mardi 19 janvier 2021

COVID-19 — les gens « de gauche » plus à risque de développer de l’anxiété

Les individus ayant des opinions politiques de gauche sont plus à risque de développer de l’anxiété et de la détresse en lien avec la pandémie.

C’est aussi le cas des jeunes de moins de 40 ans, des parents d’enfants mineurs ou encore de ceux ayant de mauvaises relations avec leur famille, révèle une étude menée par Samuel Veissière, professeur au département de psychiatrie de l’Université McGill.

Ce dernier a présenté les résultats de ses recherches, publiés récemment dans le British Medical Journal, devant des élus québécois, mardi, dans le cadre de la première journée des consultations concernant les effets de la pandémie sur la santé mentale.

Qualifiant de « controversée » sa découverte au sujet des personnes ayant des opinions plus à gauche, le chercheur a soulevé l’hypothèse que ce phénomène s’explique par les sources d’informations consultées par les individus en fonction de leurs allégeances politiques.

« Il ne s’agit pas ici de faire de la politique, simplement de souligner que, malheureusement, la compréhension de la crise a été très fortement politisée suivant les médias que les gens consomment et que cela engendre de l’anxiété », a-t-il précisé.

La surconsommation de nouvelles au sujet du virus ou de la politique mettrait aussi les individus à risque de développer de l’anxiété ou de la détresse, selon les recherches de M. Veissière.

Les personnes présentant déjà des facteurs de risque avant la crise restent les plus susceptibles de développer de nouveaux troubles de santé mentale en lien avec la situation actuelle.

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France : « Le nombre de nos naissances n’a jamais été aussi bas. Il faut changer notre politique de natalité, en prenant exemple sur la Hongrie »

Extraits

« Le nombre de naissances n’a jamais été aussi bas en France… En cause, les conditions économiques et sociales… La politique familiale et la décision des socialistes de supprimer les allocations familiales aux gens plus aisés… Et l’idéologie dominante, le féminisme, la théorie du genre,… »

« Le nombre de nos naissances n’a jamais été aussi bas. Il faut changer notre politique de natalité, en prenant exemple sur la Hongrie et en tenant compte du Grand remplacement ».

« Je suis pour la préférence nationale : réserver les allocations aux Français. […] Mettre tout l’argent sur le deuxième ou le troisième enfant et ne plus financer après les énormes familles à sept, huit enfants qui sont parfois des familles polygames. »

« Les immigrés font beaucoup plus d’enfants que les Français. En 2019, ils représentent 191 000 naissances. Le grand remplacement.  »

« Une des premières mesures du gouvernement pendant la pandémie était de dire qu’il faut préserver l’avortement. […]  Qu’un gouvernement se précipite pour étendre les délais, pour permettre aux femmes d’avorter. Et quand le Planning familial dit que l’avortement n’est pas un problème, mais une solution. Je me dis qu’on a quand même un problème de perspective. […] On n’est pas obligé d’en faire le Graal de la société. »

« Vous avez remarqué que les femmes font des enfants de plus en plus tard. Comme les jeunes couples se mettent de plus en plus tard en ménages, ces femmes sont rattrapées par la fameuse horloge biologique. […] Pourquoi y a-t-il ce retard ? Parce que cette génération a compris ce que la génération précédente n’avait pas appris : nous avons gagné dix ans d’espérance de vie. […] Ces jeunes ont mis ces dix ans dans la jeunesse, on va profiter de ces dix ans. […] D’où un décalage de dix ans [dans la maternité]. » Mais voilà, l’horloge biologique pour ce qui est des naissances n’a pas été décalée de dix ans…

Pour l’article de Pierre Vermeren auquel fait allusion Zemmour, voir ci-dessous.


Chiffres de l'INSEE 

En 2020, l’indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) s’établit à 1,84 enfant par femme (1,86 en 2019). L’ICF diminue depuis six ans, même si la baisse s’était atténuée en 2019 (-0,01). L’ICF oscillait autour de 2,0 enfants par femme entre 2006 et 2014.

