La proportion de naissances comptant au moins un parent né à l’extérieur du Canada était de 31,9 % en 2017, comparativement à 21,3 % en 2000 et à 12,6 % en 1980. La hausse s’explique surtout par des naissances issues de deux parents nés à l’étranger, dont la part est passée de 7 % à 13 % à 21 % au cours de la même période. La proportion de nouveau-nés dont l’un des parents est né à l’étranger et l’autre au Canada a aussi augmenté, passant de 5 % en 1980 à près de 11 % en 2017. Selon les données provisoires, chez les mères comme chez les pères, les principaux pays de naissance des parents nés à l’étranger sont l’Algérie, le Maroc, Haïti et la France.
L’indice synthétique de fécondité fléchit à 1,54 enfant par femme
L’indice synthétique de fécondité au Québec poursuit son recul et s’établit à 1,54 enfant par femme au Québec en 2017. Il était passé sous la barre de 1,6 enfant par femme en 2016, niveau au-dessus duquel il s’était maintenu pendant dix ans, de 2006 à 2015.
Selon les données provisoires, 83 900 enfants sont nés au Québec en 2017. Cela représente 2 400 naissances de moins qu’en 2016 (86 324), soit une baisse de près de 3 %. Le nombre de naissances a diminué chaque année depuis le sommet récent enregistré en 2012 (88 933) alors que la population a augmenté chaque année à cause de l’immigration.
Une extrapolation faite à partir des données des dix premiers mois de l’année, extraites du Registre des événements démographiques du Québec, laisse présager que le nombre de naissances pourrait être d’environ 84 000 en 2018. Ce qui serait un nombre de naissances stables, mais avec une population toujours en augmentation par le fait de l’immigration, le taux de fécondité et de natalité pourrait donc encore un peu baisser en 2018, sans doute très légèrement s’il le fait. En 1960, le nombre de naissances au Québec était quasiment le double de celles en 2017 alors que la population n’était que 5,2 millions. En 2017, la population du Québec s’élevait à 8,3 millions. Le taux de natalité était en 1960 de 27,5 ‰ (27,5 naissances pour 1000 habitants) alors qu’en 2017 ce taux de natalité s’était effondré à 10,1 ‰.
Accroissement de la population très largement dû à l’immigration et aux résidents non permanents
Le gain de 85 700 habitants enregistré au Québec en 2017 résulte d’un accroissement naturel de 17 600 personnes (la différence entre les naissances et les décès) et d’une migration nette de 37 000 personnes à laquelle s’ajoute un solde positif de 31 100 résidents non permanents. L’accroissement naturel, obtenu en soustrayant les décès des naissances, était de 17 600 au Québec en 2017, en forte baisse par rapport à 2016 (22 700). Cette baisse est liée à la fois à une diminution du nombre de naissances (qui sont passées de 86 300 en 2016 à 83 900 en 2017) et à une hausse du nombre de décès (qui sont passés de 63 600 en 2016 à 66 300 en 2017).
Des immigrants admis au Québec en 2017, 43,4 % sont nés en Asie, 27,5 % en Afrique, 15,8 % en Europe et 13,1 % en Amérique. La Chine (9,8 %) arrive en tête, devant la France (8,6 %), la Syrie (7,0 %), l’Inde (6,3 %) et l’Algérie (4,7 %). Les Philippines se hissent au sixième rang (4,4 %), pendant que le Maroc (3,8 %) et Haïti (3,7 %), habitués des cinq premiers rangs, glissent en septième et en huitième position.
Selon les estimations de Statistique Canada, le Québec aurait compté près de 151 500 résidents non permanents au 1er janvier 2018, en hausse de plus de 31 000 personnes par rapport à la même date en 2017. Ce solde est le plus élevé à avoir été enregistré depuis le début de la série historique (1972). Les résidents non permanents (RNP) sont des étrangers admis de façon temporaire au Canada, par exemple les travailleurs temporaires, les étudiants étrangers ou encore les demandeurs d’asile. Les demandeurs d’asile comptent pour 46 % de la hausse et les étudiants étrangers, pour 5 %. Ce sont les demandeurs d’asile qui ont connu la plus forte croissance relative. Cette tendance s’est poursuivie au cours du premier semestre de 2018. La part des demandeurs d’asile est maintenant (au 1er juillet 2018) de 22 %, contre 51 % pour les travailleurs temporaires et 27 % pour les étudiants étrangers.
