lundi 25 septembre 2023

Les programmes destinés aux autochtones et les versements fédéraux contribuent à creuser les déficits du Canada

Tom Flanagan, chercheur principal à l’Institut Fraser, professeur émérite de sciences politiques et chercheur émérite à l’École de politique publique de l’Université de Calgary, et président du programme Aboriginal Futures du Frontier Centre for Public Policy, a publié un article argumenté, mais inquiétant sur le site payant Substack.

Il est l’auteur de nombreux ouvrages et articles sur des sujets tels que Louis Riel et l’histoire des Métis, les droits des autochtones et les revendications territoriales. Ses livres ont remporté six prix, dont le prix Donner-Canadien du meilleur livre de l’année en matière de politique publique canadienne. Il a été élu à la Société royale du Canada en 1996. Le professeur Flanagan a également été fréquemment appelé à témoigner en tant qu’expert dans le cadre de litiges portant sur les revendications territoriales des peuples autochtones et des traités.

Dans cet article, M. Flanagan avance :
L’augmentation fulgurante de l’enveloppe des dépenses consacrées aux autochtones est appelée à se poursuivre en raison des engagements pris par le gouvernement de verser des réparations pour les griefs historiques allégués. Cela a commencé en 2007 par un règlement de plus de 5 milliards de dollars pour les pensionnats indiens, suivi de plusieurs autres règlements négociés pour différentes formes d’éducation indienne, qui ont permis d’accumuler 7 milliards de dollars de paiements supplémentaires. Mais ces règlements ont été éclipsés par trois autres, dans des domaines différents, qui totalisent près de 50 milliards de dollars : l’adoption d’enfants (le « Sixties Scoop »), l’eau potable et le placement en famille d’accueil (pour un montant incroyable de 40 milliards de dollars).

 Sa conclusion est la suivante :

Les dépenses consacrées aux autochtones continueront d’échapper à tout contrôle tant que le gouvernement fédéral ne fera pas preuve de fermeté et ne commencera pas à dire non à de prétendus griefs historiques. Nous ne pouvons pas nous permettre de continuer à ressasser le passé, à emprunter des dizaines de milliards de dollars pour payer les réclamations relatives à ce qui se serait passé il y a des décennies, à une époque où les mentalités n’étaient pas les mêmes.

L'auteur « non binaire » d'un livre sur un élève transgenre de 10 ans : « Les droits parentaux me mettent vraiment en colère »

Alex Gino (ci-contre), un auteur autoproclamé « non-binaire » d’un livre sur un élève de quatrième année transgenre, a déclaré que les « droits parentaux [le] mettent vraiment en colère » lors d’une récente discussion sur les familles qui s’opposent aux livres semant la confusion de genre chez les jeunes enfants.

« Les droits parentaux me mettent vraiment en colère, car qu’en est-il des droits de l’homme ? Les personnes de moins de 18 ans sont des êtres humains », a déclaré Gino dans une interview publiée par Yahoo! News.

« Il y a une peur qui ressemble à de la colère », a poursuivi l’auteur. « Je pense que c’est une peur des adultes en général. Les adultes ne sont pas très doués pour savoir ce qui se passe dans le monde. Les enfants, eux, sont doués pour cela. »
 
M. Gino — dont le roman Melissa, paru en 2015, aurait été interdit par sept districts scolaires dans quatre États — a déclaré au média qu’il pensait que son livre était interdit en raison de la « peur » et qu’il suggérait que les enfants en savaient plus sur « le monde » que les adultes.

Gino a accusé les adultes d’essayer d’empêcher leurs enfants de « vivre dans le monde réel ». Il estime que leur objectif est de protéger leurs enfants de la réalité des autres personnes et d’eux-mêmes, ce qui, selon lui, est extrêmement préjudiciable.

L’auteur considère que le simple fait que son livre existe et que les enfants y aient accès est un signe de progrès, et il prévoit d’écrire davantage de livres sur des enfants transgenres malgré les défis.

