Afin de faciliter et d’accélérer cette mise en œuvre, le ministre a saisi le 23 juin 2023 le Conseil supérieur des programmes pour qu’il élabore, pour chaque niveau d’enseignement, une proposition de programme précisant les thèmes et les notions qui devront être abordés. Structuré par cycles, ce programme sera adapté à chaque niveau afin de couvrir les trois champs de l’éducation à la sexualité : biologique, psycho-émotionnel et juridique et social.
Les propositions du Conseil supérieur des programmes, attendues d’ici à novembre 2023, devront accorder une place particulière à l’égalité filles-garçons, à la lutte contre toutes les formes de discriminations liées à l’identité de genre ou l’orientation sexuelle réelle ou supposée, ainsi qu’à la notion de consentement. Sur la base de ce programme, des ressources pédagogiques seront élaborées afin d’accompagner les personnels de l’Éducation nationale dans sa mise en œuvre.
Un plan de formation ambitieux, organisé en trois niveaux (sensibilisation de tous les personnels, approfondissement pour les personnels prenant en charge les séances, formation des conseillers pédagogiques) sera déployé durant l’année scolaire 2023-2024.
Comme le ministre s’y était engagé, le ministère publiera chaque année en juin une enquête sur la mise en œuvre par les établissements et les écoles de l’éducation à la sexualité.
Afin de recueillir les retours de terrain sur les interventions dispensées dans les établissements, le ministre a également souhaité créé un comité de liaison réunissant l’ensemble des acteurs mobilisés, dont notamment les associations du secteur, les fédérations de parents d’élèves et les jeunes eux-mêmes.
Lire, écrire, compter, développer l'esprit critique.
— Beatrice Rosen (@Beatrice_Rosen) June 28, 2023
Voilà la mission de l'instruction à l'école.
Ce fétichisme obsessionnel autour de la sexualité des enfants devient délirant, malsain et totalement déconnecté des priorités.
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Marie-Estelle Dupont, psychologue clinicienne, revient sur la lettre envoyée au controversé ministre Pap Ndiaye par SOS Éducation et les Mamans Louves, pour alerter sur les dérives ayant eu lieu lors d'une séance d'éducation à la sexualité en CM2 (5 année du primaire, 10 à 11 ans).
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