Les Canadiens optent de plus en plus pour envoyer leurs enfants dans des écoles primaires et secondaires privées, démontre une étude publiée mardi par l’Institut Fraser.
Selon des données fournies par les différents ministères provinciaux de l’Éducation, les inscriptions dans les écoles privées ont augmenté de 17 % entre 2000-2001 et 2012-2013.
Cela se répercute par un déclin de 8 % de la fréquentation des écoles publiques.
C’est au Québec que les parents optent le plus pour les écoles privées ; en 2012-2013, dernière année pour laquelle les données étaient disponibles, 12,6 % des enfants les fréquentaient.
Seule la Colombie-Britannique présente des chiffres similaires, avec 11,6 % d’écoliers dans les institutions privées. Suivent le Manitoba (7,6 %) et l’Ontario (5,6 %). En Ontario, les écoles privées (appelées indépendantes) ne reçoivent aucune aide financière du gouvernement provincial, elles complémentent l’offre publique formée des écoles anglophones et francophones laïques et des écoles anglophones et francophones religieuses.
Le choix scolaire offert aux parents et la concurrence scolaire locale varient d’une province à l’autre, d’une ville à l’autre. D’une manière générale, l’Alberta offre le plus grand degré de choix scolaire au Canada. Outre les cinq réseaux publics entièrement financés par la province (pas toujours disponibles dans toutes les localités), l’Alberta fournit également un financement substantiel pour les étudiants souhaitant fréquenter des écoles indépendantes et pour les parents qui souhaitent instruire leurs enfants à la maison. La présence d’écoles à charte donne aux parents des options supplémentaires en dehors des choix linguistiques et religieux traditionnels offerts par les commissions scolaires publiques.
À l’autre extrémité du spectre, les provinces de l’Atlantique ont tendance à offrir le moins de choix et de concurrence scolaires. Aucune des provinces de l’Atlantique ne finance de réseau d’écoles religieuses publiques. Elles n’offrent pas davantage d’aide financière aux parents qui choisissent les écoles indépendantes
Au total, 124 281 écoliers québécois fréquentaient alors une école privée en 2012-2013, une hausse de 18,1 % en douze ans.
C’est toutefois dans l’ouest du pays que l’attrait du privé a connu la plus forte progression au cours des dernières années.
Les inscriptions dans les établissements privés ont ainsi augmenté de 34,2 % en Saskatchewan, 30,6 % en Alberta et 24,4 % en Colombie-Britannique.
Sans surprise, les provinces qui financent le plus les écoles privées sont celles où leur fréquentation est la plus populaire.
À l’heure actuelle, seules cinq provinces financent les écoles privées selon des proportions variables :
35 % à