La question de la transidentité est devenue un problème majeur ces dernières années, avec une idéologie transgenre qui se propage dans les institutions académiques aux États-Unis et au Canada. Les chiffres montrent que de plus en plus de jeunes se déclarent non-binaires, mais il y a aussi des inquiétudes quant à une éventuelle influence sociale sur cette tendance.

Il est important de noter que la traduction et le résumé ne reflètent que l’opinion de l’auteur de l’article original, et ne constituent pas nécessairement un point de vue neutre ou objectif sur la question.
 
« J’écris maintenant sur des enfants queer et trans qui ne se contentent pas d’exister, mais qui se connaissent, qui ont une communauté et qui peuvent s’épanouir », a ajouté Gino. « Si l’on me dit “Ne le fais pas”, je n’ai pas intérêt à me dire de ne pas le faire, je ferais mieux de le faire plus souvent. Je ferais mieux de le faire davantage. »

Le concept de transgenre est devenu un problème majeur ces dernières années. Entre-temps, l’idéologie transgenre a proliféré dans les institutions académiques des États-Unis et du Canada.

Alors que le monde universitaire, les livres pour enfants, les émissions de télévision, les médias et les militants de gauche continuent de faire l’apologie du transgenrisme et d’inciter les enfants à douter de leur sexe biologique, de plus en plus de jeunes s’identifient comme non binaires.

Une étude publiée par le Trevor Project en 2021 a révélé que plus d’un jeune LGBTQ sur quatre (26 %) s’identifie comme non binaire. Vingt pour cent supplémentaires ont déclaré qu’ils n’étaient pas sûrs ou se demandaient s’ils s’identifiaient comme non binaires.

En outre, une étude récente suggère fortement que la contagion sociale est un facteur d’identification des adolescents et des jeunes adultes comme transgenres.



Mieux apprendre et étudier : les (vraies) techniques scientifiques


vendredi 22 septembre 2023

Sondage — 56 % disent qu'on est soit homme ou femme, 60 % affirment trop d'attention donnée aux trans, 21% pour l'hormonothérapie des mineurs

Selon un nouveau sondage de l’institut Angus Reid, la plupart des Canadiens veulent traiter de manière équitable les personnes transgenres, mais ils ne croient généralement pas que les hommes puissent s’identifier comme des femmes.

Parmi les personnes interrogées, seuls 35 % sont d’accord avec l’opinion — désormais inscrite dans un ensemble de lois fédérales et provinciales — selon laquelle « toute personne qui le souhaite peut s’identifier en tant que femme ».
 
Ces résultats suggèrent qu’une majorité de Canadiens (52 %) ne souscrit pas à une récente série de réformes juridiques canadiennes soutenant le principe de l’auto-identification du genre, selon lequel seule une attestation personnelle est nécessaire pour qu’un Canadien puisse commencer à vivre en tant que membre d’un autre sexe.

Jusqu’au début des années 2010, les Canadiens avaient généralement besoin d’un certificat médical ou d’une preuve d’opération de changement de sexe pour être légalement reconnus comme membres d’un autre genre. Mais en 2017, une série de décisions militantes de la part de magistrats et de mises à jour de politiques ont fait de l’auto-identification la règle dans tous les domaines, de la demande de passeport à la participation à l’équipe canadienne.

Le sondage Angus Reid, publié le 19 septembre, a également révélé qu’une nette majorité de Canadiens s’opposait à l’adoption d’une terminologie « neutre », en particulier lorsqu’il s’agit de questions telles que les menstruations ou l’accouchement. Par exemple, les organismes de santé publique canadiens ont désormais pour norme d’utiliser l’expression « personnes enceintes » au lieu de « femmes enceintes ». Le gouvernement de la CAQ a changé la loi pour inscrire ces termes rejetés par la majorité dans les textes. Voir La « personne » enceinte — Loi sur les normes du travail du Québec, article 81.4.
 
Angus Reid a constaté que 67 % des personnes interrogées s’opposaient à cette tendance et étaient d’accord avec l’affirmation selon laquelle elle « dévalorise l’identité féminine dans la société ». Même parmi les femmes de moins de 34 ans — habituellement le groupe qui accepte le plus le langage censément non sexiste — 50 % s’y opposent.

