Zemmour : « On accuse les gens de racisme, car ils veulent conserver leur identité. C’est un abus de langage et un scandale politique […] On n’a pas à imposer aux Hongrois l’idéologie LGBT ».
Éric Zemmour sur la polémique entre l’Union Européen et la Hongrie sur la communauté LGBT : « Ce ne sont pas les valeurs européennes que défend l’Union, mais les valeurs de l’idéologie diversitaire ».
« La commission et la Cour européenne avec leur conception fédéraliste s’attaquent aux nations et dépassent leurs compétences Nous sommes passés du marché commun économique à un moralisateur qui se mêle de tout. [LGBT, immigration.] Quand les arrêtons-nous ? »
Quelques jours avant (15 juin) : « Les “valeurs de la République”, ça ne veut rien dire. Les valeurs de la république en 1880 n’ont rien à voir avec celles d’aujourd’hui ! Les “valeurs de la République” aujourd’hui, c’est la propagande LGBT, féministe, écologiste… »
Le parlement hongrois (ci-dessus à gauche) a adopté la semaine passée une loi pour renforcer la protection des mineurs et lutter contre la pédophilie. La loi interdit, notamment, le fait de montrer de la pornographie aux mineurs (âgés de moins de 18 ans) et de promouvoir l’homosexualité ou le transgenrisme auprès de ceux-ci.
Renforcement de la protection des mineurs
La mesure, proposée par le parti Fidesz du Premier ministre Viktor Orbán, interdit explicitement « le contenu qui dépeint la sexualité de façon explicite ou qui encourage ou montre des déviations de l’identité du sexe de naissance, [comme] le changement de sexe ou l’homosexualité ».
Cette loi de « renforcement des mesures contre les délinquants pédophiles et modifiant certaines lois pour protéger les enfants », déposée par le président du groupe parlementaire du Fidesz Máté Kocsis, vise notamment à mettre en place un registre national « consultable des personnes ayant commis des infractions sexuelles contre des enfants » dont le but est d’« empêcher les pédophiles de se rapprocher à nouveau des enfants » et donc de prévenir la récidive. Comme M. Kocsis l’a déclaré, l’idée directrice de cette loi est que « les enfants ont besoin d’être protégés et [que] les agresseurs doivent être frappés plus durement ». « Il n’y a aucune excuse pour les actes pédophiles. Ils doivent faire l’objet de représailles avec les peines les plus sévères, quelle que soit la manière dont ils sont commis », a-t-il ajouté.
De son côté, le Jobbik, principal parti de l’opposition — parfois catalogué d’extrême droite — a fait savoir qu’il voterait en faveur de la loi présentée par le Fidesz, tout en promettant de l’amender en temps et en heure. Balázs Ander, qui était l’orateur principal du Jobbik lors du débat général, a déclaré avant la présentation des amendements du parti gouvernemental que le Jobbik soutiendrait chaque proposition anti-pédophile et chaque renforcement de la loi « du premier au dernier mot ». En fait, il a même proposé la castration chimique et le traitement médicamenteux des pédophiles. Avant le vote, le Jobbik a clairement indiqué que si l’opposition est au gouvernement en 2022, il supprimera de la loi les articles concernant les homosexuels et les transsexuels, mais conserverait ceux liés à la pédophilie.
Interdire la propagande homosexuelle à destination des enfants
La loi que le Fidesz a fait adopter prévoit ainsi de durcir les peines pour les actes :
- commis à l’encontre d’enfants de moins de douze ans,
- commis par des fonctionnaires,
- commis avec harcèlement ou violence,
- commis par des récidivistes.
Ce qui a suscité le boycottage de l’opposition de gauche et la mobilisation de la militance LGBT, c’est que, pour protéger les mineurs, cette loi vise aussi à interdire et réprimer le militantisme homosexuel auprès des enfants. Ainsi, la promotion et l’affichage — y compris de manière indirecte par la publicité —, vis-à-vis de mineurs, de l’homosexualité ou des pratiques de « changement de sexe » seront interdits. En conséquence, toute propagande LGBT sera totalement exclue des établissements scolaires.
Dans l’exposé des motifs de l’amendement proposé lors de son dépôt, il était précisé que les représentants de certaines organisations lors de ces sessions, dans le cadre de leurs activités d’éducation antidiscriminatoire, « cherchent à influencer le développement sexuel des enfants par le biais de ce qu’ils appellent un “programme de sensibilisation”, ce qui pourrait causer un préjudice grave au développement physique, mental et moral des enfants ». À l’avenir, des sanctions seront imposées, en tant qu’infraction pénale, si l’institution concernée ou les personnes fournissant les informations ne respectent pas les conditions légales.
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