dimanche 1 septembre 2019

Priorité : Des écoles s’adaptent aux élèves « trans »

Des écoles de la commission scolaire des Navigateurs, sur la Rive-Sud de Québec, devront mettre en place des mesures pour mieux accueillir les élèves transgenres et non binaires, une première dans la région.

Le conseil des commissaires a adopté hier soir la Politique relative aux mesures d’ouverture et de soutien aux élèves trans et non binaires.


L’objectif est d’établir des règles claires entourant l’accueil des élèves dont l’identité de genre ne correspond pas à leur sexe biologique et de ceux qui ne s’identifient ni au sexe masculin ni au sexe féminin, explique la directrice des services éducatifs, Pascale Girard-Toupin.

Cette politique n’a pas été élaborée en réponse à des questions provenant des directions d’école, mais plutôt pour se préparer à faire face à ces enjeux, précise-t-elle. Comprendre : imposée par la hiérarchie et non la réalité de terrain.

« Ça nous permet d’être proactifs, afin que notre personnel se sente plus outillé et à l’aise d’intervenir » face à ces réalités [euh... certainement pas biologiques], a-t-elle affirmé lors d’un entretien avec Le Journal.

Désigner l’élève par le sexe qu’il s’attribue

La politique repose d’abord sur le principe d’auto-identification : les élèves transgenres devront être identifiés par le prénom et le sexe qu’ils ont choisis, même si aucun changement n’a été fait au dossier administratif de l’élève.

Les élèves transgenres ou non binaires devraient aussi pouvoir utiliser les toilettes et les vestiaires dans lesquels ils se sentent le plus à l’aise.

Il est aussi recommandé d’éviter que les codes vestimentaires ciblent un sexe en particulier. Plutôt que d’écrire « les filles ne doivent pas porter de jupes courtes », il est préférable d’opter pour la formule « les jupes courtes ne sont pas permises », peut-on lire dans le document.

Lors de différentes activités, les écoles doivent aussi éviter de séparer les élèves selon le sexe.

Endoctrinement

Des activités de formation devront aussi être offertes au personnel scolaire. Déjà l’an dernier, toutes les directions d’établissements — au primaire, au secondaire, en formation professionnelle et à l’éducation des adultes — ont participé à un atelier de « sensibilisation » sur « ces réalités » [à nouveau ! alors qu’il s’agit d’idéologie !].

Mme Girard-Toupin précise par ailleurs que les élèves transgenres ou non binaires sont habituellement secondés de professionnels qui les accompagnent dans leur démarche, ce qui « réduit les risques » d’entreprendre une démarche non fondée.

La CSDM pionnière

La commission scolaire de Montréal (CSDM) a été la toute première à adopter des directives qui visent à répondre aux besoins des élèves transgenres, dès 2016.

Depuis, d’autres commissions scolaires ont emboîté le pas, notamment au Lac-Saint-Jean et à Trois-Rivières.

L’an dernier, un guide rédigé en collaboration avec le ministère de l’Éducation a aussi été publié afin de soutenir les élèves transgenres en milieu scolaire.

D’autres changements à venir

Après avoir aménagé 45 toilettes non genrées sur son campus, l’Université Laval a amorcé des travaux qui visent à modifier ses systèmes informatiques et ses documents « pour permettre à toutes les personnes d’être identifiées selon le genre souhaité », indique sa porte-parole Andrée-Anne Stewart.

Des cases additionnelles pourraient être ajoutées sur des formulaires, par exemple.

L’administration universitaire espère terminer ces travaux d’ici deux ans.

Des toilettes neutres dans les cégeps

Dans le réseau collégial, plusieurs établissements ont des toilettes neutres, identifiées comme telles, depuis déjà quelques années.
Ces installations existent dans tous les cégeps de la région de Québec.

Des formations sur la « réalité » des personnes transgenres ont aussi été données dans la majorité des cégeps.


Source : TVA, mais cela pourrait être Radio-Canada, La Presse ou Le Devoir... pourquoi subventionner des médias qui adoptent tous le même point de vue sur cette nouvelle « réalité » ?

Davantage d'éducation sexuelle réduit-il les infections sexuellement transmissibles ?

L’imposition de davantage d’heures consacrées à l’éducation à la sexualité pour lutter contre un regain dans le nombre de cas de maladies vénériennes est devenue une vieille scie. On l’utilise depuis que les cours d’éducation sexuelle ont été introduits dans les années soixante sans que ces infections ne diminuent...

