vendredi 2 mai 2025

Vance et Rubio condamnent l'établishment politique allemand qui peut désormais écouter les communications privées de l'AfD (m à j)

L'appareil « démocratique » au pouvoir s'explique:

Même en mettant de côté la question de savoir si l'Office fédéral de protection de la constitution (Bundesamt für Verfassungsschutz) puisse réellement être considéré comme « indépendant » plutôt que l'émanation d'une certaine culture et parti-pris en place, il est frappant de constater que, si l'on suit la logique sous-jacente avancée ci-dessus, toute décision d’un tribunal serait acceptable — même une condamnation à mort pour avoir porté un béret rouge disons — dès lors que ce tribunal serait indépendant et appliquerait des règles, aussi absurdes soient-elles. Ce raisonnement ne relève plus de la démocratie, mais d’une bureaucratie aveugle. Rappelons que l'interprétation des règles est sujette à une large dose de partialité et d'inventivité quand les magistrats veulent obtenir un verdict précis.

« Le droit est la plus puissante des écoles de l’imagination. Jamais poète n’a interprété la nature aussi librement qu’un juriste la réalité. » (Giraudoux, 1935)

Voir aussi

Université Trinity Western: Cour suprême du Canada réinterprète les lois selon son penchant progressiste

Principe de « fraternité » [aider des immigrants illégaux] et le gouvernement des juges qui interprètent les lois et la Constitution selon leur bon vouloir

Les élites républicaines françaises n’ont jamais été libérales ni d’esprit démocratique

Allemagne — La police d'État se pointe à l'aube et saisit un ordi et un téléphone à cause d'une caricature (m à j)

« Nous évoluons vers une démocratie [sic] anti-majoritaire »

 Dicastocratie — « La réinvention du despotisme éclairé »

État de droit (gouvernement des juges) contre démocratie ?

Canada/Québec — Un gouvernement des juges de plus en plus autoritaire

Les juges-prêtres (sur le livre L’emprise contemporaine des juges)

La Cour suprême du Canada : décideur politique de l’année 2014

Cour suprême du Canada — limites aux propos chrétiens « haineux » « homophobes » ?

Cour suprême : « toutes les déclarations véridiques » ne doivent pas « être à l’abri de toute restriction » (la vérité n’est plus une défense !)

La trahison des juges et des experts


 
Selon Le Monde, l’Office fédéral allemand de protection de la Constitution a annoncé ce vendredi 2 mai 2025 avoir classé l’ensemble du parti Alternative pour l’Allemagne (AfD) comme un mouvement « extrémiste de droite avéré ». Cette décision, prise après la percée historique de l’AfD aux législatives du 23 février (plus de 20 % des voix), permet désormais une surveillance renforcée, y compris des communications privées. Depuis ces élections, l'AfD est en progression dans les sondages, prenant même la tête dans plusieurs grands sondages, voir ci-dessous.

Le parti, mené par Alice Weidel et Tino Chrupalla, a dénoncé un « coup dur pour la démocratie allemande » et une décision « motivée politiquement ». Le service de renseignement estime que l’idéologie de l’AfD « dévalorise des groupes entiers de la population » et n’est « pas compatible avec l’ordre démocratique fondamental ».

Il est notamment reproché à l’AfD son hostilité « globale » envers les migrants et les musulmans, et sa « propagation continue de préjugés » à leur encontre. Déjà, plusieurs branches locales et l’organisation de jeunesse du parti étaient classées comme extrémistes. Cette nouvelle classification pourrait relancer le débat sur une éventuelle interdiction du parti.

Il est frappant de voir à quel point la justification de cette décision est explicitement politique, sans doute le Service du renseignement et l'Office fédéral de la protection de la constitution ne s'en rendent simplement pas compte parce qu'ils croient sincèrement que quiconque n'est pas d'accord avec eux sur l'immigration est une personne foncièrement mauvaise. Mais ces mêmes personnes se permettent de donner des leçons au monde entier sur la « démocratie ».




Le ministre des Affaires étrangères américain, Marco Rubio,  a condamné ces mesures:
L'Allemagne vient de donner à son agence d'espionnage de nouveaux pouvoirs pour surveiller l'opposition.  Ce n'est pas de la démocratie, c'est de la tyrannie déguisée.

Ce qui est vraiment extrémiste, ce n'est pas la populaire AfD - qui est arrivée en deuxième position lors des dernières élections - mais plutôt les politiques d'immigration à frontières ouvertes de l'establishment, auxquelles l'AfD s'oppose.

L'Allemagne devrait faire marche arrière.


 Le vice-président américain a ajouté: 
L'AfD est le parti le plus populaire d'Allemagne, et de loin le plus représentatif de l'Allemagne de l'Est. Aujourd'hui, les bureaucrates tentent de le détruire.

L'Ouest a abattu le mur de Berlin ensemble. Il a été reconstruit, non pas par les Soviétiques ou les Russes, mais par la classe politique allemande.

 


 

L'Italie va exiger l'approbation des parents avant les cours d'éducation sexuelle

Le gouvernement italien veut exiger une approbation écrite des parents avant les cours d'éducation sexuelle. Les écoles devront aussi détailler en début d'année scolaire le matériel didactique utilisé, le déroulement et l'objectif de ces cours. Ils n'étaient jusqu'ici pas obligatoires à l'école.

Via un décret-loi, le gouvernement d'extrême droite de Giorgia Meloni veut "garantir [...] le consentement préalable et éclairé des familles concernant les activités scolaires liées à la sexualité", peut-on lire dans un communiqué diffusé mercredi à l'issue d'un conseil des ministres.

Les écoles devront partager au début de l'année scolaire le matériel didactique utilisé, l'objectif des cours ainsi que la manière dont ils vont se dérouler. Un consentement écrit préalable des parents sera requis "pour la participation aux activités extrascolaires et à celles qui s'inscrivent dans le cadre de l'élargissement de l'offre éducative portant sur des sujets liés à la sexualité", selon le communiqué.

En cas de refus, le corps enseignant devra offrir aux élèves une alternative, dont le lien avec ces thématiques n'est pas encore clair.

Selon cette nouvelle loi, les écoles primaires – qui accueillent des enfants jusqu'à 11 ans – devront aussi limiter les cours d'éducation sexuelle strictement à une approche biologique et reproductive de la sexualité. La coalition de droite au pouvoir souhaite notamment que les questions d'homosexualité, de transidentité et d'identité sexuelle ne soient pas abordées.

Tentative de dissuasion

Les initiatives en vue de rendre les cours d'éducation sexuelle obligatoires à l'école ont eu peu d'écho par le passé en Italie. La Première ministre Giorgia Meloni se décrit comme une "mère chrétienne" et a remporté les élections législatives de 2022 en défendant les valeurs familiales traditionnelles. Le Vatican, quant à lui, exerce toujours une influence considérable sur le pays, rendant le sujet de l'éducation sexuelle largement tabou.

Le débat autour de l'introduction de ces cours à l'école aurait été ouvert avec le meurtre fin 2023 d'une étudiante de 22 ans, violemment poignardée par son ex-petit ami. (Est-ce que en savoir plus sur la biologie ou déconstruire les stéréotypes comme c'est devenu typique dans ces cours aura des effets positifs globaux?) Ce meurtre avait choqué le pays et les réactions auraient contraint le gouvernement italien à accepter de rendre obligatoire l'éducation sexuelle, en l'accompagnant d'une éducation affective.