mardi 12 septembre 2023

« Les histoires de Blancs et de personnes valides ne nous intéressent pas, disent les agents littéraires wokes aux auteurs en herbe »

Une enquête du Telegraph de Londres révèle que les agences littéraires choisissent des écrivains de couleur, handicapés ou LGBTQ+, tandis que les autres sont « ostracisés ».


Les agences littéraires affichent clairement leur préférence pour les auteurs considérés comme sous-représentés ou marginalisés, y compris les auteurs LGBTQ+.

Des auteurs et des militants de la liberté d’expression ont affirmé que des écrivains n’étaient pas sollicités par certains agents littéraires parce qu’ils bénéficieraient d’un « privilège ».

Ash Literary, une agence qui recherche « des histoires extraordinaires pour les enfants qui reflètent et célèbrent la diversité de notre monde », déclare sur sa page de soumission : « Nous ne sommes pas intéressés par les histoires sur les évacués blancs et valides de la Seconde Guerre mondiale, mais nous serions ravis de recevoir des histoires racontées par des personnes handicapées, LGBTQ+ ou BIPOC [Noirs, indigènes et autres personnes de couleur]. »

Le site ajoute : « Si votre livre traite d’une identité qui n’est pas la vôtre, il ne nous conviendra pas. Cela inclut les livres basés [sic] les expériences de membres de la famille et d’amis ».

La Good Literary Agency, qui reçoit un financement public du Conseil des arts d’Angleterre, a été créée « pour représenter explicitement les écrivains britanniques issus de milieux sous-représentés dans l’édition britannique ». Elle propose des postes pour lesquels les candidats doivent comprendre « les problèmes de l’édition et de la société en général qui ont conduit à une inégalité structurelle et à une sous-représentation des écrivains issus de la communauté noire, de la classe ouvrière, des personnes handicapées et des LGBTQ+ ».

Julie Gourinchas, de Bell Lomax Moreton, qui représente des auteurs et des illustrateurs, se dit « intéressée par des auteurs traditionnellement sous-représentés dans l’industrie, notamment les auteurs de couleur, les auteurs queer, trans et non-binaires, les auteurs issus de la classe ouvrière, les auteurs handicapés, etc. »

Sur Ms Wishlist, un site web sur lequel les agents littéraires indiquent les types de littérature qu’ils recherchent, l’un d’entre eux écrit que « les groupes BIPOC, queer et minoritaires sont toujours les bienvenus », et un autre a déclaré qu’il « recherchait spécifiquement des [œuvres] écrites par des auteurs #LGBTQIA + et/ou #BIPOC ».

Tous deux ont été contactés par le Telegraph de Londres pour un commentaire, le second a refusé.


Sondage — 53 % des Canadiens souhaitent moins d'immigrants que prévus pour 2023

Un sondage Nanos pour le Globe and Mail a révélé que 53 % des Canadiens souhaitent que le gouvernement fédéral accepte moins d’immigrants que l’objectif de 465 000 résidents permanents prévu pour 2023. Il s’agit d’une augmentation de près de 20 points de pourcentage depuis le mois de mars, lorsque seulement 34 % des personnes interrogées souhaitaient une diminution de l’immigration. Un peu plus d’un tiers des répondants soutiennent les niveaux d’immigration actuels, tandis que seulement 8 % pensent que le Canada devrait accepter davantage d’immigrants.

Le sondage a également révélé que 55 % des Canadiens souhaitent que le Canada réduise le nombre d’étudiants étrangers, qui devrait atteindre 900 000 cette année. Un peu moins d’un tiers des personnes interrogées sont favorables au nombre actuel d’étudiants étrangers, tandis que 7 % pensent que nous devrions en accepter davantage.

Nik Nanos, président de Nanos Research, attribue le soutien croissant à la restriction de l’immigration à l’augmentation astronomique des coûts de logement due à la croissance de la population canadienne alimentée par l’immigration :
« Indépendamment de la tradition canadienne d’accueil des nouveaux arrivants, les gens se demandent où ils vont vivre et ce que cela pourrait signifier en termes d’augmentation de la pression sur le logement. »
Le sondage Nanos nous apprend que les Prairies sont le bastion du soutien à la restriction de l’immigration dans le pays, avec un pourcentage retentissant de 61 % des personnes interrogées qui souhaitent des chiffres plus bas. Seuls 43 % des personnes interrogées en Colombie-Britannique sont favorables à une diminution du nombre d’immigrants — toutefois, ce pourcentage est probablement faussé par le soutien élevé à l’immigration à Vancouver, qui compte 41,8 % de personnes nées à l’étranger. 

Il est intéressant de noter que c’est au Québec que le soutien à la réduction du nombre d’étudiants étrangers est le plus élevé : 59,7 %. 

Au cours des six derniers mois, pendant lesquels le soutien à la limitation de l’immigration a augmenté de façon spectaculaire, les médias grand public anglophones ont, pour la première fois depuis des décennies, abordé le sujet de façon sérieuse (sur le plan économique). Presque chaque jour, un nouvel article d’opinion critiquait la politique d’immigration de M. Trudeau sous un angle différent. Il suffit pour s’en convaincre de jeter un coup d’œil à la liste des articles sur l’immigration publiés par le Globe and Mail. 

Belgique — le guide de l'éducation à la sexualité pour la maternelle attaqué par des pédopsychiatres

Le contenu du guide d'Education à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle qui sera bientôt distribué dans les classes maternelles en Belgique interpelle des pédopsychiatres qui jugent certains passages "inadéquats" et "dangereux" pour les enfants.