D’emblée, clarifions les choses : la question n’est pas vraiment de savoir si « les cours d’éducation sexuelle ont leur place à l’école » (même sous Duplessis des prélats catholiques y souscrivaient). Il faut aussi souligner qu’il est faux de prétendre que ces cours avaient jamais vraiment disparu au Québec, ils variaient plutôt d’une école à une autre, voir ci-dessous une capture d’écran du site du ministère en janvier 2017 qui nous le rappelait.




La question est de savoir si davantage d’éducation sexuelle sous la forme proposée par le Monopole de l’Éducation du Québec (et plus généralement dans les écoles progressistes en Occident) réduit les infections liées à la sexualité. En d’autres mots, parler de prophylaxie alors qu’on insiste en même temps sur la liberté sexuelle, sur le plaisir individuel dès le plus jeune âge, sous toutes ses formes, avec de nombreux partenaires, n’est-ce pas contradictoire ou pour le moins peu efficace ?

Poser la question dans les termes « pour ou contre l’éducation sexuelle », c’est fausser le débat. C’est vouloir rallier le commun des mortels à la position du « oui, bien évidemment » et mettre la table en de tels termes que ceux qui s’opposent à CE programme d’éducation à la sexualité passent pour des olibrius attardés.

Les associations comme la Coalition pour l’éducation à la sexualité prétend qu’il faut davantage d’éducation à la sexualité pour lutter contre la recrudescence des maladies vénériennes : « Les maladies transmissibles sexuellement sont aussi en hausse. Les cas déclarés d’infection à la chlamydia ont doublé chez les 15 à 24 ans depuis 2008. »

L’idée qu’il y a un rapport entre la fin des cours de formation personnelle et sociale (mais pas la fin de cours sur la sexualité, rappelons-le) et l’augmentation des infections transmises sexuellement n’est pas fondée. Rien ne prouve qu’il y ait causalité. En effet, d’une part, il y avait encore des cours d’éducation à la sexualité (variables d’une école à l’autre) mais, d’autre part, il y a eu une recrudescence des IST dans les pays occidentaux ces dernières années sans qu’il y ait eu de changement dans l’éducation à la sexualité (États-Unis, Suède, Pays-Bas). Voir le graphique ci-dessus sur l’augmentation rapide et soutenue de cas de chlamydias, de gonorrhées et de syphilis aux États-Unis tous états confondus, on ne sache pas que des cours d’éducation à la sexualité y aient été abolis.


L’Ontario a déjà, depuis de nombreuses années, un cours d’éducation sexuelle (un cours à part et non enseigné de manière transversale) où l’on informe les élèves des maladies vénériennes et des moyens de s’en protéger. Est-ce que cela veut dire que l’Ontario a connu une moindre augmentation dans les infections transmises sexuellement que le Québec ? La réponse courte est non. Ces infections sont en hausse dans tout le Canada, avec une plus grande fréquence pour la chlamydia et la gonorrhée dans certaines régions peuplées par de nombreux Amérindiens et Inuits. Et bien sûr ces infections touchent toujours d’abord les jeunes dans nos sociétés à la sexualité permissive et précoce. Ce n’est pas une nouveauté ni une « catastrophe » récente.

Les cas d’infections sexuellement transmissibles augmentent dans les milieux homosexuels (mâles). Qui peut prétendre que c’est par « ignorance » des moyens prophylactiques ?

Taux et cas signalés d’infection à Chlamydia trachomatis, d’infection gonococcique et de syphilis infectieuse (pour 100 000 habitants) 2002, 2010 et 2011, Canada
Année  Infection à Chlamydia   Infection gonococcique   Syphilis infectieuse 
Cas Taux Cas Taux Cas Taux
2002 56 266   179,5  7 365   23,5 482  1,5 
2010 93 329   273,7  10 743   31,5 1 698  5,0 
2011 100 044   290,4  11 397   33,1 1 757  5,1 

Des augmentations similaires des taux d’infections transmissibles sexuellement à déclaration obligatoire étaient observées en Australie, en Angleterre et aux États-Unis des pays avec des programmes scolaires et d’éducation sexuelle très divers. Les campagnes de prévention hédoniste comme celle de 2009 ci-dessous ne semblent pas avoir d’effet, ce n’est pas étonnant.


Extrait de Chlamydia au menu (vos impôts québécois à l’œuvre !)



Hausse de 35 % des cas de chlamydia en Ontario entre 2008 et 2012...


