COLLÈGE ST. LAWRENCE
Alors que la majorité des cégeps doit composer avec une baisse démographique, le Collège St. Lawrence est quant à lui au maximum de sa capacité, ayant dû refuser environ 400 étudiants cette année. La proportion de jeunes francophones qui veulent étudier en anglais est «de plus en plus forte», soutient le directeur Edward Berryman.
L'institution anglophone de Sainte-Foy accueillera 950 élèves en ses murs cette année, soit le maximum que lui permettent ses locaux. «Depuis plusieurs années, on fait le plein au premier tour. La pression est très, très forte pour entrer à St. Lawrence», explique M. Berryman, qui se voit contraint de refuser des étudiants qui ont de très bons dossiers scolaires. Le Collège a pour mission d'accueillir en premier lieu les étudiants issus de la communauté anglophone de l'Est-du-Québec, et les francophones qui le désirent par la suite.
Ces dernières années, le Collège a même dû payer une amende au ministère de l'Éducation pour avoir accueilli entre 50 et 75 étudiants de trop. «La dernière qu'on a payée s'élevait à 75 000 $», indique M. Berryman. Heureusement pour lui et pour certains cégeps de Montréal, un moratoire de deux ans a été annoncé par le ministère de l'Éducation au printemps, moratoire qui suspend les amendes pour les élèves en surplus dans certains cégeps.
«Le désir des jeunes d'avoir de l'éducation en anglais est plus fort que jamais», croit M. Berryman. Malgré cela, le ministère de l'Éducation n'accorde pas de hausse du «quota» d'étudiants au Collège St. Lawrence.
Le Collège inaugure tout de même pour la rentrée son premier agrandissement physique en 40 ans. Il s'agit d'une nouvelle aile rattachée au bâtiment principal, située sur la rue Nérée-Tremblay. Baptisée student center, elle comprend un espace de vie pour les jeunes, des bureaux pour les associations et les clubs étudiants et une salle multifonctionnelle. Ce n'est toutefois pas de l'espace destiné à l'enseignement.
Au cours des prochaines années, le Collège St. Lawrence aimerait pouvoir prendre de l'expansion, question de répondre à la demande. «C'est dommage de ne pas pouvoir servir plus d'étudiants. Ce n'est pas pour combler nos besoins à nous, mais les besoins des jeunes, de la communauté et de la région», soutient M. Berryman.
CÉGEP DE SAINTE-FOY
Ce désir d'apprendre l'anglais et de s'ouvrir à l'international se fait également sentir au Cégep de Sainte-Foy. Pour la rentrée 2017, le cégep prépare deux nouveaux diplômes d'études collégiales doubles (double-DEC). Un en Sciences de la nature et langues, et l'autre en Sciences humaines et langues. «Il y a vraiment une demande pour ça. Les étudiants sont très préoccupés et veulent répondre aux attentes du marché du travail», explique Carole Lavoie, directrice du Cégep.
L'institution développe aussi tout un créneau d'études à l'étranger, avec des sessions de cours en Italie et en Irlande. L'an dernier, 150 étudiants ont pu compléter une partie de leur formation à l'étranger.
Pour cette année, le cégep connaît une légère hausse de ses inscriptions. Il accueille environ 50 étudiants de plus, pour un total de 6600. «On est à pleine capacité, même si ça fait cinq ans qu'on vit avec une baisse démographique et une baisse des demandes d'admission», indique Mme Lavoie.
La première pelletée de terre d'un nouveau pavillon sera donnée au Cégep de Sainte-Foy en septembre. Ce pavillon, situé près du chemin Sainte-Foy, accueillera les deux centres de transferts technologiques du Cégep, en multimédia et en foresterie. C'est également la dernière année d'ouverture de la piscine du Cégep, qui devrait être remplacée en 2017 par une salle de conditionnement physique et de spinning.
CÉGEP GARNEAU
Le Cégep Garneau a aussi déployé de «nouvelles stratégies» pour remplir ses classes cette année, avec succès. Il accueillera environ 150 étudiants de plus que l'an dernier, pour un total de 6200, indique Sylvie Fortin, directrice des communications.
