Des écoles de la commission scolaire des Navigateurs, sur la Rive-Sud de Québec, devront mettre en place des mesures pour mieux accueillir les élèves transgenres et non binaires, une première dans la région.
Le conseil des commissaires a adopté hier soir la Politique relative aux mesures d’ouverture et de soutien aux élèves trans et non binaires.
L’objectif est d’établir des règles claires entourant l’accueil des élèves dont l’identité de genre ne correspond pas à leur sexe biologique et de ceux qui ne s’identifient ni au sexe masculin ni au sexe féminin, explique la directrice des services éducatifs, Pascale Girard-Toupin.
Cette politique n’a pas été élaborée en réponse à des questions provenant des directions d’école, mais plutôt pour se préparer à faire face à ces enjeux, précise-t-elle. Comprendre : imposée par la hiérarchie et non la réalité de terrain.
« Ça nous permet d’être proactifs, afin que notre personnel se sente plus outillé et à l’aise d’intervenir » face à ces réalités [euh... certainement pas biologiques], a-t-elle affirmé lors d’un entretien avec Le Journal.
Désigner l’élève par le sexe qu’il s’attribue
La politique repose d’abord sur le principe d’auto-identification : les élèves transgenres devront être identifiés par le prénom et le sexe qu’ils ont choisis, même si aucun changement n’a été fait au dossier administratif de l’élève.
Les élèves transgenres ou non binaires devraient aussi pouvoir utiliser les toilettes et les vestiaires dans lesquels ils se sentent le plus à l’aise.
Il est aussi recommandé d’éviter que les codes vestimentaires ciblent un sexe en particulier. Plutôt que d’écrire « les filles ne doivent pas porter de jupes courtes », il est préférable d’opter pour la formule « les jupes courtes ne sont pas permises », peut-on lire dans le document.
Lors de différentes activités, les écoles doivent aussi éviter de séparer les élèves selon le sexe.
Endoctrinement
Des activités de formation devront aussi être offertes au personnel scolaire. Déjà l’an dernier, toutes les directions d’établissements — au primaire, au secondaire, en formation professionnelle et à l’éducation des adultes — ont participé à un atelier de « sensibilisation » sur « ces réalités » [à nouveau ! alors qu’il s’agit d’idéologie !].
Mme Girard-Toupin précise par ailleurs que les élèves transgenres ou non binaires sont habituellement secondés de professionnels qui les accompagnent dans leur démarche, ce qui « réduit les risques » d’entreprendre une démarche non fondée.
La CSDM pionnière
La commission scolaire de Montréal (CSDM) a été la toute première à adopter des directives qui visent à répondre aux besoins des élèves transgenres, dès 2016.
Depuis, d’autres commissions scolaires ont emboîté le pas, notamment au Lac-Saint-Jean et à Trois-Rivières.
L’an dernier, un guide rédigé en collaboration avec le ministère de l’Éducation a aussi été publié afin de soutenir les élèves transgenres en milieu scolaire.
D’autres changements à venir
Après avoir aménagé 45 toilettes non genrées sur son campus, l’Université Laval a amorcé des travaux qui visent à modifier ses systèmes informatiques et ses documents « pour permettre à toutes les personnes d’être identifiées selon le genre souhaité », indique sa porte-parole Andrée-Anne Stewart.
Des cases additionnelles pourraient être ajoutées sur des formulaires, par exemple.
L’administration universitaire espère terminer ces travaux d’ici deux ans.
Des toilettes neutres dans les cégeps
Dans le réseau collégial, plusieurs établissements ont des toilettes neutres, identifiées comme telles, depuis déjà quelques années.
Ces installations existent dans tous les cégeps de la région de Québec.
Des formations sur la « réalité » des personnes transgenres ont aussi été données dans la majorité des cégeps.
Source : TVA, mais cela pourrait être Radio-Canada, La Presse ou Le Devoir... pourquoi subventionner des médias qui adoptent tous le même point de vue sur cette nouvelle « réalité » ?
