mardi 28 septembre 2021

Prof Peter Boghossian : les wokes ont eu sa peau

Extrait d’un article du prof. Joseph Facal :

Peter Boghossian

Pour dévoiler l’imposture intellectuelle de l’idéologie woke quand elle parle de race, de genre et d’identité, Peter Boghossian et deux complices [Helen Pluckrose et James Lindsay] écrivirent des articles délibérément farfelus. [Voir Canulars embarrassants : revues « savantes » dupées par de fausses études adoptant des mots clés à la mode et Parodier le vocabulaire des études de genre : un nouveau genre à succès ?]

Ils parlaient d’une « culture du viol chez les chiens », du « pénis comme construction sociale », disaient que les étudiants blancs devraient être enchaînés pour mieux comprendre l’oppression, etc.

Dans plusieurs revues censément scientifiques, mais contrôlées par la wokerie, leurs articles franchirent cette évaluation anonyme, furent louangés et publiés.

Quand ils dévoilèrent leur canular, les wokes ne la trouvèrent pas drôle. L’heure de la vengeance venait de sonner.

Peter Boghossian, professeur à Portland State University, raconte le calvaire subi dans une lettre ouverte que vous trouverez en ligne aisément.

Un étudiant lança la rumeur selon laquelle il battait sa femme.

Jamais il ne put confronter son accusateur et voir le détail de l’accusation, se trouvant donc privé des moyens de se défendre.

Des croix nazies avec son nom apparurent dans les toilettes. Des tracts anonymes furent distribués.

On lui cracha dessus. On déposa des excréments devant son bureau.

Des collègues déposèrent une plainte pour le manque d’éthique du canular… ayant exposé leur manque d’éthique.

Un collègue entra dans sa classe pour stopper un cours. Pendant qu’il enseignait, on déclencha l’alarme d’incendie, on débrancha les haut-parleurs.

L’administration intervint non pour le protéger et sanctionner ses agresseurs, mais pour le traîner devant un comité disciplinaire qui jugea qu’il avait besoin de « coaching ».

Fin

Au fond, il était « coupable » de quoi ?

D’abord, d’avoir démontré par le ridicule l’imposture intellectuelle du wokisme.

Ensuite, de croire que le but de l’éducation est d’enseigner comment penser et non quoi croire.

Peter Boghossian vient de remettre sa démission. Ils ont eu sa peau.

Voir aussi

Peter Boghossian : « Avec l’idéologie ‘woke’, les certitudes morales deviennent inébranlables »

Le wokisme, hérésie du progressisme et produit du nihilisme fait moralisme


Le triomphe des impostures intellectuelles
Comment les théories sur l’identité la race, le genre gangrènent l’université et nuisent à la société,
par Helen Pluckrose et James Lindsay,
publié aux éditions H&o
paru le 3 septembre 2021,
à Paris,
380 pages,
ISBN-13 : 978-2845473843

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