Par exemple, le Cégep, qui a déjà une bonne réputation dans le domaine sportif, a bonifié son offre en ouvrant une équipe de compétition en natation (40 inscriptions) et une autre en tennis (12 inscriptions). «On sait que le taux de réussite des sportifs est de 92 %, alors c'est quelque chose qu'on veut continuer à valoriser», indique Mme Fortin.
Garneau mise également sur l'entrepreneuriat pour attirer les jeunes du secondaire, qui ont déjà démarré des entreprises à l'école ou qui veulent le faire. L'institution inaugurera la semaine prochaine l'École d'entrepreneuriat de Québec, un incubateur d'entreprises.
Déjà en chantier, la nouvelle bibliothèque de Garneau devrait ouvrir ses portes en janvier 2017. Des travaux de 5 millions $ auront permis de lui donner une tout autre allure.
CÉGEP LIMOILOU
Pour la rentrée, le Cégep Limoilou a tout misé sur l'accueil des nouveaux étudiants. Plus ceux-ci seront bien guidés, «plus ils auront le goût de persévérer», croit le directeur, Louis Grou. Le Cégep doit composer cette année avec une baisse de 3 % de ses effectifs, pour un total de 5325 étudiants.
D'où l'importance de bien encadrer les jeunes lorsqu'ils récupèrent leur horaire, cherchent leurs locaux ou achètent leurs fournitures scolaires. «La marche entre le secondaire et le cégep, elle est haute. Et c'est stressant pour certains», croit M. Grou. En début d'année, le Cégep avait l'habitude de «perdre» environ 200 étudiants. Un chiffre qui a baissé autour de 75 l'an dernier et que l'institution cherche encore à faire diminuer.
«On a 700 étudiants issus de l'immigration, on a des étudiants qui sont aussi des parents et qui ont des besoins différents au niveau de l'accueil», explique M. Grou. Depuis un an, le Cégep a mis sur pied le programme Connaître pour accompagner (CPA +), qui vise à mieux déceler les difficultés des jeunes et faire en sorte qu'ils réussissent.
Alors que la majorité des cégeps doit composer avec une baisse démographique, le Collège St. Lawrence est quant à lui au maximum de sa capacité, ayant dû refuser environ 400 étudiants cette année. La proportion de jeunes francophones qui veulent étudier en anglais est «de plus en plus forte», soutient le directeur Edward Berryman.
L'institution anglophone de Sainte-Foy accueillera 950 élèves en ses murs cette année, soit le maximum que lui permettent ses locaux. «Depuis plusieurs années, on fait le plein au premier tour. La pression est très, très forte pour entrer à St. Lawrence», explique M. Berryman, qui se voit contraint de refuser des étudiants qui ont de très bons dossiers scolaires. Le Collège a pour mission d'accueillir en premier lieu les étudiants issus de la communauté anglophone de l'Est-du-Québec, et les francophones qui le désirent par la suite.
Ces dernières années, le Collège a même dû payer une amende au ministère de l'Éducation pour avoir accueilli entre 50 et 75 étudiants de trop. «La dernière qu'on a payée s'élevait à 75 000 $», indique M. Berryman. Heureusement pour lui et pour certains cégeps de Montréal, un moratoire de deux ans a été annoncé par le ministère de l'Éducation au printemps, moratoire qui suspend les amendes pour les élèves en surplus dans certains cégeps.
«Le désir des jeunes d'avoir de l'éducation en anglais est plus fort que jamais», croit M. Berryman. Malgré cela, le ministère de l'Éducation n'accorde pas de hausse du «quota» d'étudiants au Collège St. Lawrence.
Le Collège inaugure tout de même pour la rentrée son premier agrandissement physique en 40 ans. Il s'agit d'une nouvelle aile rattachée au bâtiment principal, située sur la rue Nérée-Tremblay. Baptisée student center, elle comprend un espace de vie pour les jeunes, des bureaux pour les associations et les clubs étudiants et une salle multifonctionnelle. Ce n'est toutefois pas de l'espace destiné à l'enseignement.
