mardi 8 août 2023

Alcuin ou la renaissance carolingienne et la création des écoles

L’historien Christophe Dickès propose, sur la chaîne Storia Voce, une émission consacrée à la découverte d’Alcuin, grande figure de l’érudition européenne, qui domina la période si riche de la Renaissance carolingienne, en tant que proche conseiller et ami de Charlemagne.

Originaire d’Angleterre, il parcourut l’Europe, d’Aix-la-Chapelle à Rome en passant par Tours ou Francfort.

On lui doit notamment la diffusion de l’écriture caroline, exceptionnelle par sa modernité et sa lisibilité. Ce personnage méconnu est pourtant essentiel puisqu’il fut à l’origine de la fameuse décision de l’empereur de créer des écoles.


Alcuin naquit vers 730 dans le Yorkshire, de parents nobles et riches. Alcuin fut éduqué dans l’école cathédrale d’York, une des plus renommées de l’époque, sous la direction de Egbert puis de Elbert, un disciple de Bède le Vénérable. Il devint maître de l’école en 778.

En 781, à 49 ans, Alcuin effectua un voyage à Rome. De passage à Parme, Alcuin rencontra Charlemagne et accepta son invitation à Aix-la-Chapelle, où le roi rassemblait les plus grands savants de son temps. À la tête de l’école palatine, la plus grande école de l’Empire carolingien, Alcuin devint le professeur et conseiller de Charlemagne, et de ses fils. Charlemagne donna à Alcuin la charge des abbayes de Ferrières-en-Gâtinais, de Saint-Loup de Troyes, et de Saint-Josse en Ponthieu. Sous l’égide d’Alcuin, de grands centres culturels s’organisèrent autour des monastères et des cathédrales. Il introduisit les méthodes d’enseignement anglo-saxonnes dans les écoles franques, systématisa le curriculum scolaire, et encouragea l’étude des arts libéraux. Simple diacre, Alcuin fut chargé de l’éducation de jeunes nobles destinés aux plus hautes fonctions de l’Église et de l’État.

Alcuin présente son élève Rabanus Maurus à saint Martin de Tours (mort quatre siècles plus tôt !), miniature extraite d’un manuscrit romain du IXe siècle

Inventeur de l’école ?

Le but de l’empire est d’instaurer ici-bas la paix et la concorde, et de conduire le peuple au salut dans l’au-delà. Pour cela, il faut un clergé instruit. Cet objectif est inscrit dans le capitulaire fameux de l’Admonition générale (789).

Il y est dit au chapitre 72 que les ministres de Dieu (les prêtres) doivent se signaler par leurs bonnes mœurs et doivent également instruire les garçons les mieux disposés pour les préparer à la carrière ecclésiastique.

C’est de là que vient la réputation faite à Charlemagne d’avoir « inventé l’école », selon une formule populaire.


Sacré Charlemagne, « inventeur » de l’école dans la musique populaire

Alcuin lui-même enseigne les arts libéraux à la cour d’Aix-la-Chapelle. Parmi ses élèves figurent les enfants des dignitaires, mais aussi les dignitaires eux-mêmes, les prélats et le souverain lui-même.

Alcuin et ses principaux collaborateurs, d’origine barbare, ont appris le latin classique comme une langue morte. C’est ce latin qu’ils vont remettre en vogue comme langue de l’administration civile et de l’église, au détriment du latin abâtardi pratiqué autour d’eux par les descendants des Gallo-Romains. Ainsi, c’est en latin classique que sont écrits les textes officiels, les capitulaires, destinés à être lus par des clercs et des gens instruits.

Le peuple lui-même ne comprend rien au latin de cuisine des clercs ordinaires et encore moins au latin classique de la scola palatina, aussi Alcuin a-t-il le souci de l’instruire dans sa langue usuelle. C’est ce que recommandera le concile de Tours, en 813, neuf ans après sa mort.

