mercredi 29 novembre 2023

Noël est discriminatoire systémiquement selon la Commission canadienne des droits

Les députés de tous les partis politiques ont fait front commun mercredi pour dénoncer la Commission canadienne des droits de la personne, qui affirme que Noël est une fête discriminatoire à l’égard des minorités religieuses.  


 
«Honnêtement, au Québec, on va continuer de fêter Noël et on s’excusera pas de fêter Noël au Québec!» a pesté le ministre Simon Jolin-Barrette, après un vote des parlementaires québécois.

Les élus de l’Assemblée nationale se sont portés à la défense de la Fête de la nativité et ont adopté à l’unanimité une motion dénonçant l’organisme fédéral, qui estime que les jours fériés liés au christianisme comme Noël et Pâques représentent un exemple évident de «discrimination religieuse systémique». Plus encore, la Commission juge que cette «discrimination à l’égard des minorités religieuses au Canada est ancrée dans l’histoire du colonialisme au Canada».

Une motion envoyée au père Noël

Les politiciens de toutes les formations politiques ont tenu à affirmer haut et fort mercredi que Noël est une «tradition» célébrée au Québec depuis plusieurs générations. Ils ont d’ailleurs invité tous les Québécois «à s’unir» durant la période des Fêtes.

Ironiquement, la motion a été envoyée non seulement au Parlement d’Ottawa et à la Commission canadienne des droits de la personne, mais aussi au père Noël.

Noël n’est pas raciste

Le ministre responsable de la lutte contre le racisme, Christopher Skeete, n’a pas mâché ses mots lui non plus pour décrier la position de l’organisme de surveillance des droits de la personne au niveau fédéral.

«La Commission essaie de dire aux Canadiens et par extension aux Québécois que Noël, c’est raciste. Moi, je ne le pense pas et je pense que les Québécois sont avec moi», a-t-il lancé, au sortir du Salon bleu.