Le 21 décembre 1967, Pierre-Elliott Trudeau, alors ministre de la Justice du Canada, affirmait que « l’État n’a rien à faire dans les chambres à coucher de la nation ».
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On remarquera que la loi s’appuie sur une augmentation des « crimes homophobes » en Norvège. Très pudique, la source de l’article (le site LGBT Out) n’identifie pas les coupables de ces « crimes ». Se pourrait-il que ce soit lié à l’immigration massive de populations extraeuropéennes qui voient d’un mauvais œil les mœurs décadentes pour elles des LGBTQ2SAI+ ?
Le Parlement norvégien a donc interdit mardi 10 novembre les discours de haine contre les personnes transgenres et bisexuelles, élargissant son code pénal qui protège les homosexuels et les lesbiennes depuis 1981. Les contrevenants s’exposent notamment à une amende.
La Norvège ne badine pas avec les propos « transphobes ». Comme s’en félicite le site LGBT Out, les personnes reconnues coupables, en privé, de discours de haine contre les personnes transgenres et bisexuelles encourent une amende ou jusqu’à un an de prison. Cette peine peut même aller jusqu’à trois ans de prison pour des propos publics, selon le Code pénal. « Je suis vraiment soulagée. Le manque de protection juridique a été une source de pollution pour les personnes trans pendant de très nombreuses années », a déclaré Birna Rorslett, vice-présidente de l’Association des personnes transgenres de Norvège.
Des crimes homophobes en augmentation
Pour rappel, la Norvège est l’un des pays les plus libéraux d’Europe pour les personnes LGBTQ2SAI+, permettant depuis 2016 aux personnes transgenres de changer légalement de sexe sans diagnostic médical. Mais, dans le même temps, les crimes homophobes signalés ont augmenté, selon le groupe de défense ILGA-Europe. Le projet de loi a été approuvé en deuxième lecture sans vote, a déclaré une porte-parole du Parlement, après avoir été soutenu par les législateurs en première lecture la semaine dernière. Les personnes trans sont « un groupe exposé en matière de discrimination, de harcèlement et de violence », a déclaré la ministre de la Justice et de la Sécurité publique Monica Maeland.
Et d’ajouter : « Il est impératif que la protection contre la discrimination offerte par la législation pénale soit adaptée aux situations pratiques qui se présentent ». Les amendements ont interdit la discrimination fondée sur « le sexe, l’identité ou l’expression de genre » et ont remplacé « l’orientation homosexuelle » par « l’orientation sexuelle », ce qui signifie que les personnes bisexuelles ainsi que les lesbiennes et les homosexuels seront protégés de la discrimination.
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