« L'UQAM s'est bâtie sur des grèves » |
Résultat possible des manifestations du printemps 2015, l’UQAM enregistre cet automne une diminution d’au moins 2,8 % des inscriptions au premier cycle. La baisse est nettement plus marquée chez les nouveaux inscrits, en particulier dans les programmes de baccalauréat, où elle atteint 10,9 %, et de certificat, où elle s’élève à 6 %.
« Toutes les facultés sont touchées par ce phénomène », a révélé le recteur, dans un courriel acheminé à la communauté universitaire.
Au deuxième cycle, les inscriptions sont relativement stables tandis qu’au troisième cycle, l’UQAM enregistre une hausse (+11,8 %). Malgré tout, la diminution du nombre des inscriptions est de 2,2 %, tous cycles confondus.
Saccage à l'UQAM lors du dernier boycott de certains étudiants |
Seule à pâtir
La nouvelle a de quoi inquiéter Robert Proulx puisque son établissement est le seul, dans tout le réseau de l’Université du Québec, à faire face à une telle baisse dans les inscriptions. Les autres universités de la métropole enregistrent elles aussi une croissance.
Robert Proulx se défend d’être alarmiste. Reste que ces 5 millions en moins forment un trou béant dans le budget de l’université, forcée, depuis un certain nombre d’années déjà, de se serrer la ceinture.
Le manque à gagner pour l’année en cours atteint aujourd’hui plus de 20 millions dans le budget 2015-2016, une somme à laquelle s’ajoutera une compression additionnelle exigée par Québec aux universités. À l’échelle du réseau universitaire, ce sont des compressions de 72 millions que prévoyait le dernier budget provincial. Celle-ci s’élèverait à 7,2 millions pour l’UQAM.
1 commentaire:
Bien, j'espère que plein de profs « grèvistes » perdront leur emploi.
Il faut que les gens soient responsables de leurs actes.
Enregistrer un commentaire