vendredi 19 février 2021

Oregon préconise à ses enseignants un cours pour lutter contre le racisme dans l'enseignement des maths (m à j)

Tucker Carlson a abordé ce sujet, parmi d’autres, dans son émission de ce vendredi 19 février consacrée aux formes d’endoctrinement pratiquées dans les écoles américaines : programme BLM, ethno-mathématiques, enfant de 7 ans qui revient de l’école avec un dessin « Trump ne doit pas construire le mur », Google qui surveille les enfants hors de l’école sans le consentement des parents, etc.

Billet originel du 14 février

Dans le cadre du Mois de l’Histoire des Noirs, le ministère de l’Éducation de l’Oregon promeut et encourage ses enseignants à participer à un cours qui compare l’enseignement moderne des mathématiques aux « caractéristiques toxiques de la culture de la suprématie blanche ».

Un bulletin d’information envoyé par le ministère la semaine dernière propose une formation intitulée « Un Chemin vers l’Équité dans l’Enseignement des Mathématiques : Démanteler le Racisme dans l’Enseignement des Mathématiques », auquel les enseignants peuvent participer le 21 février. Le programme cherche à orienter les éducateurs sur la « voie de l’équité en mathématiques » en explorant « les ethnomathématiques » avec « une pédagogie, des pratiques et un programme d’études antiracistes et culturellement pertinents ».

« La culture de la suprématie blanche s’infiltre dans les salles de classe de mathématiques dans les actions quotidiennes des enseignants », indique la description du cours. « Couplée aux croyances qui sont à la base de ces actions, elle perpétue le préjudice éducatif sur les élèves noirs, latinx et multilingues, les privant d’un accès complet au monde des mathématiques ».

La description du cours décrit ensuite la « culture de la suprématie blanche » dans les classes de mathématiques, disant : « Cela renforce l’idée qu’il n’y a qu’une seule bonne façon de faire des mathématiques. L’histoire des mathématiques, de leur colonisation et de ce qui est considéré comme un savoir “acceptable” est riche et complexe. Par conséquent, la manière dont les mathématiques sont enseignées aux États-Unis doit être remise en question, car elle est actuellement centrée sur les méthodes occidentales et eurocentriques de traitement et de connaissance de l’information. Lorsque les étudiants sont tenus d’apprendre de cette manière, soit ils doivent désapprendre les traditions autochtones qu’ils ont apprises pour répondre aux attentes des enseignants, soit ils sont privés de l’apprentissage des mathématiques dans leur histoire ancestrale. Pour les enseignants, le fait d’enseigner comme ils l’ont appris renforce également le droit au confort des enseignants, car il est plus facile de se conformer que de se mettre au défi d’enseigner les mathématiques différemment ».

Le programme insiste pour que les éducateurs « identifient et remettent en question les façons dont les mathématiques sont utilisées pour soutenir les points de vue capitalistes, impérialistes et racistes ». Le programme ajoute qu’« il est assurément faux » de supposer que les mathématiques sont une discipline « objective ».

« Le concept de mathématiques purement objectives est sans le moindre doute faux, et encore moins pour son enseignement », affirme le programme. « Soutenir l’idée qu’il y a toujours de bonnes et de mauvaises réponses perpétue l’objectivité ainsi que la peur d’un conflit ouvert ».

Le cours encourage plutôt les enseignants à « trouver au moins deux réponses qui pourraient résoudre ce problème ». Le cours est également truffé de conseils pour rejeter « l’individualisme » au profit du « collectivisme ».

« Bien qu’il y ait de l’intérêt à ce que les étudiants puissent travailler de manière indépendante, lorsque c’est la seule ou la plus courante des voies d’apprentissage ou de pratique, cela renforce l’individualisme et l’idée que je suis seul », peut-on lire dans le document. « Cela ne valorise pas le collectivisme et la compréhension de la communauté, et favorise les conditions de concurrence et de réussite individuelle, ce qui perpétue l’idée que si un étudiant échoue, c’est parce qu’il ne fait pas assez d’efforts ou qu’il s’en moque ».