9 % de décès en plus

Pendant cette première année de l’épidémie, 667 000 personnes sont décédées en France — toutes causes confondues —, soit 9 % de plus qu’en 2019, selon le bilan démographique 2020 publié mardi par l’Insee.

Cet excédent de mortalité, particulièrement marqué lors des deux vagues épidémiques en avril-mai puis à partir d’octobre, a certes été moins net que dans d’autres pays européens (il a atteint +70 % en Espagne pendant la première vague et +47 % en Italie, contre +28 % en France), mais il a eu malgré tout un impact notable sur l’espérance de vie à la naissance.

Celle-ci s’est établie à 85,2 ans pour les femmes (en baisse de quasiment cinq mois) et 79,2 ans pour les hommes (en baisse de six mois), soit un recul bien plus fort que celui observé en 2015, année d’une forte grippe hivernale.

Effondrement des mariages : -34 %

Autre conséquence de la pandémie : le nombre de mariages s’est effondré de 34 % en 2020, ces célébrations ayant été interdites pendant le premier confinement, puis autorisées, mais avec une stricte limitation du nombre d’invités. « Il n’y a eu presque aucun mariage en avril-mai, et nettement moins que les années précédentes en juin-juillet », note l’Insee.


Le baby-boom a permis d'éviter l'effondrement de la population française, mais n'explique pas son essor (la situation fut très différente au Québec où la population n'était pas aussi vieille que celle de la France en 1940, le babyboom y explique bien une grande partie de l'essor de la population québécoise après la 2e GM)

Pour la septième année consécutive [en janvier 2018], la natalité est en baisse en France. Les naissances ont chuté à 757 000 en 2017, soit une baisse de 66 000 naissances depuis 2010 (malgré 10 000 naissances par an à Mayotte, intégrées dans les statistiques par l’Insee depuis 2014). Les années précédentes, ni la presse ni les pouvoirs publics n’avaient tiré la sonnette d’alarme. Cette fois-ci, il devient difficile de contester l’ampleur du problème.


Tout indique en effet, du point de vue sociologique, que la baisse de la natalité va durer. Les 25-35 ans « installés » en couple ou mariés sont de moins en moins nombreux. Souvent dépourvus d’emplois stables, de revenus et de logements convenables, tardivement sortis d’études longues ou de la précarité, leur installation définitive finit par s’approcher de l’âge auquel la fertilité féminine s’estompe.

Pour éclairer cette conjoncture, il convient d’examiner une des croyances politiques et idéologiques les plus enracinées en France depuis 1945, notre « exception démographique ». On soutient ici que le baby-boom des Trente Glorieuses, si réel qu’il fût, n’est pas responsable de l’accroissement de la population depuis la Libération.

Après le Premier Empire, l’hiver démographique

La France a été le poisson-pilote mondial de la transition démographique [processus où l’on passe d’un régime traditionnel où la fécondité et la mortalité sont élevées et s’équilibrent à peu près, à un régime où la natalité et la mortalité sont faibles et s’équilibrent également]. Engagée dans la noblesse et la grande bourgeoisie françaises au XVIIIe siècle, elle a gagné toutes les couches sociales du pays dès les années 1830. Point besoin de contraceptif pour faire comprendre à la paysannerie, grande bénéficiaire de la redistribution des terres à la Révolution, qu’à raison de plus d’un fils par famille le partage des terres et l’appauvrissement étaient assurés.

[En France post-révolutionnaire, la terre était divisée en autant de parts que d’héritiers directs, ce n’était pas le cas dans l’Ancien régime. Cheysson et Michel mettent en cause cette loi du Code civil relative aux successions, qui réserve à tous les héritiers un traitement équitable. Cette loi eut pour conséquence directe de privilégier une petite descendance. L’absence de liberté testamentaire (et l’obligation qui en découle de traiter les héritiers sur un même pied d’égalité) conduit à un éparpillement des propriétés, qui ne peut être évité que par une maîtrise de la fécondité : « La raison de ce phénomène n’est que trop facile à expliquer. Le propriétaire veut échapper aux nécessités d’un partage qui réduirait les copartageants à la portion congrue […] le fils unique remplace dans notre société moderne le fils aîné » (Michel « Le décroissement de la population en France », séance du 28 janvier 1877, Bulletin de la Société d’économie sociale, p. 482.)

