dimanche 23 avril 2023

Ukraine — le 23 avril 1943, le massacre des civils Polonais de Yanova Dolina par les Ukrainiens nationalistes

Le 23 avril 2023 marque le 80e anniversaire du massacre de Yanova Dolina, organisé par les nationalistes ukrainiens de Bandera pendant les massacres des Polonais de Volhynie. Les historiens estiment qu’à cette occasion jusqu’à 100 000 civils polonais ont été tués.

Yanova Dolina (photo ci-dessous) était une cité ouvrière modèle construite dans les années 1930 par les Polonais près d’une carrière de basalte.

Rue de Yanova Dolina (la vallée de Jean)

Contexte historique, l’entre-deux-guerres

Québec — Amérindiens veulent être éduqués en anglais, refusent plus de français au nom des « droits ancestraux »

Radio-Canada (l’information « impartiale » à les croire) a pondu un long article ampoulé et touffu où l’on apprend que « Les chefs de l’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador (APNQL) et du Conseil en éducation des Premières Nations (CEPN) ont déposé, jeudi, une contestation de la Loi sur la langue officielle et commune du Québec, le français, puisqu’elle porte, selon eux, atteinte aux droits ancestraux dont sont titulaires les peuples autochtones. »

Les chefs de l’APNQL ont annoncé le 20 avril le dépôt d’une contestation judiciaire devant la Cour supérieure du Québec. Ils demandent également un contrôle judiciaire visant 14 articles de la Charte de la langue française.

La loi visée impose trois (3) cours de français aux étudiants inscrits dans les cégeps anglophones. C’est apparemment trop. Au nom de leurs droits ancestraux d’assimilés à l’anglais par le fédéral, les autochtones au Québec n’en veulent apparemment pas.

Au Québec, près de la moitié des communautés ont pour deuxième langue l’anglais, après leurs langues autochtones qui sont d’ailleurs toutes elles-mêmes en danger.

On ne voit pas en quoi apprendre plus de français menacerait plus ces langues… Au contraire, une concurrence entre les langues européennes pourrait aider ces langues à mieux s’en tirer.

De manière cryptique et sans plus d’explication, la SRC reproduit ces paroles de John (pas Jean) Martin, le chef de Gesgapegiag [Gaspésie] et membre du Comité des chefs du CEPN : « La loi 14 restreint l’accès aux études supérieures en anglais aux jeunes qui remplissent certains critères précis, qui ne s’appliquent pas à tous les jeunes de nos communautés. Ceux-ci ne devraient jamais avoir à choisir entre apprendre le français pour avoir accès aux études supérieures ou entretenir la connaissance de leur langue autochtone ». 
 
Quels sont ces critères ? En quoi l’accès aux études supérieures en anglais préserve-t-il les langues amérindiennes ? Sous-entend-il qu’il y a des cours en langue autochtone dans ces cégeps anglophones ? Si c’est le cas, Québec pourrait facilement en intégrer dans les cégeps francophones. A-t-il fait une demande dans ce sens ?
 
Soulignons que la loi 96 prévoit que dans le cas où un étudiant dans un cégep anglophone ne serait pas capable de suivre trois cours de son cursus en français, il peut les remplacer par trois cours de français…
 
Comme le rappelle Jean-François Lisée, « En ce moment, les élèves autochtones dont la seconde langue [souvent désormais la première] est l’anglais font leur parcours secondaire en anglais, où l’on trouve des cours de français comme condition d’obtention du diplôme secondaire. Les meilleurs d’entre eux, qui vont au cégep en anglais, doivent aussi pour l’instant réussir deux cours de français pour être diplômés. Cela n’a jamais été vu auparavant comme culturellement génocidaire. Avec le projet de loi 96, ils devront réussir cinq cours de français plutôt que deux. Donc, deux cours, c’est bien, mais cinq cours, cela dissout votre culture et arrache vos racines. »

Maton de Panurge — Quand les médias se font les limiers du pouvoir pour dénicher les « thérapies de conversion »

Billet du carnet d’Augustin Hamilton qui se penche sur le rôle des journalistes comme exécuteur et homme de main du progressisme fait Loi, les matons de Panurge comme les nommait Philippe Murray

Un article du journal Métro nous apprend que des journalistes de cette feuille de chou se sont présentés auprès d’églises protestantes comme des personnes mal à l’aise avec leur « orientation sexuelle » et cherchant une solution à cet égard, afin de découvrir si elles offraient des « thérapies de conversion » — illégales au Canada, et davantage au Québec.

Selon Métro :
Des églises offrent des thérapies de conversion pour les personnes LGBTQ+ à Montréal, un an après l’adoption de la loi canadienne les interdisant. Des journalistes de Métro ont enquêté sur ces églises en prétendant vouloir changer d’orientation sexuelle et ont obtenu l’une de ces thérapies qui s’apparentent à un exorcisme.
Notez que lesdits journalistes n’ont pas hésité à mentir pour débusquer les fournisseurs de « thérapies de conversion », mais que l’article de Métro ne se gêne pas pour mettre en relief que ces églises ont nié avoir fourni des « thérapies », lorsqu'ouvertement interrogés par le journal. Oh ! tant qu’à y être, pouvez-vous me dire quand les journalistes cessent de mentir afin que je sache s’ils disent vrai dans leur article…

Mais qu’est-ce qu’une « thérapie de conversion » ? « Thérapie de conversion » est le terme employé par la Loi C-4 du Canada et la Loi 70 au Québec pour désigner toute tentative de changer ou réprimer l’« orientation sexuelle », l’« identité de genre » ou l’« expression de genre » d’une personne. Cependant, les deux lois s’entendent pour n’interdire que les « thérapies de conversion » visant à « amener une personne à changer son orientation sexuelle, son identité de genre ou son expression de genre ou encore à réprimer les comportements sexuels non hétérosexuels », pour citer la loi québécoise. Pourquoi donc ne pas interdire les « thérapies » ayant pour but de rendre une personne homosexuelle ?

Les « thérapies » par lesquelles les espions de Métro sont passés consistaient en prières prononcées par le pasteur de l’église qu’ils sollicitaient, et en quelques conseils.

Un des journalistes (toujours sous le masque du mensonge…) a contacté un pasteur, prétendant qu’il voulait aider son petit frère à se défaire de son « orientation sexuelle », amenant le pasteur Karl DeSouza à révéler qu’il connaîtrait des groupes de soutien pour une telle personne, selon Métro :
    Le pasteur a proposé de mettre le jeune homme en contact avec des groupes de soutien situés à différents endroits au Canada, dont certains à Montréal. Ces groupes seraient composés de « frères et sœurs chrétiens » qui sont « aux prises avec l’homosexualité » et qui pourraient témoigner de la façon dont ils « surmontent cela ».

    « Vous n’êtes pas seul », lui a-t-il assuré. « Une fois que j’aurai pris contact avec ces gens, ils me mettront dans le réseau où ils me donneront d’autres contacts. »

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