La formulation comportait également une attaque apparente contre les pratiques capitalistes.

« Nous ne pouvons pas démanteler le racisme dans un système qui exploite les gens à des fins de profit privé », affirme le document. ‘Si nous voulons démanteler le racisme, alors nous devons construire un mouvement pour une justice économique.’

Le Ministère de l’Éducation de l’Oregon n’a pas répondu immédiatement à une demande de commentaires du Washington Examiner.

Source : Washington Examiner

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La théorie de la « fragilité blanche »

Inde — Rites et prières hindous obligatoires dans les écoles publiques et privées

Au sein du territoire fédéral Dadra et Nagar Haveli et Daman et Diu (comptoir portugais jusqu'en 1961), dans l’ouest de l’Inde, dans toutes les écoles, les élèves de tout niveau auront l’obligation de célébrer le Vasant Panchami (festival hindou qui marque la préparation à l’arrivée du printemps), en vénérant la déesse Saraswati (déesse de la connaissance). 

C’est ce que dispose une circulaire émise par les autorités compétentes et envoyée à toutes les écoles, circulaire qui a créé un malaise parmi les enseignants et les élèves qui ne sont pas de religion hindoue ainsi qu’au sein des instituts privés. Ainsi que l’a appris l’Agence Fides, le United Christian Forum (UCF), organisation qui promeut les droits fondamentaux et civils, a fait appel au gouvernement afin qu’il retire la directive ordonnant d’adorer les divinités hindoues. « La communauté chrétienne de Dadra et Nagar Haveli et Daman et Diu souffre à cause de la directive » a déclaré à Fides A. C. Michael, coordinateur national de l’UCF.

Des élèves lors de la prière d’assemblée après la réouverture des écoles après dix mois de fermeture en raison de l’épidémie de Covid-19, à Hyderabad (État du Télangana), le 1er février 2021.

Suivant la circulaire en question, toutes les écoles, publiques et privées — y compris les établissements chrétiens — doivent organiser le programme de la festivité, rendant hommage à la divinité et présenter ensuite un rapport de conformité accompagné de photographies d’ici le 17 février. La directive comprend la récitation de formules de prières hindoues et des rituels hindous dans toutes les écoles.

La communauté chrétienne voit l’actuelle circulaire comme « une manière de limiter la pratique de sa propre foi et comme une violation de sa liberté ainsi que du droit d’administrer ses propres institutions » souligne A.C. Michael, responsable laïc catholique. La conduite de l’administration — affirme-t-il — « porte gravement atteinte à la liberté de religion et à la liberté d’instituer et d’administrer des institutions éducatives, prérogatives garanties par la Constitution indienne, en tant que garantie pour toutes les minorités religieuses ».

« La communauté chrétienne, pacifique, prie afin que l’Inde continue à prospérer et que le tissu séculaire de notre terre pluraliste demeure intact. Au nom de la communauté, le United Christian Forum demande à l’administration et à la Direction de l’Instruction de retirer immédiatement cette circulaire » note A.C. Michael.

Voici deux ans, la même administration avait tenté de retirer au Vendredi Saint son caractère de festivité officielle. La communauté chrétienne s’était alors adressée à la Haute Cour de Bombay, parvenant à faire révoquer la mesure en question.

Il est pertinent de remarquer qu’en Inde, la constitution limite le gouvernement en ce qui concerne le traitement préférentiel d’une religion quelconque. Dans sa décision historique S.R. Bommai contre Union indienne (1994) la Cour suprême a déclaré que « la tolérance religieuse et l’égalité de traitement entre tous les groupes religieux, la protection de leur vie, de leurs propriétés et des lieux de culte constituent une partie essentielle de la laïcité sanctionnée par la Constitution ».

Les chrétiens indiens rappellent aujourd’hui que, durant la lutte pour l’indépendance de l’Inde, leur contribution est bien connue alors qu’après l’indépendance, ils ont eu un rôle important dans la construction de la nation, fournissant une contribution précieuse aux forces armées, aux chemins de fer, à l’assistance sanitaire et à l’instruction scolaire et universitaire.

Source : Agence Fides 16/02/2021