mercredi 15 mars 2023

Les ides de mars (44 avant J.-C.)


César assassiné le 15 mars en 44 avant J.-C.

 

Les ides de mars (latin : Idus Martias) correspondent au 15 mars dans le calendrier romain. C’était un jour festif dédié au dieu Mars.

Jules César fut assassiné aux ides de mars, le 15 mars 44 av. J.-C., sans avoir tenu compte des multiples mises en garde lui étant adressées. L’haruspice étrusque Titus Vestricius Spurinna prédit le meurtre (« César, entre le faste et la gloire, je vous mets en garde contre les Ides de Mars. »), sa femme Calpurnia Pisonis a rêvé de sa mort la veille et a tenté de l’empêcher de se rendre au Sénat, puis l’un de ses informateurs, Artémidore, lui a tendu une supplique présentant les noms des conspirateurs, que César ignora. 

Un groupe d’une soixantaine de sénateurs, menés par Caius Cassius et Marcus Junius Brutus, lui aurait asséné 23 coups de couteau alors qu’il se trouvait dans la curie de Pompée, sur le Champ de Mars. Un seul de ces coups de couteau aurait été mortel, soit le deuxième reçu, selon l’autopsie du médecin Antistius. Les sénateurs étaient insatisfaits des changements apportés par l’homme politique, qui avait été nommé dictateur à vie à peine un mois plus tôt.

Le terme « ides » était utilisé dans le calendrier romain pour désigner le 15 des mois de mars, mai, juillet, octobre et le 13 des huit autres mois. 

 

Dramatisation de l'assassinat de César : Brutus donne le dernier coup de poignard, Marc-Antoine arrive trop tard, le jeune Octave (le futur empereur Auguste) et sa mère Atia, menacés par Servilia, la mère de Brutus et amante de César, dans ce feuilleton elle a été délaissée par César.

 

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France — « Toute une génération est prise entre wokisme et islamisme »

L’effondrement du niveau scolaire et les dérives idéologiques qui définissent désormais l’éducation nationale ne laissent pas indifférents. Et en dénonçant un « Grand Endoctrinement », Éric Zemmour a annoncé le moyen de le contrer : le réseau Parents vigilants. Ce n’est pas un chantier, mais un combat culturel qu’il est nécessaire de mener. Entretien avec Éric Zemmour.

Causeur. — Comment est née l’idée des « Parents vigilants » ?

Éric Zemmour. — Tout au long de ma campagne, j’ai été marqué, même surpris, par la récurrence de la question scolaire dans les discussions que j’avais avec nos compatriotes. Ici des grands-parents qui hébergeaient leurs petits-enfants pour contourner la carte scolaire, là un grand-frère qui devait aller chercher sa sœur au collège pour lui éviter le racket, ici encore une mère célibataire qui trimait pour payer une école privée à ses deux fils après avoir découvert la propagande dont ils étaient bombardés dès l’école primaire ! Il m’est donc paru évident que nous devions nous emparer du sujet de l’école. En septembre dernier, j’ai fait un discours pour dénoncer ce que j’appelle le « Grand Endoctrinement » et pour lancer un réseau de Parents vigilants à travers toute la France. Les parents, qui étaient jusqu’ici souvent démunis et isolés, peuvent désormais se rassembler et disposent chez nous d’une équipe qui les écoute, les soutient, les informe, met en lumière leur situation et essaie de résoudre leurs problèmes ou d’empêcher le scandale qu’ils nous signalent.

— Avez-vous été surpris par le succès du dispositif ?

Surpris, oui ! Nous n’avions pas anticipé à quel point la réaction allait être massive ! Six mois après le début de la campagne, nous avons réuni plus de 40 000 Parents vigilants et recueilli des milliers de témoignages.

— Ces témoignages sont-ils tous d’électeurs de Reconquête ?

Plus de la moitié ne vient pas de Reconquête, mais a été séduite par l’initiative. Aux États-Unis, l’exemple du gouverneur de Floride, Ron Desantis, montre à quel point le sujet scolaire rassemble : son combat contre l’idéologie woke à l’école a rendu ce Républicain extrêmement populaire jusque dans l’électorat démocrate afro-américain. Ce travail illustre la façon dont j’envisage l’action de Reconquête : celle d’un parti politique solide, mais pas seulement. Nous devons aussi peser sur le champ culturel dans la vie de tous les jours. La droite a trop longtemps abandonné ce terrain.

