Extrait d’un entretien très complaisant de Julie Snyder avec le Premier ministre Justin Trudeau à la Semaine des 4 Julie au sujet des personnes opposées à la vaccination le 17 septembre 2021.
Dans cet extrait, Justin Trudeau se demande si en tant que leader, en tant qu'État on va encore tolérer les gens opposés à la vaccination.
À l’époque (mi-2021), un article de Macleans nous apprenait que « La personne typique “hésitante au vaccin” est une Ontarienne de 42 ans qui vote pour les libéraux : sondage Abacus… » Mais Trudeau n’hésite pas à faire des amalgames insultants et grossiers envers ceux qui sont farouchement opposés aux vaccins, ils ne croiraient pas dans la Science, ils seraient souvent misogynes, racistes, extrémistes, etc.
En outre, Trudeau n’hésitait pas à parler bien haut de pandémie des non-vaccinés. Si le nombre des non-vaccinés hospitalisés était, en effet, plus important en septembre alors que la pandémie connaissait un creux et ne représentait pas un souci hospitalier majeur, on sait ce que cela est advenu depuis : il y a depuis des semaines nettement plus de doublement vaccinés hospitalisés que de non-vaccinés (et simplement vaccinés) admis à l’hôpital.
Ce carnet ne s’oppose bien sûr pas à ce que les personnes qui le veulent se fassent vacciner (plus particulièrement les personnes fragiles), mais il s’oppose à la vaccination obligatoire (plus particulièrement des enfants) et il rappelle que la vaccination — plus particulièrement face à une maladie qui est relativement peu mortelle comme la Covid — doit être librement consentie. Enfin, il regrette que l’obsession apparente autour des vaccins considérés comme la seule solution, la panacée, fasse oublier la recherche et l’utilisation de traitements précoces.
Enfin, contrairement à ce que dit Trudeau il n’est pas évident que « oui, on va s’en sortir de cette pandémie par la vaccination », car l’efficacité des vaccins s’étiole rapidement (d’où les rappels de vaccination). Il est au moins aussi probable que l’on s’en sorte par une immunisation massive par l’intermédiaire d’un variant très contagieux comme Omicron et par le fait que nous allons apprendre à vivre avec un virus devenu endémique et traitable au cas par cas (un peu comme l’on traite les autres maladies respiratoires).
Dre Alice Desbiolles : « Le Sars-CoV-2 n'est pas un bon candidat à l'éradication » par la vaccination
Voir aussi
L'Ontario signale une efficacité négative des vaccins après 2 doses contre omicron : « Inoculation de 2 doses de vaccin anti-COVID-19 ne protège à aucun moment de l'infection à Omicron ». Après la 2e dose, l'efficacité vaccinal est de - 38 % à 120-179 jours et de -42 % à 180-239 jours. Cela signifie que les doubles vaccinés sont plus susceptibles d'être infectés que les non-vaccinés.
Le vaccinologue belge Geert Vanden Bossche explique ses réticences quant à la vaccination massive (surtout des enfants mais pas uniquement) à l'aide de vaccins non stérilisants pendant la pandémie et pourquoi alors la fameuse « immunité de groupe » ne pourrait jamais être atteinte, bien au contraire !
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