Depuis quelques années, le taux de décrochage est en « légère diminution » au Québec. Il est passé de 20,3 % en 2007-2008 à 16,2 % en 2011-2012. « Cette diminution est attribuable à l’augmentation des qualifications décernées », peut-on lire dans la Bulletin statistique de l’éducation.
Il s’agit de nouveaux parcours mis en place au secondaire, comme le certificat de formation à un métier semi-spécialisé et le certificat de formation préparatoire au travail. Dans ces deux cas, il n’est pas nécessaire d’avoir réussi la deuxième année du secondaire pour y être admis.
Égide Royer, spécialiste en adaptation scolaire et professeur à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval, trouve le phénomène très préoccupant. « On vient consacrer la sous-scolarisation des garçons en difficulté », qui obtiennent en grande majorité ces certificats. Si l’on exclut ces nouvelles qualifications qui ne sont que de la « fausse représentation », le taux de décrochage au Québec fait du surplace, souligne cet expert.
Source : Bulletin statistique de l’éducation, Les décrocheurs annuels des écoles secondaires du Québec, ministère de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Il s’agit de nouveaux parcours mis en place au secondaire, comme le certificat de formation à un métier semi-spécialisé et le certificat de formation préparatoire au travail. Dans ces deux cas, il n’est pas nécessaire d’avoir réussi la deuxième année du secondaire pour y être admis.
Égide Royer, spécialiste en adaptation scolaire et professeur à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval, trouve le phénomène très préoccupant. « On vient consacrer la sous-scolarisation des garçons en difficulté », qui obtiennent en grande majorité ces certificats. Si l’on exclut ces nouvelles qualifications qui ne sont que de la « fausse représentation », le taux de décrochage au Québec fait du surplace, souligne cet expert.
Source : Bulletin statistique de l’éducation, Les décrocheurs annuels des écoles secondaires du Québec, ministère de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.