vendredi 19 juin 2020

Le « vivre-ensemble » et la diversité mènent-ils au jacobinisme et à la privation de libertés ?

Nos sociétés occidentales sont de plus en plus « diverses » ethniquement et religieusement. On nous dit qu’il faut s’en réjouir.

Mais pour intégrer cette diversité et assurer le « vivre-ensemble », de nombreux États sont tentés par une plus grande mainmise sur l’éducation afin d’éviter des « dérives communautaires » et en réalité limiter cette diversité.

Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation en France veut ainsi contrôler l’emploi du temps extrascolaire de l’enfant.

Interrogé jeudi 18 juin au Sénat par la Commission d’enquête sur la radicalisation islamiste et les moyens de la combattre (à revoir ici, durée environ 1 h 30), le ministre de l’Éducation nationale a fait cette déclaration :

« Je suis de plus en plus favorable à une vision ou l’emploi du temps de l’enfant serait vu pas seulement sur les heures de cours, mais un petit peu sur ce qui se passe dans sa vie le mercredi et le week-end, sans arriver à un Big Brother éducatif. »

Sous prétexte de lutte contre « l’islamisme radical », l’État veut resserrer son étreinte sur toutes les familles tout en prétendant ne pas le faire.
Il a également promis un durcissement, plus de contrôle et plus de sanctions envers des parents qui s’écartent trop de l’école « républicaine » quand ils osent enseigner à leurs enfants à la maison : « Nous avons décidé d’avoir un deuxième cran de durcissement législatif avec la loi pour une école de la confiance pour renforcer le contrôle de la scolarité à domicile. Nous avons facilité les modalités de contrôle ainsi que les sanctions. »