Les 20 prénoms les plus populaires tous « bilingues » ou anglais
Parmi les dix prénoms les plus populaires pour les filles et les dix prénoms les plus populaires pour garçons, on ne trouve que des prénoms « bilingues » qui ne détonneraient pas en Ontario. Certains prénoms sont d’ailleurs très anglais (William, Logan, Noah) alors qu’aucun prénom n’est un prénom typique français (Guillaume, Pierre, Luc, Jean, Jacques, Thierry, etc.).
Part des immigrants dans la population au Québec, un record depuis 1911
La figure ci-dessous présente l’évolution de 1911 à 2016 de la part des immigrants au sein de la population, au Québec et dans le reste du Canada. Alors que cette part oscillait entre 6 % et 8 % de 1911 à 1986, on observe depuis une augmentation régulière. La part des immigrants atteint 13,7 % en 2016, et 14,8 % en incluant les résidents non permanents. Dans le reste du Canada, ces parts atteignent respectivement 24,3 % et 25,9 % en 2016.
La figure ci-dessous permet de constater que parmi les 1,2 million de personnes immigrantes ou de résidents non permanents du Québec, ceux issus de l’Europe sont devenus très minoritaires, même si l’Europe est le continent qui affiche la plus forte part (29 %), suivie par l’Asie (y compris le Moyen-Orient) à 27 %, les Amériques (22 %) et l’Afrique (y compris l’Afrique du Nord) à 22 %.
La France est le pays d’où provient le plus grand nombre d’entre eux, soit près de 104 000 personnes (graphique ci-dessous). Vient ensuite Haïti avec plus de 83 000 personnes, suivi par le Maroc, l’Algérie et la Chine. Notons qu’il y a une part assez forte (22 %) de résidents non permanents parmi les personnes dont le lieu de naissance est la France, comparativement à une part de 6 % parmi les personnes nées ailleurs qu’en France. Cela s’explique par l’important contingent de Français parmi les étudiants étrangers et les travailleurs temporaires. Si l’on considère uniquement les immigrants admis, la France et Haïti arrivent ex æquo au 1er rang des pays de naissance, avec environ 81 000 personnes chacun.
L’indice synthétique de fécondité fléchit à 1,54 enfant par femme
L’indice synthétique de fécondité au Québec poursuit son recul et s’établit à 1,54 enfant par femme au Québec en 2017. Il était passé sous la barre de 1,6 enfant par femme en 2016, niveau au-dessus duquel il s’était maintenu pendant dix ans, de 2006 à 2015.
Selon les données provisoires, 83 900 enfants sont nés au Québec en 2017. Cela représente 2 400 naissances de moins qu’en 2016 (86 324), soit une baisse de près de 3 %. Le nombre de naissances a diminué chaque année depuis le sommet récent enregistré en 2012 (88 933) alors que la population a augmenté chaque année à cause de l’immigration.
Une extrapolation faite à partir des données des dix premiers mois de l’année, extraites du Registre des événements démographiques du Québec, laisse présager que le nombre de naissances pourrait être d’environ 84 000 en 2018. Ce qui serait un nombre de naissances stables, mais avec une population toujours en augmentation par le fait de l’immigration, le taux de fécondité et de natalité pourrait donc encore un peu baisser en 2018, sans doute très légèrement s’il le fait. En 1960, le nombre de naissances au Québec était quasiment le double de celles en 2017 alors que la population n’était que 5,2 millions. En 2017, la population du Québec s’élevait à 8,3 millions. Le taux de natalité était en 1960 de 27,5 ‰ (27,5 naissances pour 1000 habitants) alors qu’en 2017 ce taux de natalité s’était effondré à 10,1 ‰.
Accroissement de la population très largement dû à l’immigration et aux résidents non permanents
Le gain de 85 700 habitants enregistré au Québec en 2017 résulte d’un accroissement naturel de 17 600 personnes (la différence entre les naissances et les décès) et d’une migration nette de 37 000 personnes à laquelle s’ajoute un solde positif de 31 100 résidents non permanents. L’accroissement naturel, obtenu en soustrayant les décès des naissances, était de 17 600 au Québec en 2017, en forte baisse par rapport à 2016 (22 700). Cette baisse est liée à la fois à une diminution du nombre de naissances (qui sont passées de 86 300 en 2016 à 83 900 en 2017) et à une hausse du nombre de décès (qui sont passés de 63 600 en 2016 à 66 300 en 2017).
