La décision du gouvernement d'imposer des cours d'anglais intensifs en sixième année continue de semer la controverse. Le plus important regroupement d'enseignants au Québec, la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE), craint pour la réussite des élèves dans les autres matières.
Notons d'une part qu'aucune étude n'a montré qu'il existait un besoin réel qui doivent pousser à tenter de bilinguiser tous les enfants du Québec à cet âge, ni que ces cours intensifs seront vraiment plus efficaces plutôt que de meilleurs cours à un âge plus avancé (voir ce qu'en pense un linguiste), ni bien sûr quel serait l'impact de ces cours sur les mauvais résultats des élèves québécois en lecture dans leur langue maternelle et en sciences, matières qui seront sacrifiées puisque le temps consacré aux études n'est pas extensible.
Selon la Fédération des syndicats de l'enseignement, l'obligation de consacrer la moitié de l'année scolaire des élèves de sixième année à l'anglais risque de compromettre la réussite de ceux qui sont déjà en difficulté. L'enseignement intensif de l'anglais devrait retrancher 400 heures par année aux autres matières.
La présidente de la Fédération des syndicats de l'enseignement, Manon Bernard, croit que le projet du gouvernement Charest est un pari risqué. « Ce n'est pas parce que j'enseigne en sixième année que mes élèves sont au niveau de sixième année. On a des élèves qui ont des retards importants de deux ou trois ans parfois. » Manon Bernard ajoute que les services de soutien aux élèves de sixième année sont souvent déficients dans les écoles.
La Fédération des syndicats de l'enseignement, qui représente 60 000 membres, a mené une consultation auprès des professeurs d'anglais et de sixième année au cours des derniers mois pour connaître leurs préoccupations. Les enseignants déplorent ne pas avoir été consultés en marge des changements proposés par le gouvernement. Ils craignent aussi une pénurie de professeurs d'anglais et une surcharge de travail.
La Fédération des syndicats de l'enseignement entend faire valoir sa position officielle lundi par voie de communiqué.
Rappelons que le gouvernement Charest prévoit que l'anglais intensif sera obligatoire pour tous les élèves de sixième année d'ici l'année scolaire 2015-2016.
Notons d'une part qu'aucune étude n'a montré qu'il existait un besoin réel qui doivent pousser à tenter de bilinguiser tous les enfants du Québec à cet âge, ni que ces cours intensifs seront vraiment plus efficaces plutôt que de meilleurs cours à un âge plus avancé (voir ce qu'en pense un linguiste), ni bien sûr quel serait l'impact de ces cours sur les mauvais résultats des élèves québécois en lecture dans leur langue maternelle et en sciences, matières qui seront sacrifiées puisque le temps consacré aux études n'est pas extensible.
Selon la Fédération des syndicats de l'enseignement, l'obligation de consacrer la moitié de l'année scolaire des élèves de sixième année à l'anglais risque de compromettre la réussite de ceux qui sont déjà en difficulté. L'enseignement intensif de l'anglais devrait retrancher 400 heures par année aux autres matières.
La présidente de la Fédération des syndicats de l'enseignement, Manon Bernard, croit que le projet du gouvernement Charest est un pari risqué. « Ce n'est pas parce que j'enseigne en sixième année que mes élèves sont au niveau de sixième année. On a des élèves qui ont des retards importants de deux ou trois ans parfois. » Manon Bernard ajoute que les services de soutien aux élèves de sixième année sont souvent déficients dans les écoles.
La Fédération des syndicats de l'enseignement, qui représente 60 000 membres, a mené une consultation auprès des professeurs d'anglais et de sixième année au cours des derniers mois pour connaître leurs préoccupations. Les enseignants déplorent ne pas avoir été consultés en marge des changements proposés par le gouvernement. Ils craignent aussi une pénurie de professeurs d'anglais et une surcharge de travail.
La Fédération des syndicats de l'enseignement entend faire valoir sa position officielle lundi par voie de communiqué.
Rappelons que le gouvernement Charest prévoit que l'anglais intensif sera obligatoire pour tous les élèves de sixième année d'ici l'année scolaire 2015-2016.
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