La hausse du taux d’infection est constante depuis de nombreuses années


Chlamydia frappe les jeunes en Ontario aussi

Il en va de même pour la gonorrhée en Ontario, malgré (?) les cours d’éducation sexuelle


Forte augmentation des cas de syphilis infectieuse en Ontario depuis 2008 (près de deux fois plus en 2012 qu’en 2007)

De même en Suède, malgré l’éducation sexuelle très explicite, on assiste à une recrudescence des maladies vénériennes.



Intégrer l’éducation à la sexualité dans le cours d’éthique et culture religieuse

Le ministre Jean-François Roberge envisagerait d’intégrer l’éducation à la sexualité dans le cours d’éthique et culture religieuse (ECR), qui fera l’objet d’une réforme au cours des prochains mois.

En entrevue avec Le Devoir, le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur a dit que cette hypothèse fera partie du vaste chantier sur la révision du cours ECR qu’il compte lancer prochainement.

 
Le ministre Roberge (à droite)

« Il y a déjà des gens qui m’ont dit : “Vous allez revoir ce cours-là [ECR] qui traite du savoir-être, des valeurs, du respect de soi, de l’acceptation de l’autre. Est-ce qu’on pourrait intégrer ça [l’éducation à la sexualité] au contenu ?” Je suis très ouvert à ça. L’éducation à la sexualité pourrait en faire partie. Ce n’est pas réglé, je lance un chantier sur la réforme du cours éthique et culture religieuse dans les prochains mois. On va le faire pour vrai », a dit le ministre, rencontré à son bureau de Montréal.

L’éducation à la sexualité est obligatoire pour une deuxième année dans toutes les écoles primaires et secondaires du Québec. L’implantation du programme s’est faite de façon inégale d’une école à l’autre, selon les syndicats d’enseignants.

Notons que le programme d’ECR aborde déjà depuis plus de dix ans les problèmes éthiques liés à la sexualité ou à la bioéthique. Voir Cahier ECR : « je suis un garçon, une fille, je ne sais pas encore », Activité en éthique pour des enfants de 13-14 ans (limites et désirs sexuels), Omissions et critiques pédagogiques du chapitre sur le clonage d’un livre d’ECR pour la 2e secondaire. Le collège Loyola s’était d’ailleurs opposé en Cour suprême au fait que lors de ces discussions en classe d’ECR les enseignants de cette école catholique devraient rester neutres devant des propos qui iraient à l’encontre des principes catholiques (l’exemple donné était une vie dissolue de Don Juan). Bref, il n’y a rien de bien neuf dans l’intégration de discussions à la sexualité en ECR.

Pour l’instant, le programme d’éducation à la sexualité n’est pas un cours en bonne et due forme, mais plutôt une série de « contenus » qui doivent être livrés dans l’enseignement d’autres disciplines. La matière doit être enseignée entre cinq et quinze heures par année, selon le niveau scolaire. Chaque école doit trouver — ou désigner — des volontaires pour enseigner l’éducation à la sexualité. Les profs sont souvent mal à l’aise de parler de sexualité aux élèves.

« L’idée d’avoir des contenus [d’éducation à la sexualité] qui appartiennent à un vrai cursus, avec des professeurs dont le mandat est de donner des notions spécifiques et qui sont formés pour ça, je pense que c’est porteur. Ça va faire partie des choses sur lesquelles on voudra consulter », affirme Jean-François Roberge.

« Le cours est bon, j’y tiens »

Quand on demande au ministre de faire un bilan de la première année du programme d’éducation sexuelle, il répond : « Il y en a dans toutes les écoles, il y a de plus en plus de profs qui sont formés et le programme est bon. J’y tiens. »

Campagne contre les IST en 2010
La Coalition pour l’éducation à la sexualité a critiqué cette semaine le peu de ressources consacrées au programme. Cette sortie faisait suite à l’agression présumée homophobe subie dans Charlevoix par le designer Markantoine Lynch-Boisvert et son conjoint, qui ont reçu des coups à la sortie d’un bar. Le nombre de crimes haineux homophobes rapportés au Québec a bondi de 12 à 42 entre les années 2015 et 2017, selon la Coalition.