« Pour ces questions qui se concentrent spécifiquement sur l’identité féminine, la maternité et la naissance, il y a peu d’appétit pour un langage non sexiste », concluent les sondeurs.

Une proportion similaire s’est également opposée à la nouvelle tendance qui consiste à adjoindre des pronoms (par exemple, il, elle, iel) au nom d’une personne dans les courriels, les messages sur les médias sociaux ou même lors d’une présentation en personne. Bien que cette pratique ne soit pas obligatoire pour les fonctionnaires fédéraux, elle est encouragée et de plus en plus courante, le ministère de la Défense nationale observant même officiellement la « Journée internationale des pronoms » tous les 15 octobre.

Parmi les personnes interrogées par Angus Reid, 66 % n’étaient pas d’accord avec l’affirmation selon laquelle « tout le monde devrait indiquer ses pronoms dans son profil de médias sociaux ».
 
 
Lorsqu’on leur demande s’ils autoriseraient leur enfant à commencer une thérapie hormonale pour affirmer le sexe qu’il a choisi, seul un Canadien sur cinq (21 %) et un parent de mineur sur cinq (20 %) déclarent qu’ils y seraient favorables, cette opposition augmentant en fonction de l’âge de l’enfant (73 % à 8 ans, 65 % à 12 ans, 52 % à 16 ans).
 

Cette nouvelle enquête s’inscrit dans un thème plus large qui apparaît dans les sondages canadiens depuis au moins les cinq dernières années : un large consensus de Canadiens souhaite que les Canadiens transgenres vivent une vie juridiquement égale, sans discrimination, tout en se montrant réticents sur des questions telles que les hommes biologiques dans les espaces réservés aux femmes, ou la chirurgie du genre pour les mineurs.
 
Au cours des deux derniers mois, la Saskatchewan, l’Ontario, le Manitoba et le Nouveau-Brunswick ont tous proposé des changements qui continueraient à autoriser les élèves de moins de 16 ans à s’identifier à un autre sexe, mais qui nécessiteraient le consentement des parents. Le mois dernier, un autre sondage de l’institut Angus Reid a révélé que 78 % des Canadiens étaient favorables à de telles politiques de consentement des parents.
 
 
La majorité des Canadiens estiment que les médias accordent trop d’attention aux sujets concernant les transgenres. Trois personnes sur cinq affirment que les médias accordent trop d’attention (60 %) à ces questions transgenres, contre 12 % qui estiment qu’une plus grande attention est nécessaire.

Les hommes (67 %) sont de loin le groupe le plus enclin à dire que les questions transgenres sont trop couvertes par les médias, bien qu’une majorité de femmes (52 %).

Un autre point de données contribue à illustrer le changement dans la conversation culturelle au cours des dernières années, par rapport à 2016, lorsque l’Institut Angus Reid a étudié pour la première fois les questions transgenres, le pourcentage de Canadiens affirmant que les médias d’information accordent trop d’attention à cette question a augmenté de 19 points, soit 50 %.

L’institut Angus Reid a interrogé 3 016 adultes canadiens par l’intermédiaire d’un forum en ligne entre le 26 et le 31 juillet. Il n’est pas possible d’attribuer une marge d’erreur à un sondage en ligne, mais un échantillon probabiliste de la même taille comporterait une marge d’erreur de plus ou moins 1,5 point de pourcentage, 19 fois sur 20. 

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Les demandeurs d’asile liés à une hausse record des assistés sociaux au Québec (Entre les mois de juin 2022 et juin 2023, le nombre de demandeurs d’asile prestataires de l’assistance sociale est passé de 17 544 à 40 142, un sommet historique. La prise en charge des demandeurs d’asile a coûté environ 35 millions de dollars en juin au Québec)

 

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Mise à jour du 22 septembre 2023

Le chef du parti conservateur du Canada, Pierre Poilièvre, a réagi avec un peu retard

 

En Belgique aussi, les parents musulmans s’opposent aux cours d’éducation sexuelle imposés à l’école (mais pas qu'eux).

