mercredi 2 février 2022

Sondage — La majorité des Québécois et des Canadiens veulent la levée des restrictions liées à la COVID (m à j)

Le Dr Karl Weiss, microbiologiste et spécialiste des maladies infectieuses à l’Hôpital général juif de Montréal, désormais nettement moins pour le «  tout-et-seul-vaccin » :

 
Le National Post titre : « Les responsables de la santé font allusion à la fin des restrictions COVID (et pas à cause des camionneurs) ». Notons que le titreur a tenu à souligner que les camionneurs n’ont rien à voir avec cette évolution récente. C’est généreux de sa part. L’article affirme ensuite « Alors que des virus tels que la variole et la poliomyélite peuvent être éradiqués par une vaccination agressive, le COVID-19 est tout simplement trop contagieux pour être entièrement éliminé. »

En fait, ce qui distingue le plus SRAS-Cov-2 de la variole est que le virus responsable de la Covid mute bien plus vite que celui de la variole et qu’on lui connaît des réservoirs animaux (va-t-on vacciner tous les chevreuils, tous les mustélidés ?) alors qu’on n’en connaît aucun pour la variole.

Il y a près de deux mois la Dre Desbiolles (ci-dessous) mentionnait déjà les limites de la stratégie du tout-vaccin, de cette idée que la vaccination serait une panacée, la seule solution. Malgré ces faits connus par les spécialistes, les gouvernements occidentaux ont pourtant continué à ne considérer que cette seule solution, renforçant même les mesures contraignantes pour forcer la vaccination généralisée à répétitions. « La Science » des demi-savants ?

Radio-Canada à Québec a brièvement parlé de ce sondage:


Une majorité de Québécois (59 %) et de Canadiens (54 %) affirment désormais qu’il est temps de mettre fin aux restrictions liées à la COVID, selon un sondage Angus Reid, une forte augmentation par rapport au moment où la même question a été posée début janvier.

Le dernier sondage, réalisé les 27 et 28 janvier, a révélé que 54 % souhaitaient la levée des restrictions, contre seulement 39 % qui souhaitaient la levée des restrictions lorsque la même question avait été posée deux semaines plus tôt.

Le sondage demandait aux gens s’ils étaient d’accord ou en désaccord avec la déclaration : « Il est temps de mettre fin aux restrictions et de ne laisser les gens s’isoler que s’ils sont à risque. »

« Une majorité (54 %) dit maintenant qu’il est temps de supprimer les restrictions et de laisser les Canadiens et Québécois gérer leur propre niveau de risque, une augmentation de 15 points de pourcentage depuis que cette question a été posée début janvier », a déclaré l’Institut Angus Reid.

D’accord contre pas d’accord
« Il est temps de mettre fin aux restrictions et de ne laisser les gens s’isoler que s’ils sont à risque »

Une majorité a soutenu la levée des restrictions dans toutes les provinces et régions du Canada, les habitants des régions rurales étant plus susceptibles que les citadins de vouloir la levée des restrictions — 58 % par rapport à 54 %. Le soutien à la levée des mesures dites sanitaires est également le point de vue majoritaire pour les hommes et les femmes et dans tous les groupes d’âge sauf un. Près de 60 % des Québécois se disent d’accord pour la levée de ces mesures sanitaires. Seule la Saskatchewan fait plus.

« Les femmes de plus de 54 ans sont le seul groupe d’âge et de sexe qui ne sont pas d’accord avec la fin des restrictions. Une majorité de chacun des autres groupes de genre et de génération convient que le moment est venu », a déclaré l’institut.

Le soutien à la levée des restrictions est le plus élevé chez les hommes âgés de 35 à 54 ans à 67 %, suivis des hommes de 18 à 34 ans à 60 % et des femmes âgées de 35 à 54 ans à 58 %. Parmi les femmes âgées de 55 ans et plus, 51 % sont en désaccord avec la levée des restrictions tandis que 40 % sont d’accord.

Un peu plus d’un sur cinq déclare qu’eux-mêmes ou un membre de leur foyer ont été infectés par la COVID-19 depuis le 1er décembre, la plupart décrivant les symptômes comme mineurs. Invités à évaluer leurs symptômes, 52 % de ceux qui ont été testés positifs ont déclaré qu’ils étaient « relativement légers — juste des symptômes mineurs », 47 % ont déclaré que leurs symptômes étaient « graves, mais gérables — comme un cas de grippe », tandis que 1 % ont signalé leurs symptômes comme « très grave — hospitalisation nécessaire ».

 

Au moins un adulte ou enfant testé positif dans le ménage depuis le 1er décembre

 

Le sondage a été mené auprès d’un échantillon aléatoire représentatif de 1 688 adultes canadiens membres du Forum Angus Reid, un panel en ligne. À des fins de comparaison uniquement, un échantillon probabiliste de cette taille comporterait une marge d’erreur de +/— 2,5 points de pourcentage, 19 fois sur 20.