On notera donc que l’école ne doit pas impartir des connaissances dans ce domaine, mais réformer des comportements.
C’est déjà le but du volet religieux : imposer une vision de la multiplicité religieuse : la valoriser du moment que les gens ne sont pas trop religieux, ne croient pas trop en leur religion. Voir à ce sujet cet aveu : « Cours d’éducation à la sexualité, l’imposition de la théorie du genre est cruciale... »

Le Devoir reproduit ensuite diligemment l’argument de la Coalition usé jusqu’à la corde « Les maladies transmissibles sexuellement sont aussi en hausse. Les cas déclarés d’infection à la chlamydia ont doublé chez les 15 à 24 ans depuis 2008. Ça témoigne de l’importance de l’éducation à la sexualité à l’école. » Or, d’une part il est faux que les enfants depuis 2008 n’étaient pas informés des infections liées à la sexualité (voir ECR, voir les campagnes comme celle de 2010 illustrée ici). Ils ne le seront guère plus avec le nouveau programme puisqu’on y a surtout ajouté des aspects comme la théorie du genre, le sextage ou la cyberintimidation.

D’autre part, il y a eu une augmentation des infections liées à la sexualité ailleurs en Occident alors qu’il n’y avait pas eu de changement dans les programmes d’éducation à la sexualité. Cet argument galvaudé, pris pour argent comptant par tous les médias québécois, mériterait d’être reproduit avec plus de scepticisme. Voir Malgré l'éducation sexuelle, recrudescence des maladies vénériennes en Suède, Le cours d'éducation sexuelle ontarien évite-t-il l'augmentation du nombre de maladies vénériennes ? , Sexologue clinicienne : « les cours de sexualité en milieu scolaire font fausse route »



Campagne subventionnée en 2009/2010 contre les maladies vénériennes dans les cégeps


Aucune exemption accordée selon le ministre

Combien d’élèves ont été exemptés de cette formation à la demande de leurs parents ? « Aucune demande d’exemption n’a été portée à mon attention », répond le ministre Roberge. Plus tard, son cabinet a précisé que les demandes d’exemption se règlent dans chaque école. Le Ministère ne serait informé qu’en cas de désaccord entre l’école (ou la commission scolaire) et les parents. Cela n’est pas arrivé, selon le ministre.

Pas de nouveau programme ECR pour septembre 2020

Le cours éthique et culture religieuse a été introduit en 2007 par le gouvernement libéral de Jean Charest. Il vise notamment à faire aux élèves un portrait des grandes religions, après la déconfessionnalisation des écoles publiques du Québec. Le cours a été critiqué par les tenants de la laïcité comme une plateforme de promotion des religions, ce que conteste le ministère de l’Éducation.

« Si je pensais que le cours éthique et culture religieuse était parfait, je n’y toucherais pas, nuance le ministre Roberge. Je ne parle pas de l’abolir, mais je suis prêt à en faire une révision en profondeur. »

La consultation portera sur ce qu’il faut garder du cours ECR, ce qu’il faut exclure et ce qu’il faut ajouter, précise le ministre. « Éthique, je le garde. Citoyenneté, il va y avoir des éléments de connaissance de l’autre, dont la religion de l’autre, ça fait partie de ça, je ne veux pas l’évacuer au complet. »

Le ministre de l’Éducation exclut que la nouvelle mouture du cours ECR soit prête pour la prochaine rentrée scolaire, en septembre 2020. Il prévient que le processus prendra plusieurs mois.

« On parle d’élaborer un cours qui part du primaire et qui se rend jusqu’à la fin du secondaire. Quand tu changes un cours, il faut que tu le testes, tu ne peux pas faire ça tout seul dans ton bureau. Il faut former les gens. On ne peut pas demander à des gens qui ne savent pas ce qu’est le cours de l’enseigner. Ça va prendre un certain temps. C’est un chantier important. Ça touche les valeurs, ça touche des choses qui sont sensibles [sic : épineux, délicats], alors on va prendre le temps de bien le faire. »

Voir aussi

Thèse doctorale — Des enseignants d’éthique loin d’être neutres ?

« Le sexe à l’école. L’amour nulle part. »

Éducation sexuelle : « les pompiers pyromanes »

Avortement — « le débat est clos » selon les médias et l'intelligentsia autoproclamée (rediff)

Certains chroniqueurs ont récemment affirmé avec l’aplomb qui les caractérise que le débat sur l’avortement était clos, il existait un « consensus canadien » sur ce sujet. Aucun chiffre ou sondage ne venait étayer cette affirmation péremptoire. Nous croyons donc opportun de republier ce billet qui indique bien que dès qu’on se penche dans le détail, dès qu’on nuance, dès qu’on pose des questions, le « consensus » médiatique sur cette question n’est pas certain. Rappelons que d’innombrables pays légifèrent sur l’avortement interdisant par exemple les avortements au-delà de 24 semaines, au Canada ce serait un tabou « consensuel », mais apparemment pas dans la population.