Paradoxalement, le retour du latin classique comme langue de l’administration va donc s’accompagner en parallèle du développement des langues vernaculaires (en particulier le roman et le tudesque/thiois à l’origine du français et de l’allemand actuels).

Infatigable réformateur, le moine écrit au cours de sa longue vie pas moins de 80 ouvrages et 350 lettres, avec le souci constant de la correction des mœurs et de l’émendation des textes [émendation est le synonyme savant de correction, en droit on dit qu’on émende un jugement pour le modifier]...

Replié à l’abbaye de Saint-Martin de Tours, il développe un atelier de copistes qui va devenir le plus important d’Occident. Il va notamment produire plus de cinquante exemplaires de la Bible enrichis de ses propres commentaires.

C’est cette Bible, dans la traduction latine de Saint Jérôme, corrigée par Alcuin (la Vulgate), qui sera choisie par le concile de Trente, au XVIe siècle, comme la référence officielle de l’Église catholique. Le travail des copistes carolingiens, à Tours et ailleurs, va permettre par ailleurs de conserver ou récupérer 150 œuvres originales issues de la culture latine classique (sur un total de 700 titres connus).

Les copistes d’Alcuin, à Aix-la-Chapelle comme à Tours, abandonnent l’écriture à la romaine, devenue illisible, et adoptent une nouvelle écriture standardisée sous forme de petits caractères ronds, en prenant soin de séparer les mots, ce qu’on ne faisait pas auparavant.

Cette nouvelle écriture, pratique et claire, sans doute mise au point à l’abbaye de Corbie, en Picardie, va être adoptée par les imprimeurs dès le XVe siècle, de préférence à toute autre et notamment l’écriture gothique qui l’avait remplacée un temps au Moyen-Âge. Elle sera baptisée « minuscule caroline » en 1838, en hommage à Charlemagne.

La même invention technique d’une minuscule lisible expliquera l’essor de l’immense travail de copies des œuvres de l’Antiquité à Constantinople (début du IXe siècle) comme le mentionne Sylvain Gouguenheim dans La Gloire des Grecs. L’usage de la minuscule grecque, comme sa cousine latine, permit un important gain de place, économisant le parchemin, et de temps, la rédaction devenant plus rapide ; elle favorisa ainsi la production et la diffusion des livres. Elle rendit également la lecture plus claire, les mots étant désormais séparés.

Comme leurs prédécesseurs mérovingiens, ils écrivent de préférence sur du parchemin (peau non tannée d’agneau ou de veau). Ils se détournent du papyrus, d’une part parce que ce produit d’origine orientale se fait rare en Occident depuis que les Arabes ont envahi le bassin méditerranéen, d’autre part parce qu’il est difficile à conserver, relier et enluminer.

Ainsi, grâce à l’action d’Alcuin, on peut parler de « renaissance carolingienne », une expression inventée par le médiéviste Jean-Jacques Ampère (fils du physicien André Ampère).


LatinGrec
Onciale (jusqu’au IXe siècle)
Codex Bezae

Codex Sinaiticus

Minuscule (caroline) à partir du IXe siècle

Minuscule (grecque) à partir du IXe siècle
Extrait de la Vulgate, évangile de Saint-Luc, 15, manuscrit carolingien produit à Tour entre 820 et 830
Extrait de la Guerre du Péloponnèse de Thucydide, manuscrit du Xe siècle conservé à Florence


Les Pays nordiques veulent limiter la place de l’anglais à l’université

De nombreux citoyens du Danemark, de la Finlande, des Pays-Bas, de la Norvège et de la Suède parlent couramment l’anglais et impressionnent souvent les touristes par leur maîtrise de la langue. Toutefois, cette aptitude a également suscité des controverses, car les universités sont devenues d’excellentes institutions internationales proposant des cours dispensés principalement, voire entièrement, en anglais.

