jeudi 15 avril 2010

Le cardinal Zenon Grocholewski insiste sur l'importance de l'enseignement religieux pour véritablement comprendre autrui

Le cardinal Zenon Grocholewski insiste sur l'importance de l'enseignement religieux catholique dans les écoles comme d’un « outil privilégié pour la compréhension et l'acceptation d’autrui »

Le 8 avril 2010, lors du 15e Forum européen sur l'enseignement de la religion qui se tenait à Rome, le préfet de la Congrégation pour l'éducation catholique, le cardinal Zenon Grocholewski a rappelé l'importance de l'enseignement de la religion dans les écoles « comme outil privilégié pour la compréhension et l'acceptation d’autrui ».

Le préfet a mis en garde contre « Un enseignement religieux qui se contente de présenter les différentes religions dans une perspective comparative qui peut causer de la confusion ou entraîner les élèves vers le relativisme et l'indifférence religieuse. »

Aujourd'hui, « dans un environnement multiethnique et multireligieux », il est pour le préfet « d’autant plus important d’avoir un enseignement confessionnel de haute qualité, capable de maintenir l'identité distincte de cet enseignement, de servir d’introduction aux élèves à la connaissance de la religion catholique et de créer ainsi les conditions nécessaires à la formation d’une identité bien ancrée seule capable de soutenir le dialogue avec les autres religions. » Il faut donc condamner le choix de « certains pays » qui « par leurs politiques ou lois scolaires cherchent à influencer le contenu de l'enseignement religieux et à réduire les droits des parents et des responsables religieux. »

Source : Ora di religione strumento di « educazione interculturale »

Voir aussi :

Lettre circulaire du 5 mai 2009 aux présidents des conférences épiscopales sur l'enseignement de la religion dans l'école .

Le Vatican désapprouve l’enseignement « neutre » de la religion.








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France — écoles privées plus performantes que les écoles publiques

Le ministère de l'Éducation nationale français a établi la « valeur ajoutée » des lycées français. Cette valeur est la différence, en positif ou en négatif, entre le pourcentage de bacheliers en 2009, c'est-à-dire du diplôme des études collégiales au Québec, et celui qu'on attend de lui, compte tenu des origines sociales des élèves, de leur âge et de leurs notes.

La liste des cent lycées les plus performants – toujours en fonction de leur valeur ajoutée en matière de réussite au bac – est une pierre dans le jardin du service public : les établissements privés sous contrat monopolisent 62 places sur les 100 premières. La valeur ajoutée tenant compte de leur recrutement, on ne peut leur opposer le reproche traditionnel d'être « des médecins qui ne soignent que les bien portants ». Si l'on s'intéresse aux seules 20 premières places, 13 sont occupées par le privé sous contrat. Les écoles indépendantes, également appelées écoles hors contrat, n'ont pas été évaluées. Le premier établissement public recensé est le lycée Gaston-Monnerville de Kourou (Guyane), à la 5e place, avec 95 % de réussite pour 71 % de taux attendu, soit une valeur ajoutée de 24 %.

Les "recettes" de ces établissements sont, pour l'essentiel, connues : stabilité et cohésion de l'équipe, attention portée aux élèves, haut niveau d'exigence, pratique des différentes formes d'accompagnement ou de soutien, moyens supplémentaires, ouverture aux familles, une forte implication des parents qui s'impliquent dans l'éducation de leurs enfants, un contrat tacite avec les enfants qui connaissent l'importance de cette implication de la part de leurs parents personnalité du proviseur…

Pour en savoir plus : émissions radio.

Les indicateurs en question.







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France — l'État ferme de plus en plus de classes dans les écoles privées malgré leur forte fréquentation

L'Etat ferme de plus en plus de classes sous contrat malgré des effectifs stables ou en progression : fort sentiment d'injustice chez les professeurs de l'Enseignement catholique sous contrat

Les enseignants protestent et expliquent leurs revendications. « Des actions seront menées ».</P>

Depuis quelques jours, les enseignants des écoles catholiques du réseau de Josselin manifestent contre les fermetures de postes qu'ils jugent abusives dans le Morbihan. « Non aux fermetures abusives de classes ! » crient tous les enseignants des écoles privées.

« Depuis quelques années, nous assistons à une dégradation progressive des moyens alloués à l'enseignement [privé subventionné] » ajoute David Salaun, directeur de l'école Saint-Gildas. Cette année encore, c'est au total 15 contrats de professeurs qui seront supprimés dans l'enseignement catholique dans le département breton du Morbihan malgré des effectifs stables.

Les conséquences sont dramatiques car des écoles qui devaient fermer un demi-poste se voient retirer un contrat entier ; des écoles qui ne s'attendaient pas à le faire doivent fermer des postes ; des écoles qui auraient dû ouvrir des postes ne le peuvent plus. « Entre les fermetures, les ouvertures non retenues ou moins importantes que prévu, cela représente une cinquantaine d'écoles, soit 20 % des établissements du département ! » annonce un autre enseignant.

Ces retraits vont, une fois encore, contribuer à la dégradation des conditions de travail des élèves et des enseignants alors que la situation est déjà tendue dans les établissements où de nombreuses classes sont surchargées. Une pétition est disponible dans chaque établissement que les parents pourront signer.






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