Ceux qui suivent l’actualité scolaire n’ont pu manquer le rendez-vous désormais annuel de la semaine « contre l’intimidation et la violence à l’école ».
Une nouvelle fois, cette semaine a surtout été consacrée à lutter « contre l’homophobie », terme vague à souhait sur lequel nous reviendrons. Le site du Monopole de l'Éducation (MELS) consacré à la lutte contre l’intimidation ne parle que de « lutte contre l’homophobie et les stéréotypes sexuels »… La page d’accueil reproduite ci-dessous n’aborde que ces questions.
Oui à la politesse et au respect des gens
D’emblée, soyons clairs et affirmons l’évidence : nous n’avons rien contre la lutte contre l’intimidation, elle a toujours existé à l’école. Il faut comme par le passé apprendre le respect et la politesse aux enfants : ni de « gros tas de lard », ni de « petit minus », pas plus que de « tapette ».
Les nombreux motifs d’intimidation oubliés
Mais on voit déjà là qu’il y une différence entre l’impolitesse et l’intimidation et qu’il existe de très nombreuses formes d’impolitesses et d’intimidations. En fait, celles basées sur l’« homophobie » et les « stéréotypes sexuels » sont ultra-minoritaires ! L’orientation sexuelle des élèves (souvent simplement supposée au primaire et au début du secondaire) est loin, mais très loin, d’être une des raisons principales des brimades à l’école. En effet, le premier sujet des moqueries et insultes est lié au physique des élèves. Railleries parce qu’un élève est trop gros, trop petit, lent à la course, roux, laid, trop grand, trop maigre, etc. À la fin du secondaire, les motifs reliés au « genre » sont même parmi les moins fréquents loin derrière l’intimidation au physique, aux notes en classe, l’origine culturelle, la langue familiale, la religion et les revenus des parents !
S’il faut en juger par les actions annoncées, au Québec, la semaine contre l’intimidation se résume peu ou prou à la lutte contre l’« homophobie » dans les écoles et ne s’attaquent donc pas à l’intimidation dans ses formes très majoritaires.
Affiche ridicule
Il faut bien dire que l’affiche pondue par le MELS nous a fait bien rire, tant elle est caricaturale. Le graphisme est enfantin (d’après nos informateurs on l’aurait d’ailleurs affichée dans des écoles primaires aussi bien que secondaires), son message l’est tout autant. Si l’« homophobius » est en voie d’extinction, pourquoi faire une campagne officielle richement dotée contre ces rares dinosaures ? Ou s’agit-il plutôt de faire croire aux enfants « hétérosexistes » qu’ils sont les « derniers des Mohicans », de les faire taire, de les intimider ? Et puis qu’est-ce que signifie ce « l’homophobius adopte un comportement hostile envers tout ce qui est différent de sa propre nature » ? N’importe quelle partie différente de sa nature ? Ou uniquement sa préférence sexuelle, au primaire !? C’en est ridicule.
Lutte à l’homophobie ou promotion des sexualités alternatives ?
De toute façon, il ne s’agit pas vraiment de lutter contre les insultes du genre « tapette » ou « fif », mais il s’agit d’aller bien plus loin au nom de la lutte contre l’« hétérosexisme ». C’est-à-dire lutter contre la simple idée que l’hétérosexualité est la norme de la société, qu’elle est en quelque sorte « normale ». Il s’agit d’ailleurs d’un plan interministériel.
L’affiche homophobius le mentionne, il faut promouvoir « la diversité sexuelle » auprès des jeunes enfants. Pourquoi ? En quoi l’État a-t-il un mandat pour changer la norme « sexuelle » et faire cette promotion ?
Jasmin Roy, figure tutélaire de la lutte contre l’intimidation et homosexuel avoué, le disait clairement cette semaine : « On doit mettre l’accent sur la promotion de la diversité sexuelle ». Promotion. Comprendre valoriser le mode de vie LGBT. Pourquoi ? En quoi est-ce une mission de l’école ? En quoi est-ce respecter la diversité des opinions sur les formes familiales ? Pourquoi faut-il même lutter contre les stéréotypes sexuels (les filles font plutôt comme ceci, les garçons font plutôt comme cela) ? N’est-ce pas lutter contre les traditions, les normes de la société pour en substituer d’autres ? Au nom de quoi ? A-t-on consulté les parents ?
Rappelons qu’à une époque la vie privée était sacrée pour les « progressistes ». Quand il s’agissait de lutter contre l’Église et ses normes conjugales. Maintenant que les « progressistes » sont au pouvoir, ils veulent faire la promotion des formes conjugales qu’ils considèrent comme normales. L’État veut lutter contre les stéréotypes sexuels dès le plus jeune âge. Et s'immisce par l'école et ses politiques (fiscales notamment) dans la vie privée des gens. Et gare à ceux qui oseraient ne pas être d’accord, sales rétrogrades, vils homophobes !
