mardi 22 janvier 2013

Nouvel Obs — les opposants aux mariages homos ont raison d'avoir peur, c'est la fin de leurs idéaux familiaux

Pour le magazine de la gauche bobo français, le Nouvel Obs, qui ouvre ses colonnes à un militant LGBT, le mariage et de l'adoption homo, « c’est la grande mort symbolique du modèle hétéro-patriarcal dans lequel ils ont grandi. En 2013, l'État va enterrer les dichotomies archaïques homme/femme, fort/faible, travail/foyer. Structure/sentiments. Bleu/rose. »

Thomas entre Pauline Moreno et Debra Lobel, ses deux « mères », qui affirment qu'il n'a pas subi de pressions dans sa décision de devenir une fille. Ce garçon gardé par ce couple de lesbiennes subit un traitement hormonal pour bloquer sa puberté.

Pour ce militant,  l’État s’apprêterait à montrer qu’une famille n’a pas besoin d’un père pour y amener ordre, valeurs et structure. Le prochain code civil entérinera l'absence de besoin, selon ces idéologues, d’une mère pour prodiguer amour, tendresse et éducation sentimentale à un enfant.

En bref, le mariage prétendu pour tous « consacre la théorie du genre » dans les termes de ce militant. Cette théorie prétend que l'orientation et l'identité sexuelles sont affaire de culture uniquement, pas de nature, de biologie.

Pour le Nouvel Obs, « c’est pour protéger leurs idéaux familiaux et sociétaux qui s’écroulent un peu plus » que près d'un million de gens ont manifesté il y a un peu plus d'une semaine à Paris.

« Le combat est loin d’être fini : PMA [procréation médicalement assistée] pour toutes, droits des trans, asile pour les étrangers persécutés pour leur orientation sexuelle… tout cela restera à faire. »

Pour ce militant et assistant au Parlement européen, Bruno Selun, les opposants au mariage homosexuel seront « les marginaux, dès la prochaine génération». Après une bonne rééducation contre l'hétérosexisme sans doute assurée par l'État ? Comme c'est désormais le cas au Québec...



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Comment les enfants seraient devenus des tyrans

Didier Pleux, docteur en psychologie du développement et psychologue clinicien, il a publié il y a peu De l'adulte roi à l'adulte tyran.

Alors que la part du budget familial consacrée en France aux jouets a doublé en cinquante ans et que les parents ont dépensé 185 dollars  par chérubin pour Noël (25 % de plus qu'en 2011), les spécialistes de la petite enfance sont formels. Dans leurs cabinets, ils voient de plus en plus défiler des gamins hauts comme trois pommes mais déjà drogués au plaisir immédiat... Comment la jeunesse d'aujourd'hui s'est muée en despote ? Comment leurs parents ont fait d'eux des pachas ? Comment résister au « moi, moi, moi » ?

Dans une société de plus en plus matérialiste, Didier Pieux attire l'attention sur l'émergence d'individus incivils, égoïstes et mal élevés. II s'interroge sur le processus qui engendre un tel comportement et les conséquences qu'il entraîne. L'auteur précise que ce type de comportement ne se limite pas à la sphère sociale, mais influence la vie amoureuse, l'amitié et les relations professionnelles. Il y voit l'émergence d'une nouvelle pathologie caractérisée par une hypertrophie de l'égo. Leur intolérance aux frustrations et leur refus du sentiment de l'autre participent au délitement du lien social. Après avoir étudié le phénomène d'enfant tyran, Didier Pieux examine celui d'adulte roi qui risque de basculer vers le profil d'adulte tyran. II délivre une méthodologie, à l'échelon individuel, pour faire face à certaines situations et pour ne pas souffrir du comportement de ces individus.

Pour Didier Pleux, les narcissiques sont de purs produits de notre société de consommation qui, cultivant le plaisir immédiat, favorise l'émergence de personnalités entièrement concernées par leur propre intérêt. Dans la psychologie classique, influencée par la psychanalyse, on explique de tels comportement par une carence affective et narcissique vécue dans la prime enfance. C'était la théorie pour expliquer le comportement d'Adolf Hitler, alors que « toutes les têtes » nazies ont plutôt eu une enfance gâtée, ils furent des enfants adulés (voir la douzième minute de son entretien à RTL). La thèse de Pleux est à mi-chemin: nous sommes tous d'une certaine manière des « petits rois » branchés sur notre plaisir immédiat, nous visons tous en effet à l'épanouissement de notre moi. Mais à un moment, certains refusent carrément le principe de réalité et, faisant le choix conscient de ne penser qu'à eux, deviennent ce que j'appelle des « adultes tyrans ». Il y a alors inflation de leur ego.

La sociologue Marie-Dominique de Surmain et le psychologue Didier Pleux analysent la violence des bandes de jeunes.


Pour le psychologue, nous devons poser des limites à tous ces gens que nous croisons chaque jour et qui font preuve d'incivilités: celui qui, parlant fort sur son cellulaire, dérange tout la voiture de métro, celle qui avec sa voiture mal garée bouche toute une voie d'accès… Pour le Didier Pleux, ces actes d'égoïsme pur ont l'air de rien. En réalité, ils prouvent que ces personnes n'ont pas conscience de l'autre, ils l'ont « chosifié ». Leur capacité de lien s'est délitée. Et en effet, ils n'ont probablement jamais été arrêtés dans leurs comportements. Même si cela vient de leur éducation, qui a favorisé une personnalité rebelle et égocentrique, c'est à chacun de nous aujourd'hui de les arrêter. Il faut oser être en conflit avec eux et leur dire « SVP, éteignez votre portable, vous me dérangez… » Sinon, qui le fera ?

À l'époque de Freud, l'individu souffrait parce qu'il y avait trop « d'autres » en lui (normes familiales, sociales, etc.). Aujourd'hui, il y a « trop de moi et pas assez d'autres » dans ces personnalités sociopathes. Avec ces patients si narcissiques (les rares qui nous consultent), il faut oser la relation conflictuelle et leur dire que ce qu'ils font subir à leur entourage est destructeur. Les écouter avec empathie, en essayant de réparer leurs carences affectives, n'a que peu d'effet.

Pour le psychologue, entre ces petits tyrans ordinaires et des sociopathes comme James Holmes, auteur de la tuerie d'Aurora, ou un Breivik, il n'est qu'une question de gradation et d'exacerbation de la tendance égocentrique. Si l'on ne fait rien, celui qui a l'habitude d'être entièrement centré sur ses propres besoins, celui qui a tendance à ne pas se soumettre aux lois et à nier les conséquences de ses actes ira toujours de plus en plus loin…

Selon le psychologue, chez ces enfants devenus tyrans l'intolérance à la frustration est une souffrance. Dès que l'enfant n'a pas ce qu'il veut, dès que cela ne se passe plus comme il souhaite, que les autres ne se comportent pas comme il l'entend, il ne va pas bien. Il est souvent plus facile de « soigner » un enfant victime de l'autoritarisme qu'un enfant en refus d'autorité, un enfant mal dans sa peau qu'un enfant sûr de lui, qui ne débarrasse jamais la table, se lave quand il en a envie, veut que l'école soit « marrante », arrête le foot parce que « c'est nul », veut jouer de la guitare, mais pas apprendre le solfège...


Émission de radio avec Didier Pleux (30 minutes)

De l'adulte roi à l'adulte tyran
par Didier Pleux
publié par Odile Jacob
à Paris
le 13 septembre 2012

235 pages
ISBN-10: 2738126995
ISBN-13: 978-2738126993

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