Expliquer sans complexe qu'on déteste les blancs et les Québécois «de souche» dans une ambiance complice à Radio-Canada

Le 17 septembre, à la radio publique Ici Première, Rebecca Makonnen interviewe Mara Joly, scénariste, réalisatrice, productrice et créatrice de la série Après le déluge, à son émission De l’huile sur le feu. Après le déluge est une série du réseau de télévision privé Noovo dont « 80 % de l’équipe est racisée ». Noovo appartient à Bell Média.

Rebecca nous présente ainsi Mara Joly, qui a vécu en France et en Afrique. « Née au Québec d’une mère d’origine afro-américaine et d’un père blanc, tu es afro-descendante mais » elle passe pour blanche (“white passing” dans le texte car on parle franglais pour faire métissé sans doute).


C'est sans doute faire œuvre d'anti-racisme en déstabilisant le patriarcat blanc colonial. 

Voici la transcription mot à mot de cet échange pour le moins affligeant.

Rebecca Makonnen. — « Pendant longtemps, tu as dit que tu n’aimais pas les Blancs. »

Mara Joly. — « Oh mon Dieu, oui c’est vrai, Bon Dieu, tu vas là ? Oui je détestais les Blancs. Mais tsé j’veux dire, je ne pense pas que tu peux aimer les Blancs quand tu habites en Afrique, et je pense que tu ne peux pas aimer les Blancs quand tu es afro en France. »

Rebecca Makonnen.. — « OK. Pourquoi ? »

Mara Joly. — « Tu peux là, tu peux. Mais c’est tellement violent, tu sais. Je veux dire, c’est trash en cr***, là. À un moment donné, tu es tannée puis tu es juste comme “Not a safe space”, bye ! »

Rebecca lui parle de son identité. La réponse : « Ma base, c’est afro. Après ça, je te dirais que j’ai développé en arrivant ici un sentiment d’appartenance pas à la culture québécoise, mais aux cultures québécoises. Tsé parce que si être Québécois de souche, c’est être Canadien français, moi je suis comme “non !”. Québécois de souche, c’est genre les Autochtones, qu’on est en train de “génocider” encore en ce moment d’ailleurs. »

Isabelle Laporte sur X a commenté : « Dans la boîte où on se demande s'il faut laisser un invité prononcer le “mot en N” tout au long [en toutes lettres : nègre ou noir] sans émettre au préalable un “traumavertissement” ou s'excuser et tout le bataclan, doit-on en conclure que Radio-Canada s'est débarrassée de ses scrupules ? »

En Belgique, les parents musulmans s’opposent aux cours d’éducation sexuelle imposés à l’école (mais pas qu'eux)

En Belgique, des musulmans s’opposent aux cours d’éducation sexuelle à l’école. Ci-gît l’islamo-gauchisme. Un clivage d’avenir, car à mesure que l’Occident devient de plus en plus libéral et progressiste, il importe des populations conservatrices à travers l’immigration massive.


La contestation ne se limite pas aux musulmans,  c'est ainsi que La Libre a publié le 18 septembre un texte signé par une soixantaine de parents intitulé « Pour une Evras respectueuse de la sensibilité des enfants, neutre, transparente et incluant les parents ».
La Libre réserve cette lettre ouverte à ses seuls abonnés, mais elle est visiblement gratuitement ici.

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Suisse — Zurich recommande aux parents de bannir les termes «papa» et «maman»

Le dernier bulletin du Bureau zurichois de conseils aux parents exhorte ces derniers à utiliser un langage neutre du point de vue du genre. De vives réactions se sont fait entendre.

Exit les papas et les mamans zurichois ! Il faut désormais les appeler « parent » (Elternteil) ou « tuteur » (Betreuungsperson). C’est du moins ce que recommande la Ville dans son dernier bulletin de conseils aux parents, qui porte sur la thématique du langage non sexiste. Cette suggestion s’applique particulièrement dans les situations où les géniteurs parlent d’autres familles à leurs enfants, précise le bulletin. Les parents y sont également invités à « mettre de côté leurs propres héritages au sujet du genre et les goûts vestimentaires qui en découlent pour l’enfant ».

