vendredi 27 août 2010

Les futurs enseignants utilisent Facebook pour se passer les questions aux tests de français

La Presse rapporte que « Exaspérés par le Test de certification en français écrit pour l'enseignement (TECFEE), qu'ils jugent trop difficile, de futurs enseignants québécois ont créé une page Facebook où ils divulguent plusieurs questions de cette épreuve censée être secrète.

À peine 25 % des étudiants au baccalauréat en enseignement réussissent du premier coup le TECFEE. Pour obtenir un brevet d'enseignement, il faut avoir au moins 70 % à cet examen. Avec la page Facebook, les étudiants espèrent « créer une banque de mots pour avoir une bonne note dans la partie vocabulaire » du test. Cette initiative est une épine au pied du ministère de l'Éducation, qui protégeait jusqu'ici jalousement le contenu de cette épreuve. »

Obligatoire depuis l'automne dernier, le TECFEE est composé de deux parties: l'une demande la rédaction d'un texte de 350 mots, et l'autre comprend 60 questions portant sur la syntaxe, la ponctuation, la grammaire et le vocabulaire. C'est cette dernière partie qui fait particulièrement rager les étudiants.

Sébastien étudie pour enseigner au secondaire. Il n'a réussi le TECFEE qu'à sa troisième tentative, après avoir échoué chaque fois à la section « vocabulaire ». « Cet examen, c'est n'importe quoi. On n'évalue pas les compétences en français des futurs profs, dit-il. Dans un de mes examens, on m'a demandé de définir épater le bourgeois et les chiens aboient, la caravane passe. On n'utilisera jamais ces expressions dans notre pratique !» C'est peut-être cette pauvreté de vocabulaire dans la pratique qui est le plus inquiétant...

L'adresse du groupe Facebook :

http://www.facebook.com/group.php?gid=120693951285015&ref=search#!/group.php?gid=120693951285015&v=wall

Extraits du babillard :
Valérie L.  Je viens de faire le TECFEE et voici quelques mots et expressions qu'il y avait: Exubérant, Tenir le cap, paradoxe, "logie" de technologie et géologie, "èdre" de polyèdre.
C'est ce dont je me souviens pour le moment.

Lydia L. Merci beaucoup pour toutes les informations, tous les mots se retrouvant dans mon examen ce matin avaient été mentionnés dans ce groupe! On retrouvait entres autres les mots darne et idiome, mettre les points sur les i, etc. Même les préfixes et les suffixes étaient les mêmes, c'est-à-dire géo, logie et ée. Merci à tous!

Jean-Michel L. Hey !! J'ai fais [sic] mon TECFÉE ce matin, c'était ma première reprise du code linguistique. Nous avons eu les mêmes versions que lors de notre première passation [???]. Alors, tout ce que les gens ont écris [sic] sur ce mur m'a été d'une grande utilité. Toutes les expressions et tous les mots de vocabulaires que j'avais dans mon examens [sic] avaient été mentionnés sur ce mur !! Merci à tous !

Joannie CHaha je vois que je ne suis pas la seul [sic] à être faché[sic] contre ce TECFÉ..... Ce qui me fâche le plus c'est que[sic] le fait que nous avons coulé à 68% Ne fait pas de nous de moins bonne[sic] enseignante[sic].. Dans la vie on n'[sic]a le dictionnaire et jamais on [sic : ne] va utiliser ces expressions et mots !! Bref ce qu'il[sic] nous dise[sic] c'est si tu à[sic] de 70 à 100% et que tu est[sic] un enseignant dans la pédagogie vraiment nul à chier !! Bien tu es engagé avant celle qui peut être la meilleur[sic] dans la pédagogie mais qui à[ic] eu 2 points de moins au tecfé...tsss common [sic]!!

La même Joannie C. juste après l'examen : Merci à tout le monde pour vos réponses ici !! Un gros merci a [sic] jessica également !! LEs mots de vocabulaires[sic] !! IL[sic] y était toute[sic] !!! ENFIN TERMINER[sic] CE FOUTU EXAM xxxxx

Toujours Joannie C. quand elle apprend qu'elle a réussi brillamment son test : ‎;) hihi c'est plus que réussi 56 / 60 !! Bravo à tout le monde et merci également !!!!»

Reportage de Radio-Canada sur la question avec la présidente de l'Association québécoise des professeurs de français, Suzanne Richard.

Entrevue de Mme Pascale Lefrançois, professeure agrégée au département de didactique de l'Université de Montréal, par Michel Desautels.



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Photos en couleurs de l'Empire russe au début du XXe siècle

Les incendies géants de tourbe et de forêt en Russie centrale ont remis cette partie du monde à l'actualité.

Enfants russes sur le flanc d'une colline près d'une église orthodoxe dans les environs du Lac Blanc, Nord de la Russie, 1909.

Il est sans doute intéressant de rapprocher ces images avec celles en couleurs prises entre 1909 et 1912 par le photographe Sergueï Mikhaïlovitch Prokoudine-Gorskii (1863-1944). Pour obtenir ces photographies en couleurs, il utilisa un appareil spécialisé qui prenait trois images en noir et blanc en succession rapide, à l'aide de filtres rouge, vert et bleu, pour ensuite les recombiner.


Femme sarte dans une pourdah à Samarcande en Ouzbékie, environ 1910. Jusqu'à la Révolution de 1917, on nommait Sartes les Ouzbèkes qui vivaient au Kazakhstan.


Vue générale de la cathédrale Nikolaevskii au sud-ouest de Mojaïsk en 1911.

Libéralisation complète ou école de « la République » ?

