mardi 9 juillet 2019

Oréo propose une édition spéciale fierté LGBTQ2SA+ intitulée "Demandez-moi mes pronoms".

Les biscuits Oréo proposent désormais une édition spéciale fierté LGBTQ2SA+ intitulée « Demandez-moi mes pronoms ».


Il ne s’agit apparemment pas d’un canular, mais plutôt de la dernière mode militante de la coterie LGBTQ2SAI+ qui avait failli coûter son poste au professeur de psychologie Jordan Peterson.

Imposition dans les universités nord-américaines

En effet, certaines universités américaines, comme l’Université du Wisconsin-Milwaukee, publient des guides pratiques à l’intention des étudiants pour qu’ils utilisent les « pronoms appropriés » lorsqu’ils se réfèrent à d’autres étudiants et aux professeurs...

Un tableau sur le site Web des lesbiennes, des gais, des bisexuels de cette université (LGBTRC) répertorie douze pronoms approuvés à utiliser, y compris « fae », « æ », « e », « ey », « per », « ve », « xe », « ze » et « zie », en plus des traditionnels « he », « she » et « they », mais qui peuvent être utilisés au singulier ou au pluriel. Le tableau répertorie également les variations possessives et réfléchies de chaque pronom. Le tableau est reproduit ci-dessous.


Toutefois, le site souligne qu’il ne s’agit « pas d’une liste exhaustive » de tous les pronoms approuvés. Le site indique, toutefois, que certains élèves préfèrent qu’on utilise leur nom en tant que pronom, tandis que d’autres préfèrent qu’on utilise le « they » pluriel (épicène en anglais, contrairement au français ils/elles) même quand on s’adresse à eux au singulier.

D’autres universités, dont l’Université Harvard, ont aussi des politiques permettant à l’étudiant d’imposer au personnel de l’université le pronom personnel et le genre qu’il choisit.

Aussi à la CSDM (élèves de 4 à 17 ans...)

C’est aussi le cas à la Commission scolaire de Montréal, qui s’est dotée cette année de lignes directrices à l’égard de ses élèves transgenres (on parle des écoliers de 4 à 16-17 ans...).

La CSDM déclare ainsi que « Les élèves ont le droit de s’auto-identifier. Ainsi, tout élève a le droit qu’on s’adresse à lui ou à elle par un prénom et un pronom choisis qui correspondent à [ce qu’il dit être] son identité de genre. » Et gare aux rétifs ! « Le refus intentionnel ou persistant de respecter l’identité de genre d’un élève constitue un déni de son identité et peut être considéré comme une forme de harcèlement ou de discrimination. »

Oreo/Nabisco fier de « soutenir la communauté LGBTQIA+ »

« Nous sommes fiers de soutenir la communauté LGBTQIA+, de célébrer toutes les formes d’identité et d’encourager l’inclusion à WorldPride 2019 et au-delà », a écrit un représentant de la marque sur Facebook à un partisan.

« Oreo est fier de s’associer au Centre national pour l’égalité des transgenres (NCTE) pour cet engagement et fera un don au NCTE afin de continuer à promouvoir ensemble l’inclusion, l’empathie et une chance pour tous », ont-ils également précisé.

Certains, enthousiasmés par ces paquets « pronoms » ont demandé comment ils pouvaient acheter ces biscuits en édition spéciale, mais on les a informés qu’ils n’étaient disponibles que lors de l’événement Fierté LGBTQ2SAI+ de New York, bien que Oreo « continuera à proposer de nouveaux produits répondant aux préférences de nos consommateurs. »

Cependant, d’autres ont été déçus qu'Oreo, une marque de Nabisco (abréviation de National Biscuit Company), ait décidé de souscrire à l’idée selon laquelle les hommes peuvent s’identifier en tant que femmes, et inversement.

« Et si vous vous en teniez à la fabrication des biscuits ? Grands dieux ! Il ne faut pas un message pour chaque opinion ! », d’écrire un intervenant sur les réseaux sociaux.

« Peut-on avoir des biscuits pour la schizophrénie et la dépression ? Puisqu’on se préoccupe maintenant des problèmes de santé mentale », a commenté un autre.

« Fait amusant : les archéologues qui analysent les restes de squelette ne parviennent à y voir qu’un homme ou une femme », d’ajouter un troisième.

Mauvais pour la santé

Rappelons que les biscuits Oréo sont très sucrés et très caloriques. Pour 6 de ces gâteaux, vous n’ingurgitez pas moins de 7 sucres entiers.




Voir aussi

La croisade des LGBT contre la liberté d’expression et les distinctions linguistiques immémoriales


Université Wilfred Laurier (Ontario) — S’opposer aux pronoms transgenres (Jordan Peterson), c’est comme Hitler...

L’Université Evergreen (États-Unis) et les dérives du progressisme militant, les professeurs s’y présentent avec leurs pronoms (genrés ou non...) Vidéo

La lecture à la maison pendant la petite enfance favorise les résultats scolaires

Des chercheurs encouragent les parents à faire la lecture à leurs enfants dès le plus jeune âge en y incluant des notions de langage et de calcul. Cette habitude permettrait de développer leurs compétences en calcul, lecture et en écriture et ainsi d'améliorer leurs résultats scolaires dans ces matières au début de l'adolescence.

Toutes les familles peuvent soutenir et encourager la scolarité de leurs enfants dans la vie de tous les jours. Des chercheurs de la School Effectiveness and School Improvement viennent de mettre en avant un moyen simple et ludique pour y parvenir, à savoir la lecture à la maison. Selon leur dernière étude, les effets positifs d'un environnement d'apprentissage riche à la maison pendant les premières années d'un enfant, se poursuivent jusqu'à l'adolescence et les aident à améliorer les résultats scolaires plus tard dans la vie. Et le meilleur réflexe que les parents puissent adopter dans ce sens consisterait à lire régulièrement avec ses enfants et à parler aussi souvent que possible de lecture avec eux.

Les chercheurs ont étudié le profil de 229 enfants de leur 3 ans jusqu'à leur entrée dans le secondaire. Leurs compétences en lecture et en calcul ont été testées chaque année au cours de leurs trois années préscolaires (de 3 à 5 ans) et entre leur 12e et 13e année. Les chercheurs ont constaté que les enfants qui étaient stimulés intellectuellement à la maison en ce qui concerne la littérature et leur langage, présentaient de meilleurs résultats en lecture et en mathématiques lors de leur cycle secondaire, et ce quel que soit l'environnement d'apprentissage à la maison. Pour les chercheurs, ces résultats soulignent l'importance d'exposer les enfants à des livres, axés sur la lecture mais aussi le calcul.

En effet, « les compétences linguistiques précoces améliorent non seulement la lecture, mais renforcent également les capacités en mathématiques. », explique la Dr Simone Lehrl, directrice de l'étude. « Encourager les parents à s'engager avec leurs enfants dans des activités d'alphabétisation directes, comme la lecture partagée de livres et des interactions verbales avancées pendant la lecture, et à inclure du contenu linguistique et mathématique (par exemple, parler de chiffres et compter) au cours de ces activités, devrait promouvoir les capacités de lecture et de calcul des enfants à l'école secondaire. Ces expériences jettent de solides bases pour leur réussite scolaire ultérieure. », conclut-elle.