) ne sont en rien scientifiques. Ainsi est-il vrai que la stigmatisation est la pire chose pour faire reculer le VIH ? Il s’agit d’un point de vue politique ou moral, car on pourrait arguer l’inverse : il faut stigmatiser des comportements à risque (utilisation de drogues, promiscuité) qui sont le plus souvent à la base de ces infections et qui coûtent cher à la société, tout comme on stigmatise la cigarette, l’alcool au volant, etc. Il n’y a aucune preuve scientifique que l’on puisse arrêter ou même endiguer le VIH en ne stigmatisant plus la maladie. Pourquoi l’État devrait-il le faire croire à des enfants de 12 ans depuis une position d’autorité ?



(p.221 du programme)

Que penser de cette question adressée à des enfants qui ont 12-13 ans ?



On parle d’intégrer des activités sexuelles à la vie d’enfants qui ne peuvent pas légalement avoir de relations sexuelles... Une nouvelle fois ce genre de discussion n’a rien à voir avec des faits ou de la science.

Les enfants à six ans savent à peine écrire et prononcer certains mots. Pourquoi doivent-ils apprendre à parler de la vulve, du vagin ou du pénis ? « Qu’as-tu appris à l’école aujourd’hui, ma princesse ? On a parlé de ma vulve, papa... »

 

Invite de l’enseignant à ses élèves de 12 ans :



À nouveau, ces enfants — certains impubères ne peuvent pas légalement s’engager (sauf exceptions) dans des activités sexuelles et on leur demande de peser le pour et le contre quant à ces activités et à leur « couple »... Depuis quand le Code criminel a-t-il changé ?  En fait, il a changé en 1998, pour retarder l'âge de consentement : il est passé de 14 ans à 16 ans en vertu de la Loi sur la lutte contre les crimes violents. Consentement qui devrait, selon le programme, se faire en considérant de surcroît une construction idéologique nommée l’« identité de genre » qui serait distincte de l'identité sexuelle ou même de l'orientation sexuelle...

Voici une compétence que devront acquérir les enfants de 13-14 ans de toutes les écoles en Ontario :

Jusqu’il y a peu ces termes étaient réservés aux classes universitaires en queer studies et autres « études du genre ». Ce ne sont pas des catégories scientifiques, mais des concepts sociologiques ou politiques. Notons que les concepts de la théorie genre (l’identité du sexe est fluide, une construction sociale) sont contradictoires avec l’idée répandue récemment pour forcer l’acceptation de l’homosexualité (on naît homosexuel, on n’y peut rien, il n’y a pas de fluidité...) Mais surtout en quoi ces concepts sont-ils importants pour des enfants de 13 ans ? Pourquoi serait-il une priorité que toutes les écoles et les élèves de 13 ans créent un « climat d’accueil favorable » envers les « bispirituels, les transsexuels ou les intersexués » et cèdent à cette analyse sociologique des rôles masculins et féminins ? Pourquoi l’État doit-il en faire un sujet de conversation imposé dans toutes les écoles ?

Le programme a hâte de susciter des plans d’action personnels en matière sexuelle auprès des enfants de 13 ans. Mais avec qui ? Uniquement de jeunes gens ? Il ne le mentionne pas à notre connaissance. Pourquoi pas des adultes ? La loi ne semble pas être un obstacle pour les rédacteurs du programme comme nous l'avons vu. Un adulte, comme cet ex-sous-ministre de l'Éducation en Ontario accusé de pornographie juvénile (il a depuis lors déclaré qu’il plaidera coupable, demain 3 mars) ?

Pourquoi faut-il aussi parler à des enfants de 12 ans de fluide anal quand on parle du SIDA et du VIH ?



Pourquoi cette éducation sexuelle explicite, prématurée pour certains parents, idéologique pour d’autres, est-elle imposée à toutes les écoles, à toutes les classes, à toutes les familles de l’Ontario ?
Si vous avez envie de hurler, allez sur le site du groupe Campaign Life Coalition, un groupe anti-avortement.

Anti-avortement, horresco referens. Hurler. Donc si on comprend bien, il s’agit pour les progressistes québécois de tronquer les arguments des opposants, de soutenir l’imposition à tous d’un seul modèle d’éducation sexuelle (au nom de la promotion de la diversité [sexuelle uniquement] bien sûr), de caricaturer et de hurler...
Ils s’en prennent au fait que la Première ministre est homosexuelle, ils affirment que ce cours banalise le sexe anal, encourage la masturbation, fait la promotion des homosexuels. Bref, ils ont peur que des tas de petits Ontariens soient « contaminés » et virent gais si on leur enseigne que certains enfants ont deux papas et deux mamans.