— Qu’est-ce qui vous a le plus frappé dans ces témoignages ?

Toute une génération est prise en tenaille entre propagande woke et offensive islamique ! Nous retrouvons à l’école presque tous les maux de notre pays : effondrement de l’état, haine de soi, pertes des repères les plus évidents, violence, offensive islamique, collapsologie pseudo-écolo. Sincèrement, je pense qu’on ne mesure pas la propagande qui est déversée sur nos enfants et qui fait son chemin à travers les manuels scolaires, les enseignants ou encore les intervenants extérieurs. Il faut savoir que de nombreuses associations sont ainsi agréées par l’état pour intervenir devant des enfants et défendre les migrants (SOS Méditerranée) ou évoquer des « troubles de l’identité » et des « changements de genre », au moment où leur notion du réel est la plus fragile, et la relation à leur corps la plus compliquée. Ce n’est pas un hasard si 22 % des 18-30 ans s’estiment non binaires. J’ajoute autre chose : dans notre analyse, nous pointons aussi l’effondrement du niveau scolaire — attesté par tous les classements internationaux — qui rend les élèves encore plus malléables face au Grand Endoctrinement.

— Pour vous, les premières responsabilités sont-elles celles des professeurs de plus en plus militants ou celles de l’institution ?

Les deux, mon général ! L’institution couvre bien trop souvent les professeurs militants et vit dans le « pas de vague »… J’en veux surtout aux responsables politiques qui nous ont conduits dans le mur, par idéologie ou par lâcheté. Quand le ministre de l’Éducation, Pap Ndiaye, se donne pour objectif de « réduire les inégalités » à l’école, il dit à quel point la situation va continuer d’empirer… Il s’agit en plus d’un dévoiement des mots : ces inégalités « sociales » ne sont plus considérées que sous le prisme du genre ou de la race. Or, pour moi, ce sont les apprentissages fondamentaux — lire, écrire, compter — qui permettent d’échapper à sa condition sociale, pas le discours victimaire de la gauche !

— On découvre que même l’école privée catholique n’est pas à l’abri.

Exactement. Depuis des décennies, la lutte forcenée pour la prétendue mixité sociale a conduit beaucoup de parents à fuir le public. Rendez-vous compte : à Paris, 40 % des enfants sont dans le privé ! Mais le gouvernement risque d’empirer la situation, car la machine égalitariste entend désormais s’attaquer à l’enseignement privé en imposant, là aussi, des quotas de « diversité ». De la même façon que les millions de Français qui ont fui les banlieues, pour se réfugier dans le périurbain ou à la campagne, voient désormais Emmanuel Macron répartir les migrants jusque dans les villages, les parents qui ont fui l’école publique retrouvent le même égalitarisme destructeur dans le privé ! Nous avons de nombreux témoignages au sujet d’écoles catholiques où les enseignantes sont des femmes voilées, où la propagande fait rage et où le niveau chute… Des îlots préservés existent encore et le hors-contrat en fait sans doute partie, mais pour combien de temps ?

— Au-delà de lancer l’alerte, pensez-vous que Parents vigilants peut permettre de changer le cours des choses ? Avez-vous déjà réussi à faire reculer l’institution ?

Bien sûr ! En novembre dernier, par exemple, à Valenciennes, nous avons fait annuler une sortie scolaire dans un camp d’immigrés clandestins en informant simplement sur cette sortie et en révélant le cursus de la professeur impliquée, présidente d’une association pro-migrants. En réaction, un député d’extrême gauche est allé jusqu’à demander la dissolution des Parents vigilants et de Reconquête ! Depuis des décennies, la gauche a pris l’habitude d’endoctriner sans la moindre opposition, alors forcément, quand on se met en travers de sa route, elle hurle. Il va falloir qu’ils s’y habituent !

— Quel est l’avenir de Parents vigilants ? Comptez-vous les structurer de façon pérenne ?