Des immigrants admis au Québec en 2017, 43,4 % sont nés en Asie, 27,5 % en Afrique, 15,8 % en Europe et 13,1 % en Amérique. La Chine (9,8 %) arrive en tête, devant la France (8,6 %), la Syrie (7,0 %), l’Inde (6,3 %) et l’Algérie (4,7 %). Les Philippines se hissent au sixième rang (4,4 %), pendant que le Maroc (3,8 %) et Haïti (3,7 %), habitués des cinq premiers rangs, glissent en septième et en huitième position.
Selon les estimations de Statistique Canada, le Québec aurait compté près de 151 500 résidents non permanents au 1er janvier 2018, en hausse de plus de 31 000 personnes par rapport à la même date en 2017. Ce solde est le plus élevé à avoir été enregistré depuis le début de la série historique (1972). Les résidents non permanents (RNP) sont des étrangers admis de façon temporaire au Canada, par exemple les travailleurs temporaires, les étudiants étrangers ou encore les demandeurs d’asile. Les demandeurs d’asile comptent pour 46 % de la hausse et les étudiants étrangers, pour 5 %. Ce sont les demandeurs d’asile qui ont connu la plus forte croissance relative. Cette tendance s’est poursuivie au cours du premier semestre de 2018. La part des demandeurs d’asile est maintenant (au 1er juillet 2018) de 22 %, contre 51 % pour les travailleurs temporaires et 27 % pour les étudiants étrangers.
Les 20 prénoms les plus populaires tous « bilingues » ou anglais
Parmi les dix prénoms les plus populaires pour les filles et les dix prénoms les plus populaires pour garçons, on ne trouve que des prénoms « bilingues » qui ne détonneraient pas en Ontario. Certains prénoms sont d’ailleurs très anglais (William, Logan, Noah) alors qu’aucun prénom n’est un prénom typique français (Guillaume, Pierre, Luc, Jean, Jacques, Thierry, etc.).
Source : Retraite Québec — Banque de prénoms |
Part des immigrants dans la population au Québec, un record depuis 1911
La figure ci-dessous présente l’évolution de 1911 à 2016 de la part des immigrants au sein de la population, au Québec et dans le reste du Canada. Alors que cette part oscillait entre 6 % et 8 % de 1911 à 1986, on observe depuis une augmentation régulière. La part des immigrants atteint 13,7 % en 2016, et 14,8 % en incluant les résidents non permanents. Dans le reste du Canada, ces parts atteignent respectivement 24,3 % et 25,9 % en 2016.
La figure ci-dessous permet de constater que parmi les 1,2 million de personnes immigrantes ou de résidents non permanents du Québec, ceux issus de l’Europe sont devenus très minoritaires, même si l’Europe est le continent qui affiche la plus forte part (29 %), suivie par l’Asie (y compris le Moyen-Orient) à 27 %, les Amériques (22 %) et l’Afrique (y compris l’Afrique du Nord) à 22 %.
La France est le pays d’où provient le plus grand nombre d’entre eux, soit près de 104 000 personnes (graphique ci-dessous). Vient ensuite Haïti avec plus de 83 000 personnes, suivi par le Maroc, l’Algérie et la Chine. Notons qu’il y a une part assez forte (22 %) de résidents non permanents parmi les personnes dont le lieu de naissance est la France, comparativement à une part de 6 % parmi les personnes nées ailleurs qu’en France. Cela s’explique par l’important contingent de Français parmi les étudiants étrangers et les travailleurs temporaires. Si l’on considère uniquement les immigrants admis, la France et Haïti arrivent ex æquo au 1er rang des pays de naissance, avec environ 81 000 personnes chacun.
30 % des jeunes de 0 à 14 ans sont issus de l’immigration
- 1re génération : personnes nées à l’extérieur du Canada. Il s’agit, pour la plupart, d’immigrants, mais aussi de résidents non permanents.
- 2e génération : personnes nées au Canada, dont au moins l’un des parents est né à l’extérieur du Canada. Il s’agit, pour la plupart, d’enfants d’immigrants.
- 3e génération ou plus : personnes nées au Canada dont les deux parents sont nés au Canada.
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