Ces deux femmes se battent pour l’école. Armelle Nouis (auteur du Collège à bras-le-corps, éditions Des îlots de résistance, 2009) est proviseur dans un lycée professionnel public à Paris (XIIIe), Anne Coffinier est à la tête de la Fondation pour l’école, mouvement qui soutient les établissements hors contrat. Pour elles, un même constat s’impose : le système scolaire, trop uniforme, peine à intéresser les élèves, et à les faire réussir. Mais, lorsqu’il s’agit ensuite de trouver des solutions, tout les oppose.

Pour Armelle Nouis, réformer le système de l’intérieur est possible, et même indispensable, si l’on veut que l’école reste « ce dernier bastion des valeurs de vivre ensemble, de l’effort, du respect de l’autorité ». Anne Coffinier pense, au contraire, qu’il est inutile de chercher à sauver cette lourde machine. Celle qui a pourtant été formée à l’École normale supérieure et à l’Ena, estime qu’il faut « sortir du système, encourager la création de petites structures libres, et oser la diversité des projets pédagogiques ». Nous les avons réunies à la rédaction de La Vie pour un débat sans démagogie, ni langue de bois, en les invitant à répondre aux parents, nombreux à se poser cette question : entre la réussite de ses enfants et le vivre ensemble, faut-il choisir ?


Armelle Nouis et Anne Coffinier lors de leur débat dans les bureaux de La Vie / Photo: Bruno Lévy pour La Vie.


Les réformes de ces dix dernières années n’ont pas résolu les problèmes d’échec scolaire ou d’absentéisme. Est-il encore possible de redresser la barre ?

Armelle Nouis. Tout le monde connaît les solutions, encore faut-il pouvoir les mettre en place. Selon moi, tout ce qui va dans le sens d’une plus grande autonomie des établissements, et d’une prise en charge plus individualisée des élèves, est positif. C’est ce que propose la réforme du lycée...

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États-Unis — une étudiante menacée d'expulsion en raison de ses convictions chrétiennes sur la sexualité et le genre

L’organisation Public Advocate of the United States  signale le cas de cette étudiante de maîtrise en consultation psychosociale à l’Université d’État d’Augusta (UEA) en Géorgie.



Jennifer Keeton, 24 ans, n'a pas l'intention de renier ses convictions chrétiennes.

Il est reproché à Jennifer Keeton, 24 ans, de croire que le comportement homosexuel est immoral, comme le dit la Bible. La demoiselle refuse d’adhérer à la théorie du genre qui prétend que l'identité sexuelle est une construction sociale et personnelle.

Si Jennifer Keeton ne change pas ses « convictions religieuses sur la nature et les comportements humains », elle sera renvoyée de sa formation à l’UEA. Sans diplôme.

Elle a d’ailleurs reçu en mai dernier l’ordre de suivre un véritable programme de rééducation qui requiert son assistance à une « formation de sensibilisation à la diversité » et d’écrire des rapports décrivant les effets de ce programme sur ses croyances.

Toujours dans le cadre de cette rééducation, il lui sera aussi demandé de « travailler à l’augmentation de la visibilité des populations homosexuelles et de leur interaction » avec la société. Assister au défilé de la « gay pride » d’Augusta serait également requis.

Jennifer Keeton a refusé de céder. La jeune femme a obtenu l’aide de l’Alliance Defense Fund, une organisation qui défend la liberté religieuse. Cette dernière a annoncé le 22 juillet dernier qu’elle attaquait en justice l’UEA.

David French, le directeur juridique de l’Alliance Defense Fund juge qu’« il est difficile d’imaginer plus flagrante violation du droit de Jennifer Keeton à la liberté d’expression et de sa liberté de conscience ». Il prévient : « Une étudiante à l’université publique ne devrait pas être menacée d’expulsion parce qu’elle est chrétienne et qu’elle refuse de renoncer publiquement à sa foi. Or, c’est exactement ce qui se passe en l’espèce […] Renoncer à ses croyances religieuses ne doit pas être une condition requise par l’université publique pour obtenir un diplôme. Cette tolérance zéro gauchiste est en vigueur dans beaucoup trop d’universités et cela doit cesser. Le seul crime de Jennifer est d’avoir les convictions qui sont les siennes. »

« En fait, depuis que le Thought Control a été voté par le Congrès en 2009, nous avons constaté une hausse des pratiques discriminatoires à l’encontre des étudiants pro-famille ». James Dobson, le fondateur de la puissante organisation chrétienne évangélique Focus on the family ne craignait-il pas que la mal nommée Loi pour la prévention des crimes haineux (encore connue sous le nom de Loi Matthew Shepard) ne « musèle les croyants qui osent exprimer leurs préoccupations morales et bibliques sur l’homosexualité » ?

Plus tôt dans l’année, à l’Université d’État du Missouri, un professeur tentait de forcer un étudiant à écrire une lettre en faveur de l’adoption par les homosexuels à la législature du Missouri.

L’étudiant se trouvait menacé d’expulsion s’il ne se conformait pas aux vues de son professeur, l’université a reculé lorsque l’Alliance Defense Fund lui a intenté un procès.

L’UEA semble malheureusement déterminée à forcer Jennifer Keeton à se conformer, au nom sans doute de la « sensibilisation à la diversité ». Tous les mêmes au nom de la diversité !

Public Advocate a également lancé une pétition dont les signatures sont adressées au gouverneur de Géorgie, le Républicain Sonny Perdue, lui-même ancien étudiant de l’UEA.

La pétition demande au gouverneur de menacer de cesser de financer l’UEA lors du vote du prochain budget de l’Etat si elle ne permet pas à une étudiante qualifiée de continuer sa formation.

Rencontre avec Jennifer Keeton :




La plainte de Jennifer Keeton (fichier au format .pdf)







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