Selon une enquête publiée dans la revue Infant and Child Developement, dès leur plus jeune âge, la plupart des enfants choisissent de jouer avec des jouets typiquement associés à leur sexe.
Afin d’isoler les variables qui prédisent la préférence des jouets, les auteurs ont réalisé une méta-analyse des études d’observation de la sélection libre des jouets par les garçons et les filles âgés de 1 à 8 ans. D’un fonds initial de 1788 articles potentiels, 16 études (portant 787 garçons et 813 filles) répondaient aux critères d’inclusion des chercheurs.
Ils ont constaté que les garçons jouaient plus avec des jouets de garçons que les filles (Cohen d = 1,03, p < 0,0001) et que les filles jouaient plus avec les jouets de filles que les garçons (Cohen : d = -0,91, p < 0,0001). La métarégression n’a montré aucun effet significatif de la présence d’un adulte, du contexte de l’étude, de la localisation géographique de l’étude, de la date de publication, de l’âge de l’enfant ou de l’inclusion de jouets neutres. Cependant, une analyse plus poussée des données sur les garçons et les filles a révélé que les garçons plus âgés jouaient plus avec les jouets de type masculin qu’avec les jouets de type féminin (β = 0,68, p < 0,0001).
Faits saillants
Afin d’isoler les variables qui prédisent la préférence des jouets, les auteurs ont réalisé une méta-analyse des études d’observation de la sélection libre des jouets par les garçons et les filles âgés de 1 à 8 ans. D’un fonds initial de 1788 articles potentiels, 16 études (portant 787 garçons et 813 filles) répondaient aux critères d’inclusion des chercheurs.
Ils ont constaté que les garçons jouaient plus avec des jouets de garçons que les filles (Cohen d = 1,03, p < 0,0001) et que les filles jouaient plus avec les jouets de filles que les garçons (Cohen : d = -0,91, p < 0,0001). La métarégression n’a montré aucun effet significatif de la présence d’un adulte, du contexte de l’étude, de la localisation géographique de l’étude, de la date de publication, de l’âge de l’enfant ou de l’inclusion de jouets neutres. Cependant, une analyse plus poussée des données sur les garçons et les filles a révélé que les garçons plus âgés jouaient plus avec les jouets de type masculin qu’avec les jouets de type féminin (β = 0,68, p < 0,0001).
Faits saillants
- Des différences entre les sexes dans le choix des jouets existent et semblent être le produit de forces innées et sociales.
- Malgré la variation méthodologique dans le choix et le nombre de jouets offerts, le contexte de test et l’âge de l’enfant, la constance dans la découverte des différences sexuelles dans les préférences des enfants pour les jouets typés selon leur propre sexe suggère que la force de ce phénomène et sa probabilité sont d’origine biologique.
- Le temps que les garçons jouent avec des jouets typiques pour garçons augmente à mesure que les garçons vieillissent, mais on n’a pu retrouver la même tendance chez les filles ; cela indique que les effets sociaux stéréotypés peuvent persister plus longtemps chez les garçons ou qu’il existe une prédisposition biologique plus forte pour certains styles de jeu chez les garçons.