Certains citoyens des Pays-Bas et des pays nordiques s’interrogent sur la place qui sera dévolue à leur langue nationale si leurs universités phares dispensent de moins en moins de cours dans cette langue. Les linguistes parlent de « perte de domaine ». La langue ne disparaît pas, puisque de nouvelles générations d’enfants continuent d’être élevées dans cette langue, mais les locuteurs l’utilisent dans moins de contextes éducatifs.

En juin, Robbert Dijkgraaf, ministre de l’Éducation des Pays-Bas, a annoncé qu’au moins deux tiers de l’enseignement dans les programmes de premier cycle devraient être dispensés en néerlandais. Les dirigeants des universités ont mal pris cette décision. Le directeur de l’université technologique d’Eindhoven a déclaré que « pour un certain nombre de cours, nous ne pouvons même pas trouver de professeurs qui parlent néerlandais », citant l’exemple de l’intelligence artificielle. (Le gouvernement néerlandais est tombé par la suite, laissant la politique dans les limbes.)
 
On craint qu’une langue comme le néerlandais, si elle est négligée dans les contextes éducatifs, finisse par manquer du vocabulaire nécessaire pour les sujets les plus pointus. Les personnes discutant de ces sujets devront agrémenter leur néerlandais de mots anglais, jusqu’à ce que cette façon de parler devienne si encombrante qu’ils passeront entièrement à l’anglais. Cela risque de laisser l’impression que le néerlandais est en quelque sorte indigne, ce qui alimente un cercle vicieux.

Les préoccupations linguistiques ont été renforcées par les problèmes économiques. Les universités européennes sont largement ou entièrement financées par l’État. Dans certains pays, les étudiants étrangers exercent une pression sur des ressources rares telles que le logement. (Quelque 120 000 étudiants vivent aux Pays-Bas, l’un des pays les plus densément peuplés d’Europe). Dans d’autres pays, comme le Danemark, ils peuvent même recevoir des bourses pour couvrir leurs frais de subsistance. Si les étudiants terminent leur cursus sans jamais avoir appris la langue locale, ils risquent de partir au lieu de rester et de contribuer à l’économie. Pourquoi les pays devraient-ils subventionner ces diplômes sans aucun bénéfice pour le pays d’accueil ?
 
La cause réside en partie dans les efforts nécessaires pour attirer des enseignants et des étudiants de qualité [selon les classements très discutables des universités] — et pourrait être une conséquence involontaire de ces efforts. Michele Gazzola, de l’université d’Ulster à Belfast, note que les classements mondiaux des universités, tels que celui réalisé par le Times Higher Education, prennent en compte le nombre d’étudiants et d’enseignants internationaux dans le cadre de leur évaluation. Cela incite les universités à tenter de les attirer afin de progresser dans les classements et, par conséquent, à proposer toujours plus de cours en anglais. [À ce sujet : « Les classements évaluent très peu la qualité de l'enseignement » de déclarer Matthieu Gillabert, professeur d'histoire à l'Université de Fribourg dans Que valent les classement des universités ?]

Comme les Pays-Bas, le Danemark a suscité la controverse. En 2021, dans le but de stimuler l’apprentissage du danois à l’université, le gouvernement a limité le nombre de places dans les cours dispensés uniquement en anglais. Cette année, il semble qu’il ait encore changé d’avis, en augmentant le nombre de places dans les programmes de maîtrise en anglais. Janus Mortensen, de l’université de Copenhague, explique que la récente politique linguistique de son établissement prévoit que les enseignants titulaires devront « contribuer » à l’enseignement en danois dans un délai de six ans. L’université doit mettre à disposition du temps et des cours — les professeurs ne sont pas censés apprendre la langue pendant leur temps libre — mais on ne sait pas exactement ce qu’il adviendra de ceux qui ne respecteront pas ce délai.

