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jeudi 29 août 2024
La gauche n’est pas du tout majoritaire, mais elle est dominante
Sarah Knafo, députée française (Reconquête!) au Parlement européen sur Europe 1:
La gauche n’est pas du tout majoritaire dans le pays, mais elle est dominante. Parce qu’elle a pris le pouvoir dans l’université, l’école, la justice, les médias, l’administration, etc.
Il faut le lui retirer.
La gauche n’est pas du tout majoritaire dans le pays, mais elle est dominante. Parce qu’elle a pris le pouvoir dans l’université, l’école, la justice, les médias, l’administration, etc.
— Sarah Knafo (@knafo_sarah) August 29, 2024
Il faut le lui retirer. pic.twitter.com/wIRgrnnXXp
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Université anglophone Concordia : baisse de 10 % du nombre de nouveaux étudiants inscrits cet automne
Globalement, l’université rapporte une baisse d’un peu moins de 10 % du nombre de nouveaux étudiants inscrits cet automne.
En réduisant ses dépenses de 36 millions de dollars, l’université anglophone espère limiter son déficit à 35 millions de dollars d’ici la fin de l’année en cours, sans quoi celui-ci s’élèvera à 79 millions de dollars.
Dans ce contexte, elle n’aura pas le choix de « changer son plan de match » pour le recrutement de futurs étudiants, affirme Graham Carr, recteur de l'université anglophone.
Par courriel, l’autre université anglophone de Montréal, McGill, a fait savoir qu’elle ne partagerait pas les données de ses inscriptions avant le mois d’octobre.
À partir de l’automne, les étudiants canadiens en provenance d’autres provinces devront débourser 12 000 $ au lieu de 9000 $ par année pour étudier dans une université anglophone québécoise.
Annoncée l’an dernier, la mesure avait été vivement dénoncée par McGill et Concordia, Bishop’s s’étant vu accorder une exemption après avoir fait valoir qu’une telle hausse mettrait en péril sa survie.
Avec ce changement, Québec espère freiner le déclin du français et corriger un déséquilibre entre le financement des universités anglophones et francophones.
Concordia espérait limiter la baisse des inscriptions en offrant jusqu’à 4000 $ en soutien financier aux étudiants canadiens non québécois au premier cycle. Mais l’effet a été limité, affirme Graham Carr.
C’était très difficile de faire passer le message aux étudiants. Quand l’annonce [de la hausse] a été faite, c’était trop tard, beaucoup d’étudiants avaient déjà pris leur décision [de ne pas s’inscrire].
Ce n’est pas nouveau : Concordia observe une baisse « historique » de ses inscriptions depuis la pandémie. Une situation qui préoccupe ses professeurs.
Questionné sur la possibilité que l’offre de cours soit réduite, Graham Carr a fait valoir que l’administration « faisait le plus possible pour protéger la vie académique ».
« On concentre les compressions dans d’autres secteurs, mais c’est certain que nous serons beaucoup plus stricts sur l’application du nombre minimum d’étudiants requis pour qu’un cours se tienne, par exemple », dit-il.
Baisse chez les étudiants étrangers
D’autres facteurs ont pu avoir contribué à la baisse du nombre d’étudiants étrangers, nuance Graham Carr, citant notamment de nouvelles règles d’immigration au niveau fédéral.
À compter de l’automne, les étudiants étrangers devront débourser un tarif plancher de 20 000 $, somme sur laquelle Québec percevra environ 3000 $.
Depuis 2018, les universités pouvaient leur facturer ce qu’elles souhaitaient, et conserver l’argent.
Comme McGill, Concordia a intenté une poursuite contre le gouvernement pour qu’il revienne sur sa décision d’augmenter les tarifs imposés aux étudiants non québécois.
En juillet, un juge de la Cour supérieure a rejeté la demande soumise par Concordia de retarder la hausse des droits de scolarité.
L’Université plaidera sur le fond de la cause devant les tribunaux à l’automne.
Concordia en chiffres
Pour l’année 2023-2024
- 35 800 étudiants au premier cycle
- 9600 étudiants au deuxième cycle
- 66,6 % des étudiants sont québécois
- 23,4 % des étudiants proviennent de l’international
- 10 % des étudiants sont issus du reste du Canada
- Les principaux visas des étudiants internationaux : Inde (24,5 %), Iran (14,8 %), France [ils viennent donc ici étudier en anglais !] (11,1 %) et Chine (7 %)
- 630 millions de dollars
- 665 millions de dollars
Ontario — Nouvelles manifestations d'étudiants internationaux ayant échoué leurs examens
Tout comme les manifestations qui ont eu lieu devant l'université Algoma de la ville plus tôt cette année, des dizaines d'étudiants inscrits au St. Clair College of Applied Arts and Technology - un établissement géré en partenariat avec un collège privé d'enseignement professionnel appelé Ace Acumen Academy - affirment que leur école les a « fait échouer sans raison ».
