jeudi 9 juillet 2015

Cégep — Prof de philosophie « engagé » qui corrige les problèmes d'ECR

François Doyon (ci-contre) est un professeur de philosophie « engagé » au cégep de Saint-Jérôme. Il écrit dans le Huff Post Québec, un organe de presse « progressiste ». Conformiste et majoritaire donc.

Il n’aime pas la religion. S’il faut le croire, « La dernière fois que j’ai assisté à un office religieux, les funérailles de mon grand-père Doyon, j’ai perdu connaissance. » Il a conclu de sa faiblesse que « faire participer des enfants à un rite religieux devra un jour être considéré comme un crime contre l’humanité. » Rien de moins...

« Au lieu de devenir agriculteur ou prêtre, j’ai décidé d’étudier la philosophie à l’université. » François Doyon est né en 1976... Était-ce là vraiment les seuls choix qui s’offraient à lui dans les années 90 ?

« C’est ainsi qu’à chaque session depuis janvier 2007, j’apprends aux jeunes comment devenir souverains de leur esprit en enseignant la logique de l’argumentation et en leur montrant par mon exemple que rien ne doit échapper à la critique rationnelle. »

La belle humilité.

« J’enseigne qu’il est nécessaire de critiquer toutes les croyances, »

Y compris la croyance qu’il est nécessaire de critiquer toutes les croyances ? Au fait, comment savoir si une idée, une affirmation, est une croyance ? En la critiquant ? Cela ressemble surtout donc à tout critiquer. Mais est-ce même possible si tant est que cela serait systématiquement souhaitable ?

« y compris les croyances religieuses. Malheureusement, je constate que l’immense majorité des étudiants qui ont suivi les dix années du cours Éthique et culture religieuse (ÉCR) sont persuadés que toutes les croyances religieuses sont également bénéfiques. »

Et le gouvernement du Québec nous avait promis que le cours ÉCR n’aurait aucun effet sur les croyances envers les religions des élèves ! Juste des faits, des rites, des phénomènes... Promis, juré.


« Je suis très fier de ce que j’ai accompli pour leur prouver le contraire, et je pourrais d’ailleurs donner de nombreux exemples de réussites à cet effet. »

Il est beau de voir cette autosatisfaction avouée avec une telle candeur.

« Ce que j’aime le plus dans l’enseignement de la philosophie, c’est la transmission de l’héritage de sagesse qui a libéré mon esprit de la religion catholique. »

Cela ressemble quand même à un règlement de compte personnel, à du prosélytisme : l’imposition, pardon, la « transmission » à tous ses élèves captifs de sa « sagesse » (ses croyances, ses préjugés philosophiques).