Au Québec, par contre, la loi donne au testateur la liberté absolue de léguer à qui il désire. Il est libre de disposer de ses biens comme il le souhaite. Il s’agit du principe de la liberté de tester. ]

Après les guerres de la Révolution et de l’Empire, la nation la plus peuplée d’Europe est entrée dans un hiver démographique. Les grands pays européens ont rattrapé et dépassé la France : Russie, Allemagne, Royaume-Uni (et États-Unis), Italie. En France, dès la fin du XIXe siècle, le nombre de décès excède celui des naissances, ce qui déclenche deux phénomènes uniques et précurseurs en Europe : très peu de Français s’expatrient au Nouveau Monde ou aux colonies, même en Algérie. Et, tout au contraire, la France (Algérie comprise) s’ouvre aux immigrés européens.

Les vieux dirigeants républicains raisonnent comme Louis XIV ou Napoléon : le sang français est abondant et permet d’assurer l’expansion militaire de la France.

Trois problèmes insolubles se posent au début du XXe siècle aux dirigeants français. Le premier est que l’Allemagne, qui a déjà écrasé l’armée française en 1870, devient une puissance démographique qui surclasse la France. Le deuxième est que la France, engagée dans l’industrialisation, ne dispose pas de la main-d’œuvre nécessaire comme l’Allemagne (c’est pourquoi les innovations sont si nombreuses en France avant 1914). Le troisième est que les vieux dirigeants républicains raisonnent comme Louis XIV ou Napoléon : le sang français est abondant et permet d’assurer l’expansion militaire de la France. La Grande Guerre est à cet égard un gaspillage inouï et jamais vu.

Pour récupérer 1,3 million d’Alsaciens mosellans, les 40 millions de Français payent un prix inimaginable : 1,4 million de jeunes hommes morts et presque autant de mutilés à vie (sur 8 millions d’hommes valides de 20 à 50 ans) ; 600.000 morts de la grippe espagnole en 1919 ; 1,5 million de naissances « perdues » pendant la guerre ; et les classes creuses de l’entre-deux-guerres (fautes de géniteurs). Le bilan est un désastre dont la France a peu de chances de se remettre. Tandis que la démographie ne faiblit pas outre-Rhin.

En 1945, les Français sont 39 millions, moins qu’en 1914, et bien plus vieux.

En 1939, la France a 40 millions d’habitants, l’Allemagne, le double [en partie par l’annexion de l’Autriche]. Et la France a la population la plus âgée du monde ! Quand les armées allemandes déferlent en mai-juin 1940 sur la France, c’est le désastre. La guerre cause en six ans 600 000 morts directs, et ampute la nation de 850 000 personnes supplémentaires par surmortalité de guerre (maladie, absence de médicaments, insuffisance de nourriture, de chauffage) et émigration, outre les naissances perdues. Les dirigeants français ont le sentiment de voir sombrer leur pays. En 1945, les Français sont 39 millions, moins qu’en 1914, et bien plus vieux. Cette décrépitude explique la volonté de se cramponner à l’Empire français, rebaptisé Union française en 1946, et l’impossibilité de se détacher du mythe de « la France des cinq continents » et de « la plus grande France », qui entraînent la guerre d’Indochine puis la guerre d’Algérie.