Intimider les « hétérosexistes »
L’État prend en réalité prétexte de la lutte contre l’intimidation pour intimider les parents, les écoles confessionnelles et la hiérarchie de l’Église catholique et combattre leur modèle familial conservateur. Il s’agit d’une tentative par les progressistes d’exercer un pouvoir encore accru à l’école et donc indirectement (car l’enfant revient à la maison avec ces idées) dans la famille.
Et gare aux élèves qui oseront froncer les sourcils quand on leur parlera d’homosexuels, de leurs préférences sexuelles parfois de manière crue. Honte à ceux qui ne seraient pas enthousiastes quand on parlera de transsexuels.
Il ne faut pas croire que cette intimidation contre les conservateurs n’existe pas. Voyez comment ce spécialiste américain de la lutte contre l’intimidation utilise son micro et son pupitre pour humilier les élèves conservateurs dans l’assistance.
Des millions pour le lobby LGBT
Cette lutte contre « l’intimidation » est une manne pour le lobby LGBT. Elle est richement dotée et ce n’est que lorsque lobby crie au scandale parce que la cagnotte est rognée que les médias parlent d’« un budget d’un million de dollars alloué à une campagne publicitaire qui fait la lutte contre l’homophobie ».
Grâce à une demande en vertu de l'accès à l'information, nous avons pu en apprendre plus sur les activités du MELS en matière de lutte à l'hétérosexisme. Une des principales activités (voir ci-dessous) financées dans ce cadre a coûté 5,7 millions de dollars aux contribuables québécois pour l'année scolaire 2012-2013.
Ces généreux budgets financent les activités des associations LGBT en milieu scolaire lors desquels « on discute de la sodomie, des stéréotypes reliés à l’homosexualité ».
C’est ainsi que la section Chaudière-Appalaches du G.R.I.S, une de ces associations LGBT » peut se vanter que « Notre organisme qui réalise environ 200 interventions en démystification de l’homosexualité en milieu scolaire ». Deux cents interventions scolaires dans la seule région de Chaudière-Appalaches !? Le GRIS propose également un généreux prix de 2000 $ aux élèves qui monteront un bon projet de lutte contre l’homophobie. D’où vient cet argent ? L’affiche du GRIS ci-dessous épinglée à l’Université Laval promet en majuscules une « RÉMUNÉRATION CONCURRENTIELLE ET TOUTES DÉPENSES PAYÉES ». Vos impôts à l’œuvre pour diffuser et promouvoir la vision du monde du lobby LGBTQ.
Une nouvelle fois, cette semaine a surtout été consacrée à lutter « contre l’homophobie », terme vague à souhait sur lequel nous reviendrons. Le site du Monopole de l'Éducation (MELS) consacré à la lutte contre l’intimidation ne parle que de « lutte contre l’homophobie et les stéréotypes sexuels »… La page d’accueil reproduite ci-dessous n’aborde que ces questions.
Page d’accueil du site sur l’« intimidation » du MELS (elle ne parle que de sexualité) |
Oui à la politesse et au respect des gens
D’emblée, soyons clairs et affirmons l’évidence : nous n’avons rien contre la lutte contre l’intimidation, elle a toujours existé à l’école. Il faut comme par le passé apprendre le respect et la politesse aux enfants : ni de « gros tas de lard », ni de « petit minus », pas plus que de « tapette ».
Les nombreux motifs d’intimidation oubliés
Mais on voit déjà là qu’il y une différence entre l’impolitesse et l’intimidation et qu’il existe de très nombreuses formes d’impolitesses et d’intimidations. En fait, celles basées sur l’« homophobie » et les « stéréotypes sexuels » sont ultra-minoritaires ! L’orientation sexuelle des élèves (souvent simplement supposée au primaire et au début du secondaire) est loin, mais très loin, d’être une des raisons principales des brimades à l’école. En effet, le premier sujet des moqueries et insultes est lié au physique des élèves. Railleries parce qu’un élève est trop gros, trop petit, lent à la course, roux, laid, trop grand, trop maigre, etc. À la fin du secondaire, les motifs reliés au « genre » sont même parmi les moins fréquents loin derrière l’intimidation au physique, aux notes en classe, l’origine culturelle, la langue familiale, la religion et les revenus des parents !
S’il faut en juger par les actions annoncées, au Québec, la semaine contre l’intimidation se résume peu ou prou à la lutte contre l’« homophobie » dans les écoles et ne s’attaquent donc pas à l’intimidation dans ses formes très majoritaires.