Les étudiants, dont certains ont lancé des appels vidéo qui ont été traduits en anglais sur X et d'autres plateformes, disent qu'ils « ne peuvent pas tolérer » les résultats de leur dernier examen final, car ils n'ont « pas le temps de travailler et d'étudier à nouveau ».
Alors que l'appel à l'aide s'adressait principalement à la communauté pendjabie locale, des centaines d'habitants se sont exprimés sur le sujet, beaucoup d'entre eux pointant du doigt les collèges « usines à diplômes » et les différents niveaux de gouvernement concernant la situation du programme national destiné aux étudiants étrangers.
#BREAKING Some 200 students at St. Clair College (Ace Acumen Academy in Brampton ON) are protesting over failed grades and asking the Punjabi community for support.
— sammy (@sammy_canada) August 26, 2024
ENGLISH translation of the video below, from someone who understands it (not me)
(🧵1/5) pic.twitter.com/rEvmWGEKrh
Beaucoup demandent également que ces étudiants, et les étudiants en général, assument davantage la responsabilité de leurs propres résultats scolaires.
« Nous avons échoué à nos cours, mais nous exigeons qu'ils nous fassent passer pour que nous puissions être non qualifiés dans le domaine que nous avons étudié », a déclaré une personne dans son propre résumé de la situation.
« Si vous échouez à un cours, vous le recommencez... c'est comme ça pour tout le monde », a ajouté une autre personne.
Certains doutent de la crédibilité de ces écoles privées « usines à diplômes », de leurs exigences, de leurs certificats et de leurs systèmes de notation, les qualifiant d'« arnaque à tous les niveaux », y compris pour les futurs diplômés. D'autres ont mis en doute la crédibilité des étudiants qui s'inscrivent à certains programmes en les considérant comme une « voie rapide vers la résidence permanente ».
Tout comme les manifestations qui ont eu lieu devant l'université Algoma de la ville plus tôt cette année, des dizaines d'étudiants inscrits au St. Clair College of Applied Arts and Technology - un établissement géré en partenariat avec un collège privé d'enseignement professionnel appelé Ace Acumen Academy - affirment que leur école les a « fait échouer sans raison ».
Les étudiants, dont certains ont lancé des appels vidéo qui ont été traduits en anglais sur X et d'autres plateformes, disent qu'ils « ne peuvent pas tolérer » les résultats de leur dernier examen final, car ils n'ont « pas le temps de travailler et d'étudier à nouveau ».
Alors que l'appel à l'aide s'adressait principalement à la communauté pendjabie locale, des centaines d'habitants se sont exprimés sur le sujet, beaucoup d'entre eux pointant du doigt les collèges « usines à diplômes » et les différents niveaux de gouvernement concernant la situation du programme national destiné aux étudiants étrangers.
International students at Algoma University in Brampton are protesting after they failed their classes.
— Riley Donovan (@valdombre) August 29, 2024
"We deserve fair results! Unfair professor! Unfair university!" pic.twitter.com/kqBCRZHhAN
Beaucoup demandent également que ces étudiants, et les étudiants en général, assument davantage la responsabilité de leurs propres résultats scolaires.
« Nous avons échoué à nos cours, mais nous exigeons qu'ils nous fassent passer pour que nous puissions être non qualifiés dans le domaine que nous avons étudié », a déclaré une personne dans son propre résumé de la situation.
« Si vous échouez à un cours, vous le recommencez... c'est comme ça pour tout le monde », a ajouté une autre personne.
Certains doutent de la crédibilité de ces écoles privées « usines à diplômes », de leurs exigences, de leurs certificats et de leurs systèmes de notation, les qualifiant d'« arnaque à tous les niveaux », y compris pour les futurs diplômés. D'autres ont mis en doute la crédibilité des étudiants qui s'inscrivent à certains programmes en les considérant comme une « voie rapide vers la résidence permanente ».
We showed up to the latest international student protest today in Brampton.
— Harrison Faulkner (@Harry__Faulkner) August 29, 2024
The protesters didn't speak to us and instead just yelled "True North Shame Shame" and "Go back, racist!" pic.twitter.com/KlCf0xxJh0
Les étudiants protestaires de Brampton n'accueillent pas avec bienveillance un membre de True North, qu'ils confondent avec Rebel News. Ils scandent assez facilement « Cessez le racisme !» Visiblement, ils savent sur quel bouton appuyer au Canada.
Il n'est pas confirmé que les personnes qui se sont rassemblées au St. Clair College soient ici avec un permis d'études international, et si c'est le cas, combien d'entre elles.
Suite à la manifestation très médiatisée d'Algoma, l'école a finalement permis à certains étudiants ayant échoué à l'examen de le repasser et a simplement donné à d'autres la note de passage - ce qui, selon certains, reviendrait à céder à un sentiment indû de droit au diplôme dans le cas présent.