L’obsession démographique

À partir de la Libération, tous les dirigeants français et les forces politiques, de l’extrême gauche à l’extrême droite, sont obsédés par deux impératifs : tout faire pour relancer la démographie nationale (Michel Debré en deviendra plus tard le champion) et rattraper puis dépasser l’Allemagne, saignée par la guerre et amputée de la RDA. Après les gouvernements Daladier et de Vichy, ceux de la Libération renforcent la politique familiale. Et ça marche. La France passe de 39 à 67 millions d’habitants aujourd’hui, soit 28 millions en plus ! La malédiction du XIXe siècle est brisée. La France dépasse l’Italie et le Royaume-Uni. Mais les dirigeants français n’avaient pas prévu que l’Allemagne allait se réunifier ni, par ailleurs, absorber 19 millions d’immigrés sur trois générations (selon de récentes statistiques allemandes). L’Allemagne de 2018 reste donc plus peuplée (82,7 millions) que la France.

Comment notre pays, habitué depuis un siècle à un régime démographique moderne et faible, a soudain renoué avec la croissance de sa population ? D’autant plus que les catastrophes démographiques n’ont pas ralenti. Aux 80 000 hommes tués ou mutilés des guerres d’Indochine et d’Algérie, s’ajoutent en effet deux drames inédits : les suicides et les accidents de la route. Chacun de ces deux fléaux a causé environ 600 000 morts, souvent jeunes, depuis la Libération. Enfin, ces vingt dernières années, pour la première fois depuis longtemps, les jeunes Français émigrent : 3,5 millions de Français vivraient à l’étranger, pour beaucoup sans retour (les Français à l’étranger sont estimés à 1,1 million en 1970, 1,7 million en 1993 et 3,5 millions en 2016).

Que s’est-il donc passé qui explique un tel accroissement de la population depuis la Libération malgré deux guerres, l’importance des accidents de la route et des suicides et l’émigration de deux millions de Français ?

La politique nataliste a été déterminante : le baby-boom a bien eu lieu entre 1942 et 1963-64, mais il a été savamment « vendu » à l’opinion par tous les services de l’État et ses relais médiatiques. Or, si le baby-boom a permis à la population native de se maintenir à son niveau de l’entre-deux-guerres, c’est-à-dire autour de 40 millions de personnes (en faisant abstraction des conséquences de l’augmentation de l’espérance de vie), ce qui est déjà un exploit, il a peu contribué à son grand accroissement.

La chose est facile à démontrer, si l’on se détache de l’interprétation intangible des chiffres par l’Insee depuis des décennies, à savoir : la croissance démographique française serait endogène, et ne dépendrait que secondairement (un quart à un tiers) du solde migratoire. D’abord, la France de 2017 compte presque 10 millions de seniors (âgés d’au moins 60 ans) de plus qu’en 1945. Le vieillissement de la population, grâce au progrès économique et médical, explique donc près d’un tiers de l’accroissement démographique.

Les « rapatriés » de l’Empire colonial : 3 millions avec leurs descendants

Sur les 20 millions restant, la contribution directe de l’ancien empire colonial est importante. Après 1945, la France a intégré des territoires et des populations de l’Empire. Des colonies sont devenues territoires nationaux (les départements d’outre-mer) et leur forte démographie, sur place et en métropole, contribue pour 3,5 millions d’habitants. À cela s’ajoutent les « rapatriés » de l’empire (surtout du Maghreb), qui, avec leurs descendants, comptent 3 millions de personnes. Cette intégration compte donc pour 6,5 millions de personnes.

Par ailleurs, selon le Pew Research Center, la métropole, qui ne comptait que quelques milliers de musulmans en 1945, en compterait 8,5 millions en 2017. Le chiffre avancé par cet institut de recherche américain est énorme par rapport aux statistiques des organismes français. Mais les Américains dénombrent les musulmans en fonction du critère islamique (tout enfant né d’un père musulman est musulman) et non en fonction de l’affirmation ou de la pratique religieuses. Population d’origine musulmane serait donc plus exact.

