Madame de Courcy, ministre de l’Immigration et de la Charte de la langue française accordait une entrevue au journal Métro au début du mois passé.
Elle y affirmait que nous « avons besoin des immigrants », le même discours que ces précurseures libérales elle dit même être prête à « accueillir un plus grand nombre d’immigrants, mais qu’il faut encore amenuiser les craintes face à la différence, qui barrent parfois le chemin aux nouveaux arrivants. » Toujours les mêmes ressorts pour empêcher toute critique : la culpabilisation face aux craintes prétendument irrationnelles des seuls Québécois de souche.
Selon Tania Longpré, Madame de Courcy, bien qu’elle soit ministre de l’Immigration, démontre dans ses phrases et ses désirs une méconnaissance flagrante du terrain de l’immigration. Le contexte n’est pas du tout favorable à une augmentation des seuils : en fait, l’urgence présentement c’est de savoir combien le Québec est capable d’intégrer d’immigrants, que ce soit économiquement, linguistiquement et culturellement, puisque nous ne le savons pas et que Renaud Lachance, ex-vérificateur général du Québec le demandait déjà en 2011, pourtant, personne ne s’est encore penché sérieusement et scientifiquement sur cette question.
Avant de hausser les seuils, Madame de Courcy devrait, selon Tania Longpré, s’assurer avec un comité d’experts de la capacité d’intégration du Québec. Ne serait-il pas préférable de commencer par intégrer adéquatement ceux qui sont déjà ici et qui auraient bien besoin d’un coup de pouce avant d’augmenter l’immigration? Ce que voit cette enseignante en francisation tous les jours sur le terrain n’est pas jojo : gens qui fréquentent les services d’aide alimentaires, francisation non obligatoire pour les adultes qui en auraient pourtant tous besoin, adultes ayant peine à payer un appartement décent avec les allocations ridicules qu’offrent le gouvernement pour la francisation, allocations qui ne sont offertes que pour les 33 premières semaines de francisation (ce qui n’est pas du tout suffisant, on offrait un niveau de plus avant que le PLQ ne l’offre plus en 2010).
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L'immigration, le remède imaginaire
Elle y affirmait que nous « avons besoin des immigrants », le même discours que ces précurseures libérales elle dit même être prête à « accueillir un plus grand nombre d’immigrants, mais qu’il faut encore amenuiser les craintes face à la différence, qui barrent parfois le chemin aux nouveaux arrivants. » Toujours les mêmes ressorts pour empêcher toute critique : la culpabilisation face aux craintes prétendument irrationnelles des seuls Québécois de souche.
Selon Tania Longpré, Madame de Courcy, bien qu’elle soit ministre de l’Immigration, démontre dans ses phrases et ses désirs une méconnaissance flagrante du terrain de l’immigration. Le contexte n’est pas du tout favorable à une augmentation des seuils : en fait, l’urgence présentement c’est de savoir combien le Québec est capable d’intégrer d’immigrants, que ce soit économiquement, linguistiquement et culturellement, puisque nous ne le savons pas et que Renaud Lachance, ex-vérificateur général du Québec le demandait déjà en 2011, pourtant, personne ne s’est encore penché sérieusement et scientifiquement sur cette question.
Avant de hausser les seuils, Madame de Courcy devrait, selon Tania Longpré, s’assurer avec un comité d’experts de la capacité d’intégration du Québec. Ne serait-il pas préférable de commencer par intégrer adéquatement ceux qui sont déjà ici et qui auraient bien besoin d’un coup de pouce avant d’augmenter l’immigration? Ce que voit cette enseignante en francisation tous les jours sur le terrain n’est pas jojo : gens qui fréquentent les services d’aide alimentaires, francisation non obligatoire pour les adultes qui en auraient pourtant tous besoin, adultes ayant peine à payer un appartement décent avec les allocations ridicules qu’offrent le gouvernement pour la francisation, allocations qui ne sont offertes que pour les 33 premières semaines de francisation (ce qui n’est pas du tout suffisant, on offrait un niveau de plus avant que le PLQ ne l’offre plus en 2010).
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