Billet originel du 11 mai 2012

20.000 manifestants à Ottawa, selon les organisateurs, pour la Marche pour la vie 2012

Il y a quelque chose d'admirable avec les « progressistes ». Dès qu'ils obtiennent une victoire politique, souvent à la suite de nombreux passages par les tribunaux, le débat est clos, on ne peut revenir en arrière. Étrange conception de la démocratie où le peuple décide pourtant et peut toujours revenir sur une décision.

Dernier exemple : l'avortement. Le débat serait inopportun car clos, nous répètent les médias et les autres membres de l'intelligentsia autoproclamée.

Or, tous les sondages semblent indiquer que la population désire revenir sur la situation actuelle en matière d'avortement.

Voici donc quelques chiffres.

L'avortement sélectif en fonction du sexe devrait-il être encadré ?


Sondage Angus Reid, janvier 2012

Vaste majorité des Canadiens contre le statu quo juridique

Rappelons que dans un autre sondage, pan-canadien et réalisé en avril 2011 cette fois, Abacus Data avait avait trouvé que 59 % des Canadiens pensaient que la Loi devrait restreindre l'accès à l'avortement (27 % interdit dès la conception, 32 % interdit après 3 ou 6 mois) et que seuls 22 % des Canadiens sont favorables à la politique actuelle d'avortement illimité.

Notons que 63 % des femmes étaient pour des restrictions à la mi-grossesse, comparativement à 57 % des hommes.

Quand la vie humaine devrait-elle être protégée ?


Selon un sondage réalisé par la firme AbacusData, la majorité des Ontariens s'oppose à ce que des fonds publics financent les avortements effectués dans leur province. Plus de six Ontariens sur dix s'opposent au statu quo et refusent que l'État continue de rembourser tous les avortements dans la province alors que seuls trente pour cent soutiennent cette subvention.

L'Ontario ne publie pas de chiffres précis sur le nombre d'avortements annuels dans la province et le coût associé au financement public de ceux-ci. On estime que l'Ontario dépense au moins 30 millions de $ par an à ce poste.

Saviez-vous que l'Ontario dépense au moins 30 millions de $ par an pour subventionner les avortements ?
Le sondage a en outre révélé que 48 pour cent des Ontariens veulent que toutes les informations sur l'avortement —  le nombre d'avortements et le coût associé à ceux-ci — soient divulguées, alors que seuls 21 pour cent ne pensent pas que ces chiffres devraient être publiés. Par ailleurs, 91 pour cent des répondants n'avaient aucune idée que la province dépense au moins 30 millions de dollars sur l'avortement. Cela est sans doute lié au fait que l'Ontario ne publie pas de chiffres à ce sujet. Pourquoi ce manque de transparence de la part du gouvernement ?

Laquelle de ces options se rapproche-t-elle de votre sentiment ?

Bien que l'immense majorité (81 %) des Ontariens soient contre l'interdiction de tous les avortements, seuls 30 %  pensent que la province devrait payer les frais liés à tous les avortements,  par contre 41 % sont prêts à ce que la province paie pour les avortements qui présentent une urgence médicale.

Voir aussi

De l'avortement à l'infanticide... pour le bien-être de la famille

Dérapage en ECR : enfant prône élimination des trisomiques, devant le frère d'un tel enfant, silence complice de l'enseignant

Le paiement de la contraception et de l'avortement imposé aux établissements confessionnels

« Taire le sexe des foetus pour sauver des fillettes »

Cour de justice de l’Union européenne : respect de l'embryon humain dès fécondation

Débat sur l'avortement : l'ainée est pro-avortement et défend l'ordre établi, la cadette pro-vie veut dialoguer

Denise Bombardier : « On paie des avortements » et dans un cas d'espèce une même femme a avorté « 23 fois » aux frais du contribuable québécois

Seuls 30 % des Ontariens pensent que l'État devrait continuer à rembourser tous les avortements

Complément cour d'ECR — avortements tardifs en Russie, en Espagne et au Québec

Réactions à la suite des propos de Mgr Ouellet sur l'avortement

Erreurs et imprécisions dans le chapitre sur le clonage d'un livre d'ECR pour la 2e secondaire

Omissions et critiques pédagogiques du chapitre sur le clonage d'un livre d'ECR pour la 2e secondaire 






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