Après la tournée des radios à Québec pour la promotion de son dernier livre, Mathieu Bock-Côté présent à la libraire de la rue Cartier pour présenter ce dernier essai, a été attaqué et entarté par un jeune homme en béquille portant un bonnet noir. La Vie agricole venue écouter l’un de ses chroniqueurs était présente.
L’homme a paradoxalement crié « fasciste », puis a lancé une tarte comme geste de protestation au discours du célèbre auteur. L’homme a été retenu par les nombreux auditeurs jusqu’à l’arrivée de la police attendue lorsque nous avons quitté les lieux pour écrire ces lignes.
Mathieu Bock-Côté très professionnel après s’être changé a repris le cours de sa conférence
Source : La Vie agricole
Message de Mathieu Bock-Coté sur Facebook
Chers amis, alors l'information circulant très rapidement aujourd'hui, ce n'est pas un secret, j'ai été entarté ce soir dans le cadre d'une causerie que je donnais à la librairie du Quartier, à Québec. Je ne ferai pas semblant de trouver ça drôle : ce ne l'est pas. Je me permets aussi d'ajouter qu'il faut être un petit barbare pour troubler ainsi un événement public ... dans une librairie.
Je me permets quand même de remercier les gens qui s'étaient déplacés pour la soirée et qui sont restés pour la suite de la conférence, le temps qu'on reprenne nos esprits. Malgré tout, c'était un bel événement ! Je remercie aussi les gens de la librairie qui ont été remarquables - quelle belle librairie, d'ailleurs, je vous suggère d'y faire un tour !
Liens vers les entretiens donnés à la radio lors de cette tournée :
À l’émission de Richard Martineau pour parler du livre Le Nouveau Régime.
Entretien à Énergie
Passage à l’émission Duhaime et Drainville à propos de son livre Le Nouveau Régime.
Le plus récent livre de Mathieu Bock-Côté : Le Nouveau Régime (présentation de l’éditeur)
« La démocratie se mondialise, l’identité se diversifie, les mœurs traditionnelles se dissolvent, les sociétés occidentales font pénitence de leurs fautes passées, les minorités sexuelles et culturelles accèdent enfin à la reconnaissance publique et les droits de l’homme refondent intimement et profondément le pacte politique occidental. De gauche, du centre ou de droite, nous communions dans une même célébration de notre époque lumineuse. »
Cette époque, celle du « dépassement » des vieilles contraintes et des préjugés hérités du passé, le discours commun et la propagande des puissants veulent nous la présenter comme l’aboutissement normal de la démocratie moderne, dont les promesses, enfin, seraient sur le point de se réaliser pleinement. Or ce n’est pas du tout ce que pense Mathieu Bock-Côté. Pour lui, le monde qui se met en place depuis un quart de siècle au Québec comme dans l’ensemble de l’Occident, loin de prolonger ou d’accomplir l’histoire qui l’a précédé, marque au contraire une rupture radicale, sinon une « trahison », c’est-à-dire l’abandon pur et simple de ce qui a guidé jusqu’ici nos façons d’être, de penser, de vivre en société, par l’instauration de ce qu’il appelle un nouveau régime, fondé sur une vision entièrement nouvelle de l’homme et de la cité, celle d’un homme coupé de toutes racines, de toute appartenance, soucieux uniquement de son bonheur et de ses droits d’individu, celle d’une cité qui cesse de se voir et d’agir comme communauté politique et culturelle pour n’être plus qu’un rassemblement de consommateurs semblables à tous les consommateurs de la planète.
De ce nouveau régime, Mathieu Bock-Côté propose donc, dans la vingtaine d’essais réunis ici, à la fois un tableau et une critique, en abordant certaines de ses manifestations et certains de ses mythes les plus actuels, de la théorie dite du genre à la prétendue « fin des idéologies », du suicide assisté conçu comme un droit de l’homme à la célébration du « multiculturalisme ».
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