mardi 5 novembre 2024

Émeutes violentes à Toronto dans un quartier « multiculturel »

Depuis dimanche, on assiste à de violentes émeutes à Brampton (650.165 habitants dont 523.850 font partie d'une « minorité » visible, soit plus de 80 %), près de Toronto.

Le tout a commencé par une manifestation de sikhs, plus précisément de partisans de l’indépendance du Khalistan, devant un temple hindou où se trouvaient des diplomates indiens. Puis, en représailles, il y eut une marche d’hindous, dont certains étaient armés, vers un lieu de culte sikh. Cette marche a toutefois été bloquée par la police. Résultats: des voitures vandalisées, des jets de pierres, des coups de bâtons, des blessés, dont un policier envoyé à l’hôpital, des arrestations, la suspension d’un policier qui a participé à une manifestation, un maire qui menace d’interdire les manifestations devant les lieux de culte et une aggravation de la crise diplomatique entre le Canada et l’Inde. Même le premier ministre indien s’en est mêlé, en dénonçant l’attaque contre un temple hindou.
Comme cette crise touche tout le Canada, pourquoi est-ce principalement à Brampton que de violentes émeutes éclatent? Peut-être est-ce parce que la population de cette ville vient à 58% du sous-continent indien, ou qu’elle est à 25% de confession sikhe et à 18% de confession hindoue? 
 
 
Mais, selon certains c'est aussi le résultat d'une absence de politique d’intégration tout aussi forte, plutôt que d’une politique du multiculturalisme qui encourage les immigrants à garder intactes leurs identités d’origine. Le maire de Brampton est un multiculturaliste radical, il a pris la tête du mouvement des villes canadiennes-anglaises qui ont financé illégalement la contestation de la Loi québécoise sur la laïcité de l’État québécois.

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