L’université d’Oslo prescrit également un « parallélisme linguistique ». Le norvégien doit être la principale langue d’enseignement, l’anglais étant utilisé « lorsque c’est approprié ou nécessaire » ; tous les étudiants et enseignants doivent se voir proposer des cours d’apprentissage du norvégien ; les résumés des publications doivent être rédigés dans les deux langues ; l’université doit donner la priorité au développement de la terminologie technique en norvégien, et ainsi de suite. C’est le genre de politique que l’on peut attendre de riches et raisonnables Scandinaves. Elle est aussi potentiellement redondante, coûteuse et vague. Qui, par exemple, décidera quand l’anglais est « approprié » ?
 
Dans le passé, la résistance à l’anglais s’est surtout manifestée en France, qui n’appréciait pas la primauté de l’anglophone (et le déclin de la domination du français). Il s’agissait d’une simple question de concurrence entre les langues. Aujourd’hui, certains des pays les plus libéraux et les plus polyglottes du monde commencent à s’inquiéter de la domination de l’anglais. C’est une conséquence de leur succès. Si tous les habitants peuvent passer d’une langue à l’autre, la nature à somme nulle de la concurrence est réduite, mais elle n’est pas éliminée. Les Européens du Nord apprennent que leurs langues ont aussi besoin d’être entretenues. 

Source : The Economist

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4 août 1701 — Signature de la Grande paix de Montréal (m à j)


Ce traité met fin à plusieurs décennies de conflits opposant les Iroquois aux Français et à leurs alliés autochtones. Les Français de Nouvelle France, alliés des Hurons entre autres, se heurtent durant tous les premiers temps de la colonie à l’hostilité des Iroquois. À la fin du XVIIe siècle, des délégations de nombreuses nations amérindiennes arrivent à Montréal à l’été 1701. Le 4 août, la Grande paix de Montréal est signée. Tous s’engagent à favoriser le dialogue au conflit, et surtout les Iroquois garantissent leur neutralité en cas de conflit entre Français et Anglais.



Trente nations, dont les Iroquois des cinq nations envoient au total 1 300 délégués pour signer la paix avec les Français à Montréal : avec la promesse de rester neutre dans d’éventuelles guerres entre Anglais et Français. Les représentants de chacune des nations apposent la marque de leur tribu au bas du traité, le plus souvent un animal. Les nations s’engagent aussi à vivre en paix entre elles. En cas de conflit, c’est le Gouverneur général de la Nouvelle-France qui servira d’intermédiaire et d’arbitre. Un grand banquet achève cette cérémonie.

À compter de la signature du traité, le commerce et les expéditions de découvertes peuvent reprendre en toute quiétude. Le sieur de Cadillac quitte Montréal pour aller fonder dans la région des Grands Lacs le poste de traite du Détroit, promis à un bel avenir, tandis que les missionnaires jésuites reprennent leurs missions spirituelles dans les « pays d’en haut ».

Au niveau diplomatique, la paix de Montréal apparaît comme un fait unique dans toute l’histoire de l’Amérique. Détail étonnant, celui-ci est toujours valide et reconnu comme tel par les communautés amérindiennes.

À l’inverse de la politique espagnole marquée par l’asservissement des indigènes et dénoncée par les auteurs de l’époque comme Las Casas, les Français choisirent en Nouvelle-France de privilégier les alliances et un modus vivendi globalement respectueux des différents peuples. Certes, les conflits furent nombreux et sanglants avec les nations amérindiennes et ils ne cessèrent pas après 1701, mais jamais ils ne s’inscrivirent dans les dérives de la politique espagnole ou anglaise.

De fait, de tous les colonisateurs d’Amérique, seuls les Français n’ont ni exterminé les autochtones ni tenté de les réduire en esclavage ou de les repousser dans des réserves. On pourrait même arguer que la fonction « officielle » d’évangélisation des autochtones conférée à la Nouvelle-France constitue de la part des Français une admission tacite d’égalité entre les « blancs » et les autochtones, en les considérant « dignes » d’être évangélisés. Il ne faut toutefois pas oublier que l’économie ou la sécurité de la Nouvelle-France dépendait d’une bonne entente avec les autochtones, les Français n’étant tout simplement pas assez nombreux pour se passer de ces précieux alliés.

