jeudi 14 mai 2009

Le responsable du cours ECR et ses activités profes­sion­nelles qu'il oublie

Émoi lors du contre-interrogatoire de M. Jacques Pettigrew, responsable du cours ECR au Monopole de l'Éducation.

Lors de l'interrogatoire de M. Jacques Pettigrew le 27 avril 2009 qui précède le procès devant le juge, M. Pettigrew avait affirmé au sujet de ses activités professionnelles :
Question de Me Bélisle — Donc de soixante-seize (76) jusqu'à deux mille neuf (2009), la date d'aujourd'hui à peu près, est-ce que vous avez eu des activités professionnelles autres que d'être enseignant au réseau privé ou au réseau public de l'éducation, ou attachées?

Réponse de Jacques Pettigrew — De soixante-seize (76), donc ça c'est après mon entrée à l'université, comme je vous le disais tout à l'heure les deux (2) ans dans un centre d'accueil comme éducateur, j'ai pris aussi une année de congé sans salaire lors de mes dix-huit (18) ans d'enseignement, c'est-à-dire neuf (9) mois de congé sans salaire pour aller travailler au Nicaragua comme coopérant international.

Q — Mais jamais aucune autre activité professionnelle en dehors de ce que vous venez de nous décrire là?

R — Non. À ma connaissance... bien non, à mon souvenir là.

Q — Ni comme consultant...

R — Non.

Q — ... ni d'entreprises privées...

R — Non.

Q — ... qui vous appartient, rien?

R — Non.


Or ne voilà-t-il pas que M. Jacques Pettigrew a caché au tribunal qu'il avait des activités professionnelles supplémentaires liées à la future implantation du cours ECR alors qu'il participait précisément à son élaboration.

M. Pettigrew qui a récemment effectué un long voyage d'étude sur l'hindouisme en Inde offrait en effet ses services rémunérés comme guide lors de visites organisées de temples, pagodes, mosquées, restaurants végétariens et lieux de culte des dévots de Krichna.

La production des documents ci-dessous a produit l'effet d'une douche froide dans la salle du tribunal, M. Jacques Pettigrew cherchant le regard de ses avocats comme pour demander leur aide, ou était-ce pour implorer un pardon devant cet embarrassant oubli ? M. Pettigrew était également surpris que les avocats des parents aient retrouvé cette information, car n'ayant pas renouvelé le nom de domaine de son entreprise, il croyait cette information disparue de l'internet.





1 commentaire:

Pierre Michaudville a dit…

Vous dites oubli, vous êtes bien gentil.

On voit aussi qu'on est entre les mains de gens qui considèrent les religions comme interchangeables.