La tradition veut que le 23 février 1455 Johannes Gutenberg parvient à imprimer en série le premier livre en Europe avec des caractères mobiles de métal : la bible de Gutenberg. Il reste aujourd’hui moins de 40 exemplaires de cette bible.
Après plusieurs années de recherche et de travaux, Gutenberg parvient à mettre au point un système lui permettant d’imprimer en série. La bible de Gutenberg se compose alors de pages comportant chacune 42 lignes.
La technique d’impression utilisée par Gutenberg repose sur deux principes qui n’étaient pas en soi nouveaux dans l’histoire de l’humanité :
– impression à partir d’une forme à l’image inversée (c’était déjà le cas de la xylographie) ;
– utilisation de caractères réutilisables (c’était une technique déjà utilisée en Extrême-Orient).
Mais trois innovations au moins ont vu le jour dans la mise en œuvre de ces principes, avec la définition d’un processus d’impression tel qu’il se répandra rapidement dans toute l’Europe, puis à la faveur de l’expansionnisme européen, dans tout le monde :
– la technique de fabrication en série des caractères : Gutenberg a inventé pour cela un moule manuel qui permet une production en série de caractères et conçu un alliage déterminé constitué de plomb, d’étain et d’antimoine ;
– la technique de préparation des formes imprimantes, de la casse au composteur, du composteur à la galée et de la galée au marbre ;
– la technique d’impression avec l’utilisation d’une presse à vis.
Ces innovations n'auraient pas vu le jour sans un contexte économique favorable dont on peut esquisser quelques aspects :
– le développement de la métallurgie (Gutenberg, comme d'autres imprimeurs, était lui-même issu d'un milieu d'orfèvres) ;
– le développement de la technique de fabrication du papier, sans lequel l'impression de centaines d'ouvrages n'aurait pas été possible (le parchemin n'aurait pas pu y suffire) ;
– le développement d'un réseau de banquiers susceptibles d'assurer les financements nécessaires pour la production en masse de livres.[Cf. « l’éthique capitaliste/bancaire protestante » était déjà très largement pratiqué par les catholiques au Moyen Âge. ]
Après plusieurs années de recherche et de travaux, Gutenberg parvient à mettre au point un système lui permettant d’imprimer en série. La bible de Gutenberg se compose alors de pages comportant chacune 42 lignes.
La technique d’impression utilisée par Gutenberg repose sur deux principes qui n’étaient pas en soi nouveaux dans l’histoire de l’humanité :
– impression à partir d’une forme à l’image inversée (c’était déjà le cas de la xylographie) ;
– utilisation de caractères réutilisables (c’était une technique déjà utilisée en Extrême-Orient).
Mais trois innovations au moins ont vu le jour dans la mise en œuvre de ces principes, avec la définition d’un processus d’impression tel qu’il se répandra rapidement dans toute l’Europe, puis à la faveur de l’expansionnisme européen, dans tout le monde :
– la technique de fabrication en série des caractères : Gutenberg a inventé pour cela un moule manuel qui permet une production en série de caractères et conçu un alliage déterminé constitué de plomb, d’étain et d’antimoine ;
– la technique de préparation des formes imprimantes, de la casse au composteur, du composteur à la galée et de la galée au marbre ;
– la technique d’impression avec l’utilisation d’une presse à vis.
Ces innovations n'auraient pas vu le jour sans un contexte économique favorable dont on peut esquisser quelques aspects :
– le développement de la métallurgie (Gutenberg, comme d'autres imprimeurs, était lui-même issu d'un milieu d'orfèvres) ;
– le développement de la technique de fabrication du papier, sans lequel l'impression de centaines d'ouvrages n'aurait pas été possible (le parchemin n'aurait pas pu y suffire) ;
– le développement d'un réseau de banquiers susceptibles d'assurer les financements nécessaires pour la production en masse de livres.[Cf. « l’éthique capitaliste/bancaire protestante » était déjà très largement pratiqué par les catholiques au Moyen Âge. ]