Selon Julia Köpfli, chargée de communication aux services sociaux de la Ville, le choix de cette thématique répond à un besoin de plus en plus présent. Apparemment, les questionnements autour du genre et de l’éducation préoccupent toujours davantage de parents. Nombre d’entre eux se seraient rendus récemment au centre de conseils afin d’obtenir des éclaircissements sur la question.

« Alarmant et totalement détaché de la réalité »

Les réactions ne se sont pas fait attendre du côté de l’UDC. Pour Susanne Brunner, élue au parlement de la Ville de Zurich, le contenu du bulletin est « alarmant et totalement détaché de la réalité ». Cette dernière dénonce un mode d’emploi pour une éducation visant à la dissolution des genres. Par ailleurs, elle considère que l’éducation est une affaire privée, et que la Municipalité n’a donc pas à s’immiscer dans celle-ci. L’élue zurichoise s’était déjà fait remarquer en 2020 en menant un véritable combat contre l’écriture inclusive.

Mais il n’y a pas que la droite qui semble étonnée par le discours tenu dans ce bulletin. Michel Matter, conseiller national genevois et vice-président des Verts Libéraux, a réagi avec force sur le réseau social LinkedIn en partageant une capture d’écran d’un article sur le sujet : « Et on va où ?!?!?! Plus de maman, plus de papa ?!?! Il faut savoir dire STOP ». En quelques heures, la publication de l’élu a suscité une centaine de commentaires, la plupart allant dans le sens de ce dernier.

Source

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Le chromosome X inactif responsable de la prévalence des maladies auto-immunes chez la femme ?

Les maladies auto-immunes sont quatre fois plus fréquentes chez les femmes. Dans une pré-publication, des chercheurs de l’université de Stanford affirment que cela pourrait être dû à la présence du chromosome X mis au silence. Les femmes possèdent en effet deux chromosomes X, l’un des deux étant inactif, alors que les cellules masculines sont dotées d’un chromosome X et d’un chromosome Y, tous deux actifs.

L’équipe d’Howard Chang, dermatologue à l’université de Stanford et auteur de l’étude, s’intéresse à la façon dont le second chromosome X est désactivé chez les femmes. Pour ce faire, elle s’est tournée vers un « long ARN non codant », le transcrit spécifique au X inactif (Xist [1]), qui « orchestre » la mise au silence d’un chromosome X. En 2015, son équipe avait identifié un ensemble de 81 protéines qui se lient à Xist, formant un grand complexe ARN-protéines. Un complexe qui pourrait être à l’origine du « biais auto-immun » chez les femmes, Xist n’étant pas exprimé chez les hommes.

Une hypothèse d’abord confirmée chez la souris

Les chercheurs ont testé leur hypothèse sur la souris. Ils ont pu constater que les souris mâles génétiquement modifiées pour exprimer Xist présentaient des taux d’auto-anticorps plus élevés que les souris mâles sans expression de Xist. Leurs taux étaient plus proches de ceux observés chez les souris femelles.

A partir de ces résultats, les chercheurs se sont tournés vers l’homme. En analysant le sang prélevé à des patients sains ou atteints de trois maladies auto-immunes [2], ils ont constaté des niveaux plus élevés auto-anticorps chez les personnes atteintes de ces maladies. Des résultats qui révèlent que le complexe ARN Xist-protéines peut également déclencher une auto-immunité chez les êtres humains.

De futures études

Chez les femmes, le gène TLR7 sur le chromosome X inactif « échappe à l’inactivation », augmentant ainsi les niveaux d’un récepteur immunitaire qui détecte les complexes ARN-protéines. Parmi leurs pistes de recherche, les scientifiques comptent déterminer si le complexe déclenche le système immunitaire féminin via TLR7.

 
[1] X-inactive specific transcript
[2] La dermatomyosite, la sclérodermie et le lupus


Source : The Scientist, Kamal Nahas (19/IX/2023), via Généthique