Copie du traité de paix de 1701



(Le document original du traité de paix de 1701 est conservé aux Archives nationales d’outre-mer.)
Pictogrammes des nations signataires : 
  1. Ouentsiouan représente la nation iroquoise des Onontagués et signe un échassier. 
  2. Pour les Tsonnontouan, c’est Tourengouenon qui appose la signature de la tortue. 
  3. Pour les Onneeiouts, la signature représente une fourche au milieu de laquelle se trouve une pierre. 
  4. Chez les Goyogouins (« peuple de la grande pipe »), le dessin d’une pipe va de soi ! 
  5. La marque de Kondiaronk, dit le Rat [un rat musqué], figure sur le traité de 1701. Un autre chef huron a pu apposer cette marque au nom de ce grand chef, mort deux jours avant la signature du traité. 
  6. L’ours, la signature du chef Kinongé, dit le Brochet, pour les Outaouais du Sable. 
  7. La marque des Abénaquis de l’Acadie, par le chef Mescouadoué. 
  8. L’ours, la marque des Outaouais Sinagos. 
  9. Pour les Gens du Sault, l’ours également, signature apposée par Haronhiateka. 
  10. La signature du chef des Gens de la Montagne est un chevreuil. 
  11. Le chef Kileouiskingié signe d’un poisson pour les Outaouais Kiskarons. 
  12. La fourche représente le lieu où vivent les Outaouais de la Fourche, à la confluence de trois rivières. 
  13. Représentés par Onanguicé, chef pouteouatami, les Mississagués [nation ojibwée] signent d’un oiseau-tonnerre. 
  14. Les Amikoués apposent la marque du castor. 
  15. Pour les Sauteux [Ojibwés], le chef Ouabangué appose la marque d’une grue. 
  16. Chez les Algonquins, on trouve deux signatures : un échassier ou une grue et, à côté, un être humain. 
  17. Une perche surmontée d’un scalp sert de signature pour le village des Pangichéas [Piankashaws]. 
  18. La marque de Chichicatalo, chef très respecté chez les Miamis, regroupe deux symboles, dont une grue. 
  19. La marque du chef Outilirine pourrait représenter les Cris. En langue crie, le suffixe — irin signifie « homme ». 
  20. Représentés par Onanguicé, les Koueras Koueatenons [groupe illinois] signent d’un arc et d’une flèche. 
  21. La marque du village des Peorias [nation illinoise] est une tortue à longue queue. 
  22. L’emblème des Tapouaroas [groupe illinois]. 
  23. L’emblème des Monisgouenars [nation illinoise], établi à la rivière des Moines. 
  24. Le village des Marouas [groupe illinois], signe d’une grenouille. 
  25. Pour les Pouteouatamis, la marque d’un chicot et trois racines. 
  26. Pour les Kaskaskias [nation illinoise], une plume encochée. 
  27. La marque du village des Ouiatanons [nation miamie] est une carrière. 
  28. L’esturgeon est la marque des Sakis [Sauks]. 
  29. Chez les Outagamis, ou Renards, la signature est celle du… renard. 
  30. L’oiseau-tonnerre représente le symbole clanique des Puants. 
  31. La marque des Malominis [Folles Avoines] est celle d’un oiseau-tonnerre tenant une tige de folle avoine. 
  32. Le chevalier de Callière, Brochart de Champigny, et autres. 

[Notes tirées de La Grande Paix, Chronique d’une saga diplomatique, par Alain Beaulieu et Roland paru à Montréal, Éditions Libre Expression, 2001, p. 109-111.]


La régression démographique dans l’indifférence générale

Article sur la situation en France : France — Le nombre de naissances a encore baissé de 7 % au premier semestre

Aucune réaction au Québec aussi, RIEN : Québec — janvier-mai 2023, baisse de 5,3 % des naissances p/r à 2022, plus de décès que de naissances

Il existe une exception éclatante parmi les pays  occidentaux : Israël (2,9 enfants/femme), nous en reparlerons.

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