jeudi 20 février 2025

Stéphane Vigneault du mouvement L’école ensemble veut forcer les écoles tirées au sort à participer à l'étude PISA

Tiré de la conférence de presse le mercredi 19 février à Québec avec Stéphane Vigneault, coordonnateur du mouvement L’école ensemble. (Sur la mission que c'est donné ce mouvement, nous sommes opposés à la nationalisation du réseau privé. Il faudrait plutôt ouvrir encore plus d'écoles vraiment privées et instaurer un chèque éducation pour en faciliter l'accès aux candidats méritants. Nous nous opposons à l'idée d'une même taille pour tous.).

Journaliste — Et puis qu'est-ce que vous répondez à François Legault, en Chambre, aujourd'hui, qui brandissait les chiffres de PISA, l'étude PISA?

M. Vigneault (Stéphane) — Je pense qu'il faut qu'il soit très prudent avec les chiffres de PISA parce que l'échantillon du Québec n'est... est... très probablement, n'est pas valide. Et il y a un taux de participation des écoles et des élèves du Québec à PISA qui est très faible, un des plus faibles au monde. Si le Québec était un pays, il ne serait... il serait sorti de PISA parce que notre taux de participation est trop faible. Ce qu'on pense qui arrive, c'est que les écoles publiques ordinaires sont très nombreuses, si elles sont choisies dans l'échantillon, à dire : Non, nous, on n'a pas le temps de faire ça, l'examen PISA. Et donc ça fait qu'il y a une surreprésentation d'écoles publiques sélectives. Et la même chose, après, on demande aussi aux élèves, et ça, les autres pays ne le font pas. On dit aux élèves... bien, à leurs parents : Est-ce que vous voulez que votre enfant fasse l'examen? Et là il y a beaucoup d'élèves... de parents qui disent : Non, il y a déjà des difficultés, donc j'aime mieux qu'il ne le fasse pas. Donc, notre échantillon est très faible, très peu de participation. Donc, moi, je serais très prudent avec ces données-là. Puis j'aimerais ça, en fait, je mettrais même le ministre Drainville au défi, obliger les écoles choisies dans l'échantillon à faire l'examen, obliger les élèves à faire l'examen, et là on va avoir l'heure juste, et c'est à peu près certain que notre cote descendrait beaucoup dans l'examen PISA.