jeudi 13 octobre 2011

Ontario — Les parents se rebiffent contre le nouveau programme de lutte contre l'« homophobie »

Partie d'un article de Susan Martinuk sur la dérive activiste « anti-homophobe » dans les écoles torontoises :


« La philosophie enseignée en classe à une génération sera la philosophie du gouvernement de la suivante. » 
Abraham Lincoln

Le Conseil scolaire de Toronto est visiblement d’accord avec Abraham Lincoln. C'est pourquoi le Conseil — qui n'a jamais été timide quand il s’agit de militer pour les changements idéologiques qu'il juge nécessaires pour la société — impose désormais aux étudiants un programme «  androgyne »  qui remet en cause les identités sexuelles traditionnelles qui doit être intégré dans tous les domaines de la maternelle à la 12e année.

Le programme « Combattre l'homophobie et l'hétérosexisme » vise à fournir « des stratégies d'enseignement, des liens entre les diverses matières, des programmes, une liste de conférenciers, de spectacles, les coordonnées des organismes communautaires [LGBTQ],  les noms de livres, de vidéo, de sites Web destinés aux enseignants, aux administrateurs et aux communautés scolaires de la maternelle à la 12e année sur tout le territoire du Conseil scolaire de Toronto »





Mais personne n'est dupe. Le titre affiche clairement le véritable objectif : normaliser tous les choix sexuels dans l'esprit des jeunes enfants et diaboliser tous ceux qui ne désirent pas participer à cette expérience sociale à grande échelle. Le guide mentionne même qu'il est censé être « un outil puissant de changement social » (p. 5).

L’ennui c’est qu’un grand nombre de parents n’endosse pas le programme et que, au contraire, ils se lèvent pour lutter contre la mise en œuvre de ce programme. Des annonces pleine page ont paru dans les journaux avec cette légende en gras « Je suis une fille. Ne m'apprenez pas à me demander si je suis un garçon, transsexuelle, transgenre, intersexuée ou bispirituelle. » (Le mot bispirituel désigne une personne qui abriterait un esprit masculin et féminin.)

On peut se rendre compte de l’inopportunité de ce programme pour les écoliers de six ans et moins qui veulent juste jouer et faire une sieste. Au lieu de cela, ils devront lire des ouvrages comme Gloria va à la Gay Pride ou feuilleter Le Garçon vêtu d’une robe.

Ils pourront encore lire des contes de fées, mais dès la 3e année (9 ans), on leur demandera de réécrire leurs propres versions où les identités et rôles sexuels traditionnels seront remis en cause. Quand ils ne réécriront pas des contes, on leur fera lire Êtes-vous un garçon ou une fille ?  pour les aider à repenser leur orientation et identité sexuelles.


Un des aspects troublants du programme est sa focalisation sur les défilés de la « fierté homosexuelle ». On pousse les enfants à chercher des images des défilés de ces dernières années, à les imprimer et les « partager » en classe. Ils peuvent même faire des affiches pour le char allégorique du Conseil scolaire qui fait partie du défilé/spectacle annuel à Toronto.

Or, ceux qui savent ce qui se passe lors des défilés de la « fierté homo » voient tout de suite le problème – et surtout avec des enfants qui doivent naviguer sur Internet pour y trouver des images. Certains sites Internet aseptisent les tenues et les activités de ce défilé, mais d'autres reflètent la réalité crue de ce que ces parades sont devenues.

Allez-y, googlez ! Les enfants verront des gens portant des sous-vêtements (au mieux), des dessous étranges et une multitude de tenues qui mettent à nu le postérieur. Ils seront exposés au concept de partouzes à trois, aux orgies et au sadomasochisme.

Ce guide erre dans son principe général quand il pense pouvoir enseigner aux enfants que le comportement considéré normal par des générations de traditions philosophiques, religieuses et culturelles est désormais inacceptable.

C’est ainsi que, même si le « mariage » homosexuel est désormais légal, cela ne veut pas dire qu’il bénéficie d’un appui massif dans la société. La plupart des sondages démontrent que l’appui en faveur du « mariage » de même sexe se situe toujours autour de la barre des 50 pour cent. [Note du carnet : encore s’agit-il d’un appui désincarné qui n’engage à rien envers une idée que les médias concourent à rendre acceptable, il faudrait voir l’appui réel de ces mêmes gens à l’idée que leurs enfants « épousent » des individus de même sexe.]

Il n'est pas plus raisonnable pour les écoles publiques de scruter toutes les matières à l’aune des pratiques sexuelles des gens. C’est en réalité le comble du révisionnisme en histoire que de définir ses acteurs en fonction de leur sexualité et de supposer que leurs penchants sexuels ont joué un rôle majeur dans leur contribution à l'histoire.

Malheureusement, il ne suffit plus d'apprendre aux élèves que tous les êtres humains sont créés égaux et méritent les mêmes droits, privilèges et respect. Au lieu de cela, ils vont apprendre que l'identité se limite à la sexualité et cela ne permettra en rien de construire des ponts afin de mieux accepter ceux qui sont différents.

Il est grand temps que les écoles publiques abandonnent l'arène de l’activisme social et se concentrent sur la transmission d’outils pédagogiques réels dont les écoliers ont besoin pour réussir dans la vie.



Vidéo des parents outrés
par le nouveau programme de lutte contre « l'homophobie et l'hétérosexisme ».



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2 commentaires:

Josick a dit…

Ceux qui s'estiment soumis aux réalités, donc appartenant à ce qu'il convient d'appeler une basse-cour, sont coiffés par la Haute-cour qui en face de l'aigle met l'aigle. En effet, la femelle de l'aigle est l'aigle. Dans ce monde des dieux, les différences sexuelles sont gommées.
Pour la basse-cour, il n'en est rien, la poule fait face au coq.

Il semble bien que le renard fait des ravages dans le poulailler, que le Ciel nous soit tombé sur la tête, tout ce que redoutait les gaulois dont l'emblème est le coq, symbole de différence acceptée et reconnue.

Durandal a dit…

Je pouvais, en fin d'études secondaires (2006-2007), librement me prononcer en classe contre le "mariage" homosexuel. Ça prenait du courage, mais ne n'était pas interdit. Avec les nouveaux curriculums, c'est presque impensable.

Soyez des clones du système. Obéissez, répétez, approuvez.

Cette folie est sans précédent dans l'histoire humaine. Les Romains étaient familiers avec ce type de déviance, mais pour eux c'était surtout sous forme de pédérastie. C'était accepté, mais on ne faisait pas un modèle de normalité et de vertu. Même Platon trouvait l'homosexualité immorale.

Pour ceux de ma génération, nous verrons dans l'espace de notre vie tout le déchaînement terrible de cette idéologie altersexuelle, mais nous la verrons s'écrouler aussi vite qu'elle est montée. C'est gravé dans la roche.