Affiche ridicule
Il faut bien dire que l’affiche pondue par le MELS nous a fait bien rire, tant elle est caricaturale. Le graphisme est enfantin (d’après nos informateurs on l’aurait d’ailleurs affichée dans des écoles primaires aussi bien que secondaires), son message l’est tout autant. Si l’« homophobius » est en voie d’extinction, pourquoi faire une campagne officielle richement dotée contre ces rares dinosaures ? Ou s’agit-il plutôt de faire croire aux enfants « hétérosexistes » qu’ils sont les « derniers des Mohicans », de les faire taire, de les intimider ? Et puis qu’est-ce que signifie ce « l’homophobius adopte un comportement hostile envers tout ce qui est différent de sa propre nature » ? N’importe quelle partie différente de sa nature ? Ou uniquement sa préférence sexuelle, au primaire !? C’en est ridicule.
Lutte à l’homophobie ou promotion des sexualités alternatives ?
De toute façon, il ne s’agit pas vraiment de lutter contre les insultes du genre « tapette » ou « fif », mais il s’agit d’aller bien plus loin au nom de la lutte contre l’« hétérosexisme ». C’est-à-dire lutter contre la simple idée que l’hétérosexualité est la norme de la société, qu’elle est en quelque sorte « normale ». Il s’agit d’ailleurs d’un plan interministériel.
L’affiche homophobius le mentionne, il faut promouvoir « la diversité sexuelle » auprès des jeunes enfants. Pourquoi ? En quoi l’État a-t-il un mandat pour changer la norme « sexuelle » et faire cette promotion ?
Jasmin Roy, figure tutélaire de la lutte contre l’intimidation et homosexuel avoué, le disait clairement cette semaine : « On doit mettre l’accent sur la promotion de la diversité sexuelle ». Promotion. Comprendre valoriser le mode de vie LGBT. Pourquoi ? En quoi est-ce une mission de l’école ? En quoi est-ce respecter la diversité des opinions sur les formes familiales ? Pourquoi faut-il même lutter contre les stéréotypes sexuels (les filles font plutôt comme ceci, les garçons font plutôt comme cela) ? N’est-ce pas lutter contre les traditions, les normes de la société pour en substituer d’autres ? Au nom de quoi ? A-t-on consulté les parents ?
Rappelons qu’à une époque la vie privée était sacrée pour les « progressistes ». Quand il s’agissait de lutter contre l’Église et ses normes conjugales. Maintenant que les « progressistes » sont au pouvoir, ils veulent faire la promotion des formes conjugales qu’ils considèrent comme normales. L’État veut lutter contre les stéréotypes sexuels dès le plus jeune âge. Et s'immisce par l'école et ses politiques (fiscales notamment) dans la vie privée des gens. Et gare à ceux qui oseraient ne pas être d’accord, sales rétrogrades, vils homophobes !
Zemmour : « Notre vie privée appartient désormais à l’empire du bien »
Intimider les « hétérosexistes »
L’État prend en réalité prétexte de la lutte contre l’intimidation pour intimider les parents, les écoles confessionnelles et la hiérarchie de l’Église catholique et combattre leur modèle familial conservateur. Il s’agit d’une tentative par les progressistes d’exercer un pouvoir encore accru à l’école et donc indirectement (car l’enfant revient à la maison avec ces idées) dans la famille.
Et gare aux élèves qui oseront froncer les sourcils quand on leur parlera d’homosexuels, de leurs préférences sexuelles parfois de manière crue. Honte à ceux qui ne seraient pas enthousiastes quand on parlera de transsexuels.
Il ne faut pas croire que cette intimidation contre les conservateurs n’existe pas. Voyez comment ce spécialiste américain de la lutte contre l’intimidation utilise son micro et son pupitre pour humilier les élèves conservateurs dans l’assistance.
Des millions pour le lobby LGBT
Cette lutte contre « l’intimidation » est une manne pour le lobby LGBT. Elle est richement dotée et ce n’est que lorsque lobby crie au scandale parce que la cagnotte est rognée que les médias parlent d’«
Ces généreux budgets financent les activités des associations LGBT en milieu scolaire lors desquels « on discute de la sodomie, des stéréotypes reliés à l’homosexualité
C’est ainsi que la section Chaudière-Appalaches du G.R.I.S, une de ces associations LGBT » peut se vanter que «
Notez que le GRIS ne recherche pas de transsexuels « bien dans leur peau » pour leur intervention en milieu scolaire. Or « la Fondation Jasmin Roy tient à rappeler à la population, à tous les intervenants scolaires et au gouvernement que l’homophobie et la transphobie demeurent un problème bien réel dans les écoles du Québec. » Le GRIS renâcle-t-il à lutter contre la transphobie en n’abordant pas le problème en classe ? Rétrogrades, va !
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