mardi 13 novembre 2012

Québec — Scolarisés mais analphabètes


1,3 million de Québécois de 16 ans et plus éprouvent de graves difficultés à lire et écrire.

36 % des jeunes de 16 à 25 ans sont analphabètes.

Le taux de décrochage au Québec oscille entre 20 et 30 % depuis 20 ans.

Source Le Devoir avec article sur le sujet





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L'Histoire du Québec pour les nuls


L'historien et professeur montréalais Éric Bédard raconte la grande aventure du Québec dans L’Histoire du Québec pour les nuls, nouveau tome de cette collection à succès, à couverture jaune, reconnue pour le caractère à la fois intelligent et ludique de ses ouvrages.

Dans cet ouvrage préfacé par Jacques Lacoursière, Éric Bédard a vulgarisé toute l’histoire du Québec, des origines à nos jours, faisant redécouvrir les événements et les personnages marquants de la Belle Province. Chapitre après chapitre, il raconte, en termes clairs, les débuts de la colonie, la conquête, la répression des Patriotes, la Confédération, la Crise, la Deuxième Guerre mondiale, la Révolution tranquille, l’accord du lac Meech, les années Bouchard... terminant avec l’arrivée au pouvoir de Pauline Marois.

Ce travail colossal, très fouillé, ponctué d’anecdotes vraiment intéressantes, représente l’ouvrage parfait pour rafraîchir ses connaissances et en acquérir d’autres.

Éric Bédard a pensé aux nouveaux arrivants, mais aussi aux Québécois qui trouvent que les notions de leurs cours d’histoire du Québec sont bien loin... « Ils vont voir avec ce livre les grandes lignes, les grandes dates, les grands repères. L’index à la fin est bien pratique... », dit-il en entrevue.

« Je m’adresse à la fois aux Québécois qui veulent avoir une synthèse digeste, simple, compréhensible, abordable. Écrire des chroniques dans le Journal m’oblige à être le plus clair possible, en 600 mots, tandis qu’à l’université, parfois, on se parle entre nous... on a notre langage, nos concepts. L’exercice du Journal m’a amené à cette clarté, j’espère. J’ai voulu faire un récit clair, simple, factuel, collé sur la chronologie, qui va du début jusqu’à aujourd’hui. »

Être à jour

Son défi ? Faire le trait d’union entre le grand public, qui veut aller à l’essentiel, et les recherches les plus à jour en histoire, sans que cela paraisse et que ce soit fastidieux. « C’est mon métier. Je suis au courant des dernières parutions. J’ai essayé d’avoir un livre le plus à jour possible sur ce que les chercheurs savent de l’histoire du Québec, en 2012, et rendre ça digeste pour le grand public. L’état actuel du Québec est aussi dans ce livre. C’est pour cela que les éditions First voulaient un historien. J’ai été très honoré que Jacques Lacoursière accepte de préfacer le livre. »

Il a adoré prendre part à l’aventure. « Je sors de cette expérience en ayant enfin l’impression que j’ai parcouru toute l’histoire de mon pays. Quand on fait un doctorat, on nous demande de se spécialiser. Le livre m’a obligé à ramasser, en 400 pages, toute l’histoire du Québec. Ça a été pour moi un exercice de synthèse extraordinaire. Une grande chance. »

Miracle

Éric Bédard a réalisé que rien n’était acquis pour le Québec. « C’est quasiment un miracle qu’on soit encore là. Quand vous regardez les débuts... mon dieu que ça a été chaotique, compliqué... », observe-t-il en faisant référence à l’arrivée des Français, à la fondation de la colonie, à la menace iroquoise, à la Conquête, à la Rébellion. [Note du carnet : recette de la survie : une natalité très importante pendant près de trois siècles ainsi qu'une cohésion culturelle et géographique]

« Je pense que l’histoire devrait nous rassembler. Ça ne devrait pas être une chicane partisane. Qu’on soit libéral ou péquiste ou autre, on est tous des Québécois. On a tous cette histoire commune, qui est à bien des égards impressionnante, admirable. On devrait travailler à mieux la transmettre – dans la famille, à l’école, dans les livres. Ça devrait nous rassembler, pas nous diviser. »

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