On apprend par ailleurs que le triple vacciné Justin « La Science » Trudeau aurait contracté la Covid. Cette nouvelle infection après 3 vaccinations qui ne l’a pas empêché de remettre son disque enjoignant tout le monde (y compris les vaccinés et les guéris de la Covid, désormais l’immense majorité de la population à se faire vacciner : « Ce matin, j’ai eu un résultat positif au test de dépistage de la COVID-19, a-t-il indiqué. Je me sens bien, et je vais continuer de travailler à distance cette semaine, conformément aux consignes de la santé publique. S’il vous plaît, allez vous faire vacciner et [assurez-vous de] recevoir la dose de rappel, a ajouté le Premier ministre. » Diagnostic très opportun alors que Trudeau fuit les camionneurs rassemblés à Ottawa.

 

Le 4 janvier 2022, le Premier ministre Justin Trudeau recevait sa 3e dose dans une pharmacie [à l’affichage unilingue anglais] d’Ottawa.

Peu anxieux de rassembler et de détendre l’atmosphère, Trudeau fils a caricaturé les camionneurs [dont un grand nombre sont issus de minorités ethniques comme les sikhs] et s’est arc-bouté avec grandiloquence sur ses principes pour justifier son obstination à ne pas démanteler des obligations vaccinales désormais dépassées : « La liberté d’expression, d’assemblée et d’association sont des pierres angulaires de la démocratie, mais les symboles nazis, les images racistes et de profaner des monuments de guerre n’en sont pas, a tonné M. Trudeau. C’est une insulte à la mémoire et la vérité. » Visiblement, le Premier ministre Canada espère que ses médias, fortement subventionnés, parviendront à dépeindre les routiers en des termes peu élogieux et ainsi saper les soutiens des camionneurs dans la population. 

Il y a bien eu une personne dans la foule avec un drapeau confédéré, mais il était le seul complètement masqué et il a fui [voir vidéo ci-dessous] les manifestants quand certains dentre eux le confrontèrent. Un agent provocateur ?


Agent provocateur ? Jamais. Au grand jamais ! Ce serait céder à la théorie du complot. Les médias de qualité hautement subventionnés comme le complexe CBC/SRC [plus d’un milliard de $/an] ne ferait jamais cela. À moins qu’il s’agisse de suggérer — sans rire — qu’« on est inquiet » que la Russie ne soutienne et n’incite depuis le début ce mouvement protestataire. Écoutez Nil Köksal de la CBC suggérer cette ingérence russe au ministre fédéral de la Sécurité publique, Marco Mendicino. On ne saura jamais qui est ce « on » qui s’inquiète, ni qui ces « agents russes » sont. Aucun détail. Du grand journalisme.


Voir aussi 

Levée progressive des mesures sanitaires à travers l’Europe

France — « Le passe vaccinal c’est un échec sur la vaccination », « les jeunes ont cherché à se faire infecter plutôt qu’à se faire vacciner », « le gouvernement ne peut plus se dédire »

En Grande-Bretagne, le Daily Telegraph nous informe :

Le gouvernement « a utilisé des tactiques manifestement contraires à l’éthique pour effrayer le public afin qu’il se conforme aux réglementations de Covid »

Des députés lancent une enquête après que des psychologues ont critiqué les tactiques totalitaires consistant à « déployer la peur, la honte et la recherche de boucs émissaires » pendant la pandémie.

Les utilisations « manifestement contraires à l’éthique » par le gouvernement de ses tactiques de « coup de pouce » ont gonflé la peur parmi le public pendant la pandémie de Covid, ont déclaré des psychologues — incitant les députés à lancer une enquête sur les publicités effrayantes.

Un groupe de psychologues a écrit à la commission de l’administration publique et des affaires constitutionnelles du Parlement, avertissant que les fonctionnaires et les scientifiques du gouvernement ont utilisé des images effrayantes pour modifier le comportement du public pendant la pandémie, d’une manière qu’ils jugent irresponsable et contraire à l’éthique.

Les 40 signataires professionnels de la lettre — dirigés par le Dr Gary Sidley, un psychologue clinicien à la retraite — ont déclaré qu’ils s’opposaient à l’utilisation de publicités dramatiques, qui comprenaient des slogans tels que : « Si vous sortez, vous pouvez le diffuser, les gens mourront ».

Ils ont également condamné l’utilisation « d’images de personnes gravement malades dans les unités de soins intensifs » sur les panneaux d’affichage et les publicités télévisées, ainsi que « l’accent mono macabre sur l’affichage du nombre de décès de Covid-19 sans mention de la mortalité due à d’autres causes ou le fait que, dans des circonstances normales, environ 1 600 personnes meurent chaque jour au Royaume-Uni ».

[…]

Les psychologues ont également averti que les « publicités alarmistes » avaient des conséquences inattendues.

« La honte et la recherche de boucs émissaires ont encouragé certaines personnes à harceler ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas porter de couvre-visage », ont-ils écrit.

« Plus inquiétants, les niveaux exagérés de peur auront contribué de manière importante à plusieurs milliers de décès non liés au Covid qui se sont produits chez les gens, l’anxiété accrue par stratégie décourageant beaucoup de demander de l’aide pour d’autres maladies. »

M. Sidley et les autres signataires de la lettre ont accusé la prétendue « unité coups de pouce » — surnom de l’Équipe d’analyses comportementales — pour ce type de tactiques.

Aucun commentaire: