Les opposants au mouvement des boycotts étudiants menacent de poursuivre les recteurs d’université et le ministre de l’Éducation s’ils ne font pas respecter le libre accès aux cours.
La Fondation 1625 (dont le site Web ne semble plus fonctionner), qui les représente, a fait connaître, mardi, les recours qu’elle entend prendre, au moment où le mouvement de contestation des politiques d’austérité du gouvernement Couillard prend de l’ampleur dans les cégeps et universités du Québec.
En conférence de presse à la tribune de la presse parlementaire à Québec, le directeur des affaires juridiques de la fondation, Miguaël Bergeron, a fait comprendre que les étudiants « tannés de se faire prendre en otages » qu’il représente en ont assez. Les règles démocratiques élémentaires ainsi que les quorums ne sont pas respectés dans les assemblées étudiantes qui votent en faveur du boycott, estime la fondation.
« Nous agirons dès les premiers jours des grèves illégales, car nous sommes structurés et nous disposons maintenant de ressources pour faire respecter nos droits, a-t-il dit. Si les carrés rouges veulent nous priver de notre éducation, ils nous trouveront sur leur chemin. Il est fini le temps où tout le monde pouvait se foutre des étudiants qui veulent suivre leurs cours. Nous ne nous laisserons pas faire. »
M. Bergeron était flanqué d’un autre représentant de la Fondation 1625, Jean-François Morasse, un des acteurs des boycotts étudiants de 2012.
Une lettre a été transmise il y a une semaine aux directions des cégeps, aux recteurs et au ministre de l’Éducation, pour leur rappeler leurs obligations en vertu de la loi, et pour laisser entendre que la fondation n’hésitera pas à les viser personnellement par des procédures judiciaires si des étudiants n’ont pas accès à leurs cours. Les leaders étudiants seront aussi visés.
« À la différence de 2012, nous allons faire en sorte que les administrateurs des associations étudiantes, ainsi que les leaders étudiants, les recteurs et toute autre personne d’intérêt dans ces procédures, soient personnellement mis en cause dans les procédures afin de faciliter les recours en outrage au tribunal si les ordonnances n’étaient pas respectées, comme ce fut le cas en 2012 », a déclaré M. Bergeron.
En 2012, les autorités en place ont failli à leur devoir de faire respecter l’accès aux cours, estime la fondation. Jean-François Morasse a tenu à dire qu’il n’a rien contre les manifestations étudiantes, qu’il s’agit d’un droit, mais que les grèves étudiantes sont illégales, comme l’ont statué les tribunaux, a-t-il rappelé. Les opposants au mouvement de boycott s’organisent partout au Québec, a précisé M. Bergeron.
Un groupe de plus d’une centaine d’étudiants s’active à l’Université Laval, pas moins de 300 à l’UQAM, un autre groupe existe aussi à l’Université de Sherbrooke, et des dizaines d’étudiants ont communiqué avec la fondation au cours des dernières semaines, a rapporté M. Bergeron.
Écoutez : audio (20 minutes)
Conférence de presse de la Fondation 1625 :
La Fondation 1625 (dont le site Web ne semble plus fonctionner), qui les représente, a fait connaître, mardi, les recours qu’elle entend prendre, au moment où le mouvement de contestation des politiques d’austérité du gouvernement Couillard prend de l’ampleur dans les cégeps et universités du Québec.
En conférence de presse à la tribune de la presse parlementaire à Québec, le directeur des affaires juridiques de la fondation, Miguaël Bergeron, a fait comprendre que les étudiants « tannés de se faire prendre en otages » qu’il représente en ont assez. Les règles démocratiques élémentaires ainsi que les quorums ne sont pas respectés dans les assemblées étudiantes qui votent en faveur du boycott, estime la fondation.
« Nous agirons dès les premiers jours des grèves illégales, car nous sommes structurés et nous disposons maintenant de ressources pour faire respecter nos droits, a-t-il dit. Si les carrés rouges veulent nous priver de notre éducation, ils nous trouveront sur leur chemin. Il est fini le temps où tout le monde pouvait se foutre des étudiants qui veulent suivre leurs cours. Nous ne nous laisserons pas faire. »
M. Bergeron était flanqué d’un autre représentant de la Fondation 1625, Jean-François Morasse, un des acteurs des boycotts étudiants de 2012.
Une lettre a été transmise il y a une semaine aux directions des cégeps, aux recteurs et au ministre de l’Éducation, pour leur rappeler leurs obligations en vertu de la loi, et pour laisser entendre que la fondation n’hésitera pas à les viser personnellement par des procédures judiciaires si des étudiants n’ont pas accès à leurs cours. Les leaders étudiants seront aussi visés.
« À la différence de 2012, nous allons faire en sorte que les administrateurs des associations étudiantes, ainsi que les leaders étudiants, les recteurs et toute autre personne d’intérêt dans ces procédures, soient personnellement mis en cause dans les procédures afin de faciliter les recours en outrage au tribunal si les ordonnances n’étaient pas respectées, comme ce fut le cas en 2012 », a déclaré M. Bergeron.
En 2012, les autorités en place ont failli à leur devoir de faire respecter l’accès aux cours, estime la fondation. Jean-François Morasse a tenu à dire qu’il n’a rien contre les manifestations étudiantes, qu’il s’agit d’un droit, mais que les grèves étudiantes sont illégales, comme l’ont statué les tribunaux, a-t-il rappelé. Les opposants au mouvement de boycott s’organisent partout au Québec, a précisé M. Bergeron.
Un groupe de plus d’une centaine d’étudiants s’active à l’Université Laval, pas moins de 300 à l’UQAM, un autre groupe existe aussi à l’Université de Sherbrooke, et des dizaines d’étudiants ont communiqué avec la fondation au cours des dernières semaines, a rapporté M. Bergeron.
Écoutez : audio (20 minutes)
Conférence de presse de la Fondation 1625 :
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