dimanche 29 janvier 2023

15 janvier 2016 — Six travailleurs humanitaires québécois tués par des islamistes

Le 15 janvier 2016, un commando jihadiste attaquait un hôtel et un restaurant de la capitale de ce pays d’Afrique, Ouagadougou, faisant des dizaines de victimes. Parmi elles, six Québécois, dont quatre membres d’une même famille de Lac-Beauport.

Aucune cérémonie officielle n’est venue commémorer ce massacre. Les médias n’ont pas marqué le souvenir de cette attaque haineuse.

Yves Carrier, Gladys Chamberland, Maude Carrier et Charlelie Carrier étaient partis pour aider au Burkina Faso. Ils étaient accompagnés de Louis Chabot et Suzanne Bernier. Le groupe y était pour aider des communautés dans le besoin, notamment en participant à la construction d’une école.

Les six victimes


En plus de bouleverser les proches des victimes, la tragédie avait également touché le milieu de la coopération internationale. 

En 2016, l’Assemblée nationale avait décrété le 15 janvier Journée nationale du vivre-ensemble. Une date choisie à la mémoire des disparus. 
 
Par contre, François Legault a produit ce gazouillis ce 29 janvier. Sans droit de commenter.

 
 

Le Parti conservateur du Canada courtise les immigrés et pense que l'immigration de masse est une solution

Nous l’avions déjà mentionné : Pierre Poilièvre courtise le vote immigré. Notons que le chef du Parti conservateur du Canada serait élu Premier ministre selon deux sondages si des élections avaient lieu aujourd’hui.

Non seulement Poilièvre tente-t-il de séduire les Néocanadiens, mais il dit qu’il pense que l’immigration serait la solution aux difficultés. C’est un avis « original » quand on sait que la majorité des économistes pensent que l’immigration n’est pas du tout une solution miracle et que la crise du logement qui frappe le Canada au premier chef est en partie due à l’immigration de masse actuelle.

Le passage (obséquieux apparemment) de Poilièvre à une radio sikhe a suscité cette réaction colorée de la part d'un chroniqueur nationaliste :  

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Version Odysee 

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« Choisir entre l’État-providence et l’ouverture des frontières »

Un quinquagénaire trans qui se dit « une princesse des glaces » participe à la cérémonie de patinage

Championnats d’Europe de patinage artistique 2023 à Espoo en Finlande.

Les cérémonies d’ouverture de l’événement présentent une performance solo de Minna-Maaria Aktikainen, un quinquagénaire qui a décidé qu’il était en fait une charmante « princesse des glaces ». Veuillez regarder la vidéo pour voir comment cela s’est passé.

 

Passion Patinage résume la chose ainsi : « Le drapeau finlandais est porté par Minna-Maaria Antikainen, patineuse transgenre, ce qui je pense est une première. Combien de pays auraient eu cette ouverture d’esprit ? »

La Russie et la Biélorussie ont été interdites de participer à ce championnat. L'or y a été remporté par la Russe Anastasia Goubanova qui concourt sous les couleurs de la Géorgie depuis 2021.

Aux États-Unis, les étudiants désertent les universités

Déjà affaiblies par la crise sanitaire, les universités américaines voient leur nombre d’inscrits chuter progressivement. Selon un rapport du centre de recherche de l’ONG National Student Cleainghouse (NSCRC), publié en octobre dernier, le nombre d’étudiants inscrits a diminué de 1.1% par rapport à 2021.

Ce n’est pas la première fois que l’enseignement supérieur aux États-Unis perd des recrues: cette diminution est observée pour la troisième année d’affilée . En premier cycle, notamment, le nombre d’inscrit a chuté d’environ 7% depuis trois ans. En 2019, le nombre d’étudiants avait déjà baissé de 11% (soit environ 2 millions en moins) par rapport à 2011. Autre donnée conséquente: sur les près de 4000 établissements de l’enseignement supérieur, environ 200 ont fermé leurs portes au cours des 10 dernières années.

Version Rumble (Rumble est censuré en France)


L'historien (Stanford) Victor Davis Hanson sur le sujet

Version Odysee


L'historien (Stanford) Victor Davis Hanson sur le sujet

Travailler plutôt que de multiplier les années universitaires

Cette désertion progressive a plusieurs explications. D’abord, le coût exorbitant des études aux États-Unis. Les universités publiques coûtent entre 10.000 et 26.000 dollars par an aux étudiants, quand les universités privées demandent en moyenne 30.000 dollars. Les frais de scolarité des établissements les plus prestigieux, comme Harvard, Columbia et Stanford, peuvent atteindre les 60.000 dollars, selon le Times Higher Education. Des sommes colossales, qui font souvent l’objet d’un prêt étudiant et que les concernés mettent parfois plusieurs décennies à rembourser. 

Résultat: les Américains tendent à se passer de diplômes. D’après un sondage Gallup, en 2013, 70% des Américains estimaient «très important» d’obtenir ce sésame contre seulement 50% en 2019, explique L’Express . La principale hypothèse, soulevée par la presse américaine, est l’attractivité du marché du travail pour les étudiants. Avec un taux de chômage assez bas et des salaires en augmentation, les jeunes préfèrent travailler rapidement plutôt que de multiplier les années à l’université.

Les petites universités sont davantage concernées

Si les établissements les plus réputés comme Yale, Stanford ou Harvard sont peu concernés, les plus petits et moins onéreux sont particulièrement touchés. Pour continuer à attirer les candidats, certains diminuent leurs frais de scolarité, ce qui réduit de facto leurs budgets.

En conséquence, le nombre de professeurs ou l’offre de cours diminuent et les universités deviennent moins attractives. À l’instar de John Hopkins, université privée qui rayonne dans tout le pays pour ses enseignements en médecine et ses travaux de recherche. L’établissement qui prévoyait un excédent de 72 millions de dollars pour 2022 table finalement sur une perte nette de plus de 100 millions de dollars, relève la radio américaine NPR. Des chiffres inquiétants qui forcent les universités à s’adapter en développant notamment leurs cours en ligne. 

Des petites universités conservatrices voient, toutefois, affluer les demandes d'inscription. C'est le cas par exemple de Hillsdale College qui n'a jamais accueilli autant d'étudiants en 2021 et 2022 et qui n'a jamais été aussi sélectif dans son choix de candidats.

Sources : Figaro étudiant et Daily Wire

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