Ce chiffre avancé par le Pew Research Center est corroboré par les statistiques consulaires des pays du Maghreb, du Sahel et de la Turquie. À ce chiffre de 8,5 millions, qui paraît plausible, s’ajoutent d’autres populations originaires du Sud : près de 1 million d’immigrés africains chrétiens et leurs enfants et 1,5 million de personnes d’origine asiatique, en premier lieu du Vietnam et de Chine.

« L’exception démographique française » n’est pas celle que l’on croit.

Concernant les Européens, les statistiques sont complexes. L’historien Pierre Milza a montré que la majorité des Italiens venus en France étaient repartis en Italie (3 sur 5 millions depuis les années 1970), probablement comme les Espagnols depuis la mort de Franco en 1975. À l’inverse, la France a accueilli depuis la guerre près de 1 million de Portugais et un nombre croissant d’Européens de l’Est et des Balkans (peut-être 500 000) depuis 1989.

Tout cela corrobore les données de l’Insee selon lesquelles les immigrés et leurs enfants (surtout nés en France) totalisent en 2016 13,3 millions de personnes. Sur quatre générations depuis la guerre, la France s’approche donc de l’Allemagne en ce qui concerne le nombre de sa population d’origine étrangère.

Ce mythe nataliste, enseigné dans les manuels scolaires, est d’autant plus fort qu’il s’est forgé au sein du nationalisme français de la Libération

Il s’avère dès lors sur le long terme que la croissance démographique de la France a trois causes : l’augmentation de l’espérance de vie ; la prise en compte, désormais, dans les statistiques, des Français d’outre-mer et des rapatriés (ils n’étaient pas pris en compte dans les statistiques de la population nationale, respectivement, avant 1945 et 1962, car ces statistiques ne considéraient que les habitants de la métropole) ; et les étrangers et leurs enfants (en statistique sinon en droit).

« L’exception démographique française » n’est donc pas celle que l’on croit. La singularité de notre pays tient à l’accroissement de sa population depuis l’après-guerre, mais le baby-boom n’aurait nullement suffi à l’assurer. Celui-ci n’a fait qu’éviter l’effondrement de la population. Pourtant, ce mythe nataliste, enseigné dans les manuels scolaires, est d’autant plus fort qu’il s’est forgé au sein du nationalisme français de la Libération (RPF et PCF) et que, par glissements successifs, il a muté, pour être désormais porté par de nouvelles forces idéologiques, souvent à gauche.

Pierre Vermeren est un ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé et docteur en histoire. Il est notamment l’auteur du Choc des décolonisations. De la guerre d’Algérie aux printemps arabes (Odile Jacob, 2015, 332 p., 23,90 €).


Initiatives dites antiracistes à l’Université d’Ottawa


Le recteur, Jacques Frémont, a annoncé de nouvelles initiatives censément antiracistes à la réunion du Sénat de l’Université d’Ottawa :

Ces initiatives vont prioriser cinq secteurs d’activité universitaires distincts sur le campus, avec comme objectif d’y apporter des changements significatifs : 
  1. Offrir un meilleur appui aux membres racisés de la communauté universitaire en créant notamment un programme de mentorat, en offrant des ressources en santé mentale dédiées à cette communauté, ainsi qu’en bonifiant le programme d’aide financière destiné aux étudiantes et étudiants issus de groupes racisés. 
  2. Accélérer l’embauche de professeures et de professeurs noirs, autochtones ou racisés au cours des prochaines années. 
  3. Revoir les programmes afin de modifier le curriculum pour y imposer des pratiques (méthodologies) plus culturellement diversifiées et inclusives. 
  4. Concevoir et mettre en place des activités de rééducation (pardon formation) contre le racisme et l’oppression destinées à la communauté universitaire. 
  5.  « Créer un programme d’appui » (favoriser) aux chercheuses et chercheurs racisés afin de rendre la communauté de recherche de l’Université plus équitable, diversifiée et inclusive.

Le recteur s’est engagé à ce que ces initiatives, annoncées lors de la réunion du Sénat de l’Université, soient mises en place d’ici l’automne 2021.