Quand je lis des niaiseries comme celles de Campaign Life Coalition, je me dis que ces gens-là auraient justement eu bien besoin de cours d’éducation sexuelle quand ils étaient jeunes.

Il n’est pas très clair ce qui constitue des niaiseries auprès de notre Pic de la Mirandole du Journal de Montréal : réprouver l’homosexualité ? le sexe anal ? leur promotion auprès de jeunes enfants ? la simple pensée que le programme en ferait la promotion ou penser que ce programme pourrait les rendre homosexuels ? C’est pour le moins confus.

Par contre, ce qui est assez clair c’est que Mme Durocher pense qu’un cours d’éducation sexuelle (qui devrait être scientifique et neutre) aurait bien pu changer les attitudes des parents dans le domaine moral. Moral, pas scientifique. C’est donc avouer en creux le but de ces « nouveaux programmes » d’éducation sexuelle : modifier la perception des jeunes quant à la sexualité, et non enseigner des bases biologiques et des comportements adaptés à leur âge (l’abstinence et non le consentement avant l’âge légal du consentement par exemple !)


BIENVENUE EN 2015

Aujourd’hui, les enfants sont bombardés d’images sexuelles dès leur plus jeune âge. La puberté arrive de plus en plus tôt. Avec internet, ils ont accès à des tonnes d’informations.

Certains sont bombardés d'images sexuelles, bombardons donc tous les enfants d'un peu plus de sexualité à l’école ? Quel est ce raisonnement ? Aucun des enfants de ce carnetier n’a été bombardé d’images sexuelles à six ans. Internet peut être limité à certains sites pour des enfants très jeunes (liste blanche, filtre, etc.) Les téléphones cellulaires également. D’ailleurs quel besoin de ces téléphones intelligents à l’école primaire ? Quelle est cette logique voulant que l’école doive imiter les aspects les moins louables du monde extérieur, qu’elle doive participer à cette course à la sexualisation précoce ? Ne vaudrait-il pas mieux que l’école permette d'échapper à cette sexualisation croissante ? Au moins pour les enfants des parents qui le veulent.

Avec Facebook, ils se font traiter de pissou s’ils n’ont pas encore « couché » et elles se font traiter de salopes si elles ont « couché ». Avec Twitter, ils se font détruire une réputation en quelques clics.

[...]

Et au lieu de leur donner une éducation qui va leur permettre de comprendre ce tsunami d’infos et d’images, on voudrait garder les jeunes dans l’ignorance et la pudeur victoriennes.

Facebook interdit les enfants de moins de 13 ans d’avoir un compte alors que ce programme d’éducation sexuelle controversé est destiné aux enfants de 6 à 13/14 ans. On ne peut justifier ces 8 ans d’instruction par un accès très hypothétique des enfants du primaire à Facebook. En quoi ces insultes justifient-elles l’enseignement de la théorie du genre dès 9 ans ? On peut très bien dire aux enfants de ne pas mettre de photos compromettantes sur les réseaux sociaux, de n’accepter que des connaissances comme « amis » de Facebook, sans accepter les bouts controversés du programme d’éducation sexuelle ontarien. Je parie même que les parents religieux qui font hurler la pauvre Sophie seraient les premiers d’accord.

La dernière phrase est à l’aune du reste de cette chronique. Car contrairement à ce qu'insinue Sophie Durocher, ce programme d'éducation sexuelle ne permet pas uniquement de comprendre, mais il vise également à former l’esprit des élèves dans un sens moral ou politique bien précis. Quant au dernier bout sur l'ignorance, il est méprisant pour les gens qui osent s’opposer à ce formatage bien particulier alors qu'ils acceptaient le programme d'éducation précédent et donc ne promeuvent en rien l'ignorance « victorienne ». Mais faut-il s'en étonner de la part de ces journalistes qui pensent incarner désormais la vérité révélée ?



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La Fondation 1625 prépare sa riposte aux « grèves » étudiantes



Les associations étudiantes qui déclencheront la grève au printemps rencontreront sur leur chemin les membres de la Fondation 1625, promet un militant de l’organisation. « C’est sûr que ce ne sera pas comme au printemps 2012. On sera prêt au jour 1 des grèves qui seront déclenchées les 21 et 23 mars. On est déjà au travail », a assuré mardi au Soleil Miguaël Bergeron. Selon l’étudiant en administration de l’Université Laval, une vingtaine de personnes auraient récemment communiqué avec la Fondation 1625 pour « obtenir de l’aide » en prévision des grèves annoncées. « Ce sont des étudiants qui ont, par exemple, fait un retour à l’école ou qui achèvent leur formation qui veulent savoir quelles sont les démarches à suivre pour déposer des demandes d’injonction. On leur offre du support », d’expliquer M. Bergeron, dont le regroupement a mis une « trousse d’injonction » à la disposition des étudiants sur son site Web. Site qui éprouve des problèmes de congestion depuis quelques jours en raison d’une recrudescence du nombre d’utilisateurs, a précisé l’administrateur de la Fondation 1625. « On a dans notre poche à peu près 50 jugements rendus depuis 2012 qui disent que la grève est illégale. On n’est pas du tout dans la même situation qu’en 2012. On est organisé et on a des arguments juridiques », fait valoir Miguäel Bergeron.

