lundi 1 février 2010

Corée du Sud, lutte contre l'avortement illégal renforcée

Le ministre de la Santé, du Bien-être et des Affaires familiales de la Corée du Sud, Jôn Jai-Huî (전재희), a annoncé au début du mois de janvier que la pratique des avortements illégaux, jusqu'ici tolérée dans ce pays, allait faire désormais l'objet de poursuites systématiques. En 2005, 340 000 avortements furent enregistrés. Seuls 4 % de ceux-ci répondaient aux critères légaux, à savoir un danger pour la santé de la mère, un viol, un inceste ou de graves désordres génétiques. Une seule poursuite avait été intentée en Corée du Sud cette année-là. Il n'y existe que très peu de réticence morale à l'avortement si ce n'est parmi les petites minorités chrétiennes.

Les pouvoirs publics ont indirectement promu le recours à l'avortement, en mobilisant tous les moyens pour réduire la natalité depuis 1970 pour favoriser à court terme la croissance économique : avoir plus de deux enfants était dénoncé comme un acte antipatriotique et les hommes acceptant de se faire stériliser étaient dispensés de service militaire jusque vers 1990. De la sorte, les hommes et les femmes ont pu investir plus de temps au travail et se consacrer aux joies de la société de consommation. Le taux de fécondité a chuté depuis lors de 4,5 enfants par femme à 1,19. Maintenant, avec la crise économique et le vieillissement dramatique de la population, la Corée du Sud perçoit les problèmes liés à ce véritable suicide collectif ce qui l'incite à réprimer les avortements illégaux.

En novembre 2009, le président Li Myung-bak (이명박) demandaient que le pays entreprenne des actions « audacieuses » pour augmenter sa natalité.

Aujourd'hui la Corée manque de filles et l'on voit fleurir, dans Séoul, des panneaux publicitaires qui portent ce message simple : « L'avortement avorte l'avenir. »


Source : New York Times.





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Débat autour d'un dessin animé sur l'homosexualité destiné aux enfants de 8 à 10 ans



Béatrice Bourges était l'invité de J.J Bourdin sur RMC pour commenter le projet d'un dessin animé pour les élèves de CM1 (4e primaire) et CM2 (5e) sur l'homosexualité. Suit l'intervention du directeur de l'organisation « SOS homophobie » qui prétend que le modèle hétérosexuel n'est pas le « modèle dominant »...

Béatrice Bourges, porte-parole du Collectif pour l’enfant, dénonce les deux atteintes graves que l'Education nationale a récemment portées au principe de neutralité auquel elle est soumise. Première atteinte : le projet de diffusion du film « Le Baiser de la Lune », subventionné par de nombreux organismes publics, auprès des élèves de CM1 et CM2 « destiné, comme l’explique M. Watel, réalisateur du film, à aborder les relations amoureuses entre personnes du même sexe ». Il y ridiculise au passage « le regard archaïque d’une grand-mère sur les relations amoureuses ». Lors de sa diffusion dans les classes, il sera accompagné d’un livret pédagogique et d’« exercices ludiques amenant les élèves à réfléchir sur les relations amoureuses : norme, stéréotypes, relations amoureuses entre personnes du même sexe ».

Cette intrusion dans l’intimité et la conscience de si jeunes enfants, au mépris du respect qui leur est dû et sans égard pour la responsabilité éducative de leurs parents, ressemble fort à un conditionnement. Elle n’est pas légitime au regard des obligations de service public de l’Éducation nationale. Elle est grave au regard de l’atteinte portée aux droits et devoirs des familles.

Deuxième atteinte : les élus lycéens du Conseil académique de la vie lycéenne de Paris ont organisé jusqu’au 15 janvier un concours contre les discriminations dont l’affiche indiquait clairement une similitude entre couple homosexuel et couple hétérosexuel. Sous couvert de lutte contre les discriminations, ces initiatives manifestent en réalité une volonté affirmée de promouvoir l’homosexualité dans les établissements scolaires, au mépris du respect de l'enfant, et à des âges cruciaux pour son développement.

Rappelons que le Québec a également décidé qu'une nouvelle priorité s'imposait qui devait mobiliser neuf ministères, non pas la lutte contre l'ignorance, les mauvais résultats scolaires, l'éducation économique, le piètre état du français, non : la lutte contre l'homophobie.

Mise à jour : Le site de gauche Rue89 (fondé par des anciens de Libération) s'inquiète d'un rétropédalage de l'Éducation nationale sur ce dossier.







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Crucifix dans les classes : l'Italie a fait appel

L'Italie a fait appel de sa condamnation en novembre pour la présence de crucifix dans les salles de classe, a-t-on appris vendredi auprès de la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) à Strasbourg.

Plus précisément, il s'agit d'une « demande de renvoi devant la Grande Chambre », qui va être examinée par un collège de cinq juges. Ce collège accepte la demande si l'affaire soulève « une question grave de caractère général » ou « une question grave » relative à l'interprétation de la Convention européenne des droits de l'Homme.






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Zemmour : « L’école, éternel lieu de propagande pour la gauche »

Prenant prétexte des premiers « pass contraception » destinés aux jeunes filles mineures délivrés par une infimière scolaire en Poitou-Charentes et qu'impose la socialiste Ségolène Royal, Éric Zemmour revient sur la prédilection de la gauche pour remodeler les enfants selon ses préjugés.

Le « pass contraception », gratuit, se présente comme un carnet de chèques restaurant, avec des tickets pour une visite chez un médecin et chez un gynécologue ainsi qu'un bon d'échange en pharmacie pour un moyen contraceptif, le tout pour une valeur totale de 144 euros. L'opération va coûter 400.000 euros à la région Poitou-Charentes.



La chronique d'Eric Zemmour sur RTL (07/01/10)


Extraits de la chronique d'Éric Zemmour :
« Depuis Mai 68, la gauche a décidé que l’école n’était plus un sanctuaire du savoir, mais que la vie devait y entrer,en tout cas,sa conception de la vie.

[…]

La pression idéologique sur les enfants est souvent insupportable. On hurle au totalitarisme à propos des pays communistes de jadis,où les profs incitaient les élèves à dénoncer leurs parents qui ne pensaient pas selon la ligne du Parti. En sommes-nous si loin ? Pas tant que ça,c’est une très vieille habitude à gauche. Il faut se souvenir que la République de Jules Ferry a fondé l’école publique et obligatoire pour éduquer les enfants,évidemment, pour les instruire, mais aussi et surtout pour arracher les consciences à l’Église.

Les républicains enseignèrent alors une vision de l’Histoire, disons partiale. Enfin, au moins, ils faisaient apprendre l’histoire de France aux enfants de notre pays. Pour les mœurs, ils se cantonnaient à une reprise des lois de l’Église sans le dogme chrétien. Depuis 68, la gauche pense que la révolution politique passe par la subversion de la morale traditionnelle, d’où son offensive sur les plus jeunes, les esprits malléables, afin de les conditionner. Et vous constaterez que son service de propagande est redoutablement efficace. »






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