Au cours des prochaines années, le Collège St. Lawrence aimerait pouvoir prendre de l'expansion, question de répondre à la demande. «C'est dommage de ne pas pouvoir servir plus d'étudiants. Ce n'est pas pour combler nos besoins à nous, mais les besoins des jeunes, de la communauté et de la région», soutient M. Berryman.
CÉGEP DE SAINTE-FOY
Ce désir d'apprendre l'anglais et de s'ouvrir à l'international se fait également sentir au Cégep de Sainte-Foy. Pour la rentrée 2017, le cégep prépare deux nouveaux diplômes d'études collégiales doubles (double-DEC). Un en Sciences de la nature et langues, et l'autre en Sciences humaines et langues. «Il y a vraiment une demande pour ça. Les étudiants sont très préoccupés et veulent répondre aux attentes du marché du travail», explique Carole Lavoie, directrice du Cégep.
L'institution développe aussi tout un créneau d'études à l'étranger, avec des sessions de cours en Italie et en Irlande. L'an dernier, 150 étudiants ont pu compléter une partie de leur formation à l'étranger.
Pour cette année, le cégep connaît une légère hausse de ses inscriptions. Il accueille environ 50 étudiants de plus, pour un total de 6600. «On est à pleine capacité, même si ça fait cinq ans qu'on vit avec une baisse démographique et une baisse des demandes d'admission», indique Mme Lavoie.
La première pelletée de terre d'un nouveau pavillon sera donnée au Cégep de Sainte-Foy en septembre. Ce pavillon, situé près du chemin Sainte-Foy, accueillera les deux centres de transferts technologiques du Cégep, en multimédia et en foresterie. C'est également la dernière année d'ouverture de la piscine du Cégep, qui devrait être remplacée en 2017 par une salle de conditionnement physique et de spinning.
CÉGEP GARNEAU
Le Cégep Garneau a aussi déployé de «nouvelles stratégies» pour remplir ses classes cette année, avec succès. Il accueillera environ 150 étudiants de plus que l'an dernier, pour un total de 6200, indique Sylvie Fortin, directrice des communications.
Par exemple, le Cégep, qui a déjà une bonne réputation dans le domaine sportif, a bonifié son offre en ouvrant une équipe de compétition en natation (40 inscriptions) et une autre en tennis (12 inscriptions). «On sait que le taux de réussite des sportifs est de 92 %, alors c'est quelque chose qu'on veut continuer à valoriser», indique Mme Fortin.
Garneau mise également sur l'entrepreneuriat pour attirer les jeunes du secondaire, qui ont déjà démarré des entreprises à l'école ou qui veulent le faire. L'institution inaugurera la semaine prochaine l'École d'entrepreneuriat de Québec, un incubateur d'entreprises.
Déjà en chantier, la nouvelle bibliothèque de Garneau devrait ouvrir ses portes en janvier 2017. Des travaux de 5 millions $ auront permis de lui donner une tout autre allure.
CÉGEP LIMOILOU
Pour la rentrée, le Cégep Limoilou a tout misé sur l'accueil des nouveaux étudiants. Plus ceux-ci seront bien guidés, «plus ils auront le goût de persévérer», croit le directeur, Louis Grou. Le Cégep doit composer cette année avec une baisse de 3 % de ses effectifs, pour un total de 5325 étudiants.
D'où l'importance de bien encadrer les jeunes lorsqu'ils récupèrent leur horaire, cherchent leurs locaux ou achètent leurs fournitures scolaires. «La marche entre le secondaire et le cégep, elle est haute. Et c'est stressant pour certains», croit M. Grou. En début d'année, le Cégep avait l'habitude de «perdre» environ 200 étudiants. Un chiffre qui a baissé autour de 75 l'an dernier et que l'institution cherche encore à faire diminuer.
«On a 700 étudiants issus de l'immigration, on a des étudiants qui sont aussi des parents et qui ont des besoins différents au niveau de l'accueil», explique M. Grou. Depuis un an, le Cégep a mis sur pied le programme Connaître pour accompagner (CPA +), qui vise à mieux déceler les difficultés des jeunes et faire en sorte qu'ils réussissent.