Oui, et nous envisageons même de participer aux élections scolaires l’an prochain, notamment pour contrer la FCPE et sa dérive islamo-gauchiste. Avant cela, nous allons publier un recueil de témoignages, car ils valent le détour, et organiser un colloque sur la question scolaire au mois d’avril. Plus largement, nous continuons de structurer notre réseau à travers tout le pays. Aujourd’hui, chez Reconquête, une équipe composée de nos cadres, de parents d’élèves et de professeurs traite les témoignages, apporte des réponses, aide les parents qui témoignent. Des réunions entre Parents vigilants commencent même à voir le jour un peu partout en France. Que vos lecteurs n’hésitent pas à y contribuer et à nous rejoindre via le site www.protegeons-nos-enfants.fr.

— Comment expliquez-vous qu’un sujet aussi fondamental que l’école ne soit pas en tête des préoccupations des électeurs, donc des politiques ?

Je crois que ce sujet est bel et bien dans les préoccupations quotidiennes des parents et des grands-parents. Et le succès des Parents vigilants le prouve. Mais ce sont les politiques — et ceux de droite en tête — qui ont abandonné le sujet, comme si l’école devait être reléguée au rang de simple question technique. Songez-y : la dernière grande mobilisation de droite sur la question scolaire, c’est la mobilisation pour l’école libre en… 1984 !

— En lisant ces messages consternants, on se dit que c’est foutu et qu’il ne reste plus qu’à fermer la boutique France. Vous avez dix lignes pour nous redonner de l’espoir…

Vous connaissez l’histoire : regardez à quel point la situation peut changer en une génération. En moins de dix ans, la génération de nos enfants est devenue écolo. Ce qui est possible dans un sens l’est aussi dans l’autre. Les exemples ne manquent pas. Il suffit de voir à quelle vitesse les pays asiatiques ont atteint des sommets d’excellence scolaire, en imitant bien souvent les méthodes dont nous nous sommes débarrassés et qui fonctionnent. Nous connaissons le mode d’emploi : nous l’avons inventé ! Réutilisons-le ! Le combat pour l’avenir de nos enfants ouvre la voie d’un succès politique, électoral, mais surtout culturel et moral.

Source : Causeur

Fin discrète sur Netflix du dessin animé Ridley Jones avec son bison non binaire et un couple de papas homosexuels

Mise à jour

Le Daily Mail nous apprend que Chris Nee, la créatrice de la série « Ridley Jones », par ailleurs activiste lesbienne et mère de famille, vient d’annoncer sur Tweeter que Netflix avait « discrètement décidé d’annuler » la commande de nouveaux épisodes de la série après la diffusion de la cinquième saison du dessin animé woke et inclusif destiné aux enfants, sortie la semaine dernière.

Cette série, double lauréate du « Kidscreen Award » et sélectionnée aux Emmy awards a reçu de vives critiques sur internet au sujet de l’épisode 8 de la saison 5, « Herd Day », qui met en scène un jeune bison non-binaire.

« Cela ne me surprend pas que Netflix ait discrètement abandonné la première émission pour enfants intégrant un personnage non binaire après n’en avoir fait aucune promotion. Ils ont cédé à la pression populaire. Oh et oui, c’est la fin de la série. »


Avec son bison non binaire Fred aux pronoms « eux » et « ils », le dessin animé pour enfants de Netflix « Ridley Jones » se veut très « inclusif ».

Après Q-Force, le dessin animé homosexuel pour adultes de Netflix, voici Ridley Jones : la protectrice du musée, un dessin animé pour enfants très inclusif avec un personnage non binaire et un couple de papas homosexuels. Ridley Jones suit l’histoire de Ridley, une fillette de six ans qui agit en tant que gardienne du musée dans lequel elle vit, avec l’aide de sa mère et de sa grand-mère. Ridley Jones s’occupe de garder en sécurité les artefacts du musée… surtout lorsque les lumières s’éteignent et que les expositions prennent vie, des momies égyptiennes aux éléphants en fuite. 

Au fil des épisodes, Ridley découvre qu’être un grand leader et protecteur du musée signifie qu’il faut avoir des valeurs et respecter les autres, quelles que soient leurs différences.

Fred est un bison non binaire et Ismat, la princesse égyptienne a deux papas pharaons gais.

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