Nouvelles mesures judiciaires

La Fondation 1625 prévoit d’ailleurs prendre de nouvelles mesures judiciaires contre les grèves étudiantes. « On ne peut pas en dire beaucoup pour l’instant parce qu’il reste des détails à régler, mais en gros, je peux vous dire que ça va viser tant les associations que les directions d’établissement et le ministre de l’Éducation. On veut qu’il y ait des gens qui soient imputables pendant la grève », précise M. Bergeron, ajoutant qu’« à la base, le rôle des institutions d’enseignement, c’est de donner des cours ». « On n’a pas à accepter que des étudiants soient pris en otages à cause d’associations qui sont parfois inconscientes et égoïstes dans leurs décisions », plaide le militant, selon qui la majorité des étudiants ne sont pas intéressés par les activités politiques menées par leurs associations. « Ce qu’ils veulent, c’est étudier. Il n’y a pas beaucoup d’intérêt pour les grèves et les processus qui mènent aux grèves », croit-il.

Requête en Cour supérieure

Miguaël Bergeron et Laurent Proulx, aujourd’hui conseiller municipal à Québec, ont déposé en 2013 une requête visant à faire invalider la Loi sur l’accréditation et le financement des associations étudiantes (LAFAE) parce qu’elle brime, selon eux, leur liberté d’association et leur liberté d’expression. À l’heure actuelle, déplorent les deux étudiants entendus en décembre par la Cour supérieure, la LAFAE donne un « monopole » à l’association qui représente les étudiants d’une faculté ou d’un programme. Les étudiants inscrits sont automatiquement membres de l’association, et leur cotisation est prélevée en même temps que leurs droits de scolarité. M. Bergeron en a tout particulièrement contre l’idée que les associations étudiantes puissent prendre l’argent des étudiants pour le dépenser selon leur bon vouloir. Le jugement de la Cour supérieure est attendu pour début avril, « en plein pendant la grève », souligne l’étudiant.

25 000 $ pour Jean-François Morasse

La Fondation 1625 aurait recueilli jusqu’ici quelque 25 000 $ en dons pour soutenir le recours de l’étudiant de l’Université Laval Jean-François Morasse contre Gabriel Nadeau-Dubois, a fait savoir mardi Miguel Bergeron. Jean-François Morasse souhaite que la Cour suprême se penche sur l’acquittement de l’ex-porte-parole étudiant dans une cause d’outrage au tribunal. Pendant la grève de 2012, GND avait été reconnu coupable d’avoir enfreint une ordonnance obtenue par Jean-François Morasse enjoignant aux grévistes de laisser un libre accès aux salles de cours du programme d’arts plastiques de l’Université Laval. La Cour d’appel a cassé la condamnation de GND en janvier. Un cocktail de financement a récemment été organisé par les animateurs du FM93 Éric Duhaime et Nathalie Normandeau en appui au recours de Jean-François Morasse.

Huit associations étudiantes ont un mandat de « grève »

Selon le plus récent décompte publié sur printemps2015.org, au moins huit associations étudiantes, issues en majorité de l’UQÀM, ont un mandat de « grève » reconductible (pour un total de 16 887 grévistes). [Notons que pour ce carnet, la notion de « grève » étudiante n’a aucun sens, il y a peut-être boycott ou blocus des classes, mais pas de grève : les étudiants ne sont pas rémunérés et peuvent abandonner leurs études si cela leur chante.] À Québec, l’Association générale des étudiants en théâtre de l’Université Laval a un tel mandat. Toujours selon le « Compteur des grévistes », 18 associations étudiantes prévoient tenir un vote de grève, dont l’Association des étudiants en histoire de l’art, celle des étudiants en science politique et le Mouvement des étudiants en service social de l’Université Laval. Enfin, au moins cinq associations prévoient des « AG (assemblées générales) de grève si un mouvement social se met en branle ».

Source : Le Soleil

Voir aussi

Climat de violence à l’UQAM ?




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