Selon une enquête de Institut de la statistique du Québec (ISQ) portant sur 2009, moins les familles sont riches, moins elles utilisent régulièrement les services de garde subventionnés. Un peu plus de 42 % des enfants de familles dont le revenu familial est inférieur à 20 000 $ ne sont pas confiés à ces services. La proportion baisse à 33,4 % pour des revenus entre 20 000 et 30 000 $, pour tomber à 13,5 % pour des revenus est supérieurs à 140 000 $. Dans la même logique, 51,2 % des enfants de parents sans diplôme secondaire ne sont pas confiés aux services de garde, une proportion qui tombe à 22,5 % s’ils ont un diplôme universitaire.
Cet écart tiendrait à une kyrielle de facteurs. Un besoin moindre de faire garder ses enfants quand on ne travaille pas, les valeurs familiales des nouveaux immigrants, aux valeurs des jeunes diplômés québécois. Mais aussi le fait qu’il y aurait moins de garderies dans les milieux défavorisés.
Cet écart tiendrait à une kyrielle de facteurs. Un besoin moindre de faire garder ses enfants quand on ne travaille pas, les valeurs familiales des nouveaux immigrants, aux valeurs des jeunes diplômés québécois. Mais aussi le fait qu’il y aurait moins de garderies dans les milieux défavorisés.
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