Le conseil des commissaires a adopté hier soir la Politique relative aux mesures d’ouverture et de soutien aux élèves trans et non binaires.
L’objectif est d’établir des règles claires entourant l’accueil des élèves dont l’identité de genre ne correspond pas à leur sexe biologique et de ceux qui ne s’identifient ni au sexe masculin ni au sexe féminin, explique la directrice des services éducatifs, Pascale Girard-Toupin.
Cette politique n’a pas été élaborée en réponse à des questions provenant des directions d’école, mais plutôt pour se préparer à faire face à ces enjeux, précise-t-elle. Comprendre : imposée par la hiérarchie et non la réalité de terrain.
« Ça nous permet d’être proactifs, afin que notre personnel se sente plus outillé et à l’aise d’intervenir » face à ces réalités [euh... certainement pas biologiques], a-t-elle affirmé lors d’un entretien avec Le Journal.
Désigner l’élève par le sexe qu’il s’attribue
La politique repose d’abord sur le principe d’auto-identification : les élèves transgenres devront être identifiés par le prénom et le sexe qu’ils ont choisis, même si aucun changement n’a été fait au dossier administratif de l’élève.
Les élèves transgenres ou non binaires devraient aussi pouvoir utiliser les toilettes et les vestiaires dans lesquels ils se sentent le plus à l’aise.
Il est aussi recommandé d’éviter que les codes vestimentaires ciblent un sexe en particulier. Plutôt que d’écrire « les filles ne doivent pas porter de jupes courtes », il est préférable d’opter pour la formule « les jupes courtes ne sont pas permises », peut-on lire dans le document.
Lors de différentes activités, les écoles doivent aussi éviter de séparer les élèves selon le sexe.
Endoctrinement
Des activités de formation devront aussi être offertes au personnel scolaire. Déjà l’an dernier, toutes les directions d’établissements — au primaire, au secondaire, en formation professionnelle et à l’éducation des adultes — ont participé à un atelier de « sensibilisation » sur « ces réalités » [à nouveau ! alors qu’il s’agit d’idéologie !].
Mme Girard-Toupin précise par ailleurs que les élèves transgenres ou non binaires sont habituellement secondés de professionnels qui les accompagnent dans leur démarche, ce qui « réduit les risques » d’entreprendre une démarche non fondée.
La CSDM pionnière
La commission scolaire de Montréal (CSDM) a été la toute première à adopter des directives qui visent à répondre aux besoins des élèves transgenres, dès 2016.
Depuis, d’autres commissions scolaires ont emboîté le pas, notamment au Lac-Saint-Jean et à Trois-Rivières.
L’an dernier, un guide rédigé en collaboration avec le ministère de l’Éducation a aussi été publié afin de soutenir les élèves transgenres en milieu scolaire.
D’autres changements à venir
Après avoir aménagé 45 toilettes non genrées sur son campus, l’Université Laval a amorcé des travaux qui visent à modifier ses systèmes informatiques et ses documents « pour permettre à toutes les personnes d’être identifiées selon le genre souhaité », indique sa porte-parole Andrée-Anne Stewart.
Des cases additionnelles pourraient être ajoutées sur des formulaires, par exemple.
L’administration universitaire espère terminer ces travaux d’ici deux ans.
Des toilettes neutres dans les cégeps
Dans le réseau collégial, plusieurs établissements ont des toilettes neutres, identifiées comme telles, depuis déjà quelques années.
Ces installations existent dans tous les cégeps de la région de Québec.
Des formations sur la « réalité » des personnes transgenres ont aussi été données dans la majorité des cégeps.
Source : TVA, mais cela pourrait être Radio-Canada, La Presse ou Le Devoir... pourquoi subventionner des médias qui adoptent tous le même point de vue sur cette nouvelle « réalité » ?