Les droits de plusieurs parents et jeunes patients de l’hôpital Sainte-Justine ont été lésés lorsque leurs parents ont été soupçonnés à tort de maltraitance par des professionnels de cet établissement, conclut un rapport de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse. Une majorité de ces parents ont par la suite été lavés de tout soupçon.
Sur 13 plaintes déposées il y a plus de 2 ans, le comité des enquêtes de la Commission identifie 8 lésions de droits dans 6 dossiers. La Commission cite plusieurs articles de la Loi de la protection de la jeunesse « enfreints » par le personnel de Sainte-Justine ou par la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ).
Dans au moins trois cas, la Commission précise que le personnel de Sainte-Justine a outrepassé sa juridiction en effectuant une partie du travail d’évaluation des signalements, une responsabilité pourtant exclusive à la DPJ. Par exemple, le personnel a fait subir à des enfants de nombreux examens uniquement destinés à confirmer la maltraitance. « Dans ces cas, le personnel du CHU Sainte-Justine a outrepassé son rôle et empêché [le Directeur de la protection de la jeunesse] de jouer le sien », estime la Commission.
Catherine Major et Jean-François Morand, un couple de musiciens, font partie des plaignants.
Sur 13 plaintes déposées il y a plus de 2 ans, le comité des enquêtes de la Commission identifie 8 lésions de droits dans 6 dossiers. La Commission cite plusieurs articles de la Loi de la protection de la jeunesse « enfreints » par le personnel de Sainte-Justine ou par la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ).
Dans au moins trois cas, la Commission précise que le personnel de Sainte-Justine a outrepassé sa juridiction en effectuant une partie du travail d’évaluation des signalements, une responsabilité pourtant exclusive à la DPJ. Par exemple, le personnel a fait subir à des enfants de nombreux examens uniquement destinés à confirmer la maltraitance. « Dans ces cas, le personnel du CHU Sainte-Justine a outrepassé son rôle et empêché [le Directeur de la protection de la jeunesse] de jouer le sien », estime la Commission.
Catherine Major et Jean-François Morand, un couple de musiciens, font partie des plaignants.
« On parle de 50 % des cas où les droits n’ont pas été respectés, que ça soit des parents ou enfants. C’est énorme, il me semble que c’est gigantesque. »
— Jean-François Morand