Le docteur en philosophie et juriste, Drieu Godefridi (ci-contre), publie sous peu un ouvrage intitulé De la violence de genre à la négation du droit aux éditions Texquis. Comme président de l'Institut Hayek, il a publié régulièrement des articles dans la presse francophone et dans la presse anglo-saxonne. Il est actuellement à la tête d'une entreprise européenne qu'il a créée il y a dix ans.
Écoutez son instructif entretien ci-dessous (46 minutes) :
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Thèmes abordés :
Comme mise de mise en bouche, nous vous offrons ce texte de l'auteur:
Le « genre » est mort, vive l’inceste ?
par Drieu Godefridi (*)
DE LA VIOLENCE DE GENRE À LA NÉGATION DU DROIT
Cinquième livre de Drieu Godefridi
160 pages
aux éditions TEXQUIS
à Bruxelles
Sortie : 1 mars 2013
ISBN-10: 2930650044
Voir aussi
Le paradoxe de l'égalité entre les sexes c. la théorie du
École québécoise : l'homoparentalité expliquée aux enfants du primaire par l'État
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Thèmes abordés :
- Judith Butler
- La théorie du genre
- Le tabou de l'inceste doit tomber pour Judith Butler
- La Convention d'Istanbul (2011)
- Violence psychologique conjugale
- Idéologie sous-jacente aux lois contre la violence psychologique
- Retour par ces lois de l'adultère dans le droit
- Conséquences liberticides de cette idéologie
- « Le silence comme violence conjugale »
- Euthanasie des enfants (après leur naissance !) en Belgique
- Le triomphe de l'hédonisme
- Islam en Belgique contre l'homosexualité, l'euthanasie ?
- Hypocrisie moderne : sacralité de la vie des criminels, indifférence devant l'avortement et l'euthanasie des enfants ou des vieillards.
Comme mise de mise en bouche, nous vous offrons ce texte de l'auteur:
Le « genre » est mort, vive l’inceste ?
par Drieu Godefridi (*)
Des parlementaires français de droite s’alarment du mariage et de l’adoption par des homosexuels, de même qu’ils s’inquiétaient, il y a un an, que des manuels scolaires présentent la sexualité comme un choix, plutôt qu’une détermination biologique. Mais n’est-ce pas le gouvernement qui était l’émanation de leur majorité — le gouvernement de M. Fillon — qui donnait en 2011 son aval enthousiaste à la Convention d’Istanbul, ce triomphe juridique de la théorie du genre qui entrera prochainement en vigueur pour faire obligation à tous les États membres du Conseil de l’Europe d’ « éradiquer (sic) toute pratique fondée sur un rôle stéréotypé des femmes et des hommes » ?
Qu’est-ce, au juste, que cette théorie du genre ? La meilleure synthèse de la théorie du genre réside dans un ouvrage relativement récent et formidablement dense, Trouble dans le genre, par l’universitaire américaine Judith Butler (1990). Dans cet ouvrage séminal, à l’influence exponentielle, Butler explique que la culture produit non seulement le genre — c’est-à-dire les concepts de ce qui est masculin ou féminin — mais le sexe lui-même. Loin d’être une réalité biologique, le sexe ne serait que le sous-produit culturel du genre. La distinction des sexes, leur binarité (homme-femme), et même le désir sexuel ne sont, dans cette perspective, que des conventions, des illusions culturelles « naturalisées :» dans l’intérêt des lobbys dominants de l’hétérosexualité et du phallogocentrisme (c.-à-d., la domination masculine). Tel est le pitch [sic, littéralement « baratin »] idéologique de la théorie du genre.
Dès lors que le sexe et le genre ont été rendus à leur vérité culturelle, il devient pensable de les désincarcérer l’un de l’autre et d’opter, par exemple, en dépit d’un sexe d’homme, pour le genre féminin, ou le contraire, en d’infinies variations qui s’actualisent pour « défaire le genre (titre d’un autre ouvrage de Butler).
La théorie du genre achoppe sur de réelles difficultés logiques que nous n’avons pas à aborder ici, disons seulement quel est le terme de son inexorable logique. C’est par le tabou de l’homosexualité et le tabou de l’inceste, selon Butler, que le concept de sexe hétérosexuel et phallogocentrique s’impose à l’âme des plus jeunes enfants. Nous ne pourrons nous en dépêtrer, explique-t-elle, que lorsque nous aurons détruit le tabou de l’homosexualité. On ne voit toutefois pas comme extirper le tabou de l’homosexualité sans démâter le tabou de l’inceste, puisque celui-ci, dans la théorie de Butler, est notre seul accès à celui-là (elle explique que le tabou de l’inceste présuppose le tabou de l’homosexualité). Et Butler de célébrer, en toute cohérence et accord avec Michel Foucault, les plaisirs buissonniers et quotidiens de l’échange sexuel intergénérationnel (Judith Butler, Trouble dans le genre, p. 203).
DE LA VIOLENCE DE GENRE À LA NÉGATION DU DROIT
Cinquième livre de Drieu Godefridi
160 pages
aux éditions TEXQUIS
à Bruxelles
Sortie : 1 mars 2013
ISBN-10: 2930650044
Voir aussi
Le paradoxe de l'égalité entre les sexes c. la théorie du
École québécoise : l'homoparentalité expliquée aux enfants du primaire par l'État
Violences conjugales : les hommes battus oubliés en France comme au Québec ?
Après les drogues et le SIDA, le tabou des violences dans les couples homosexuels
La campagne gouvernementale sur la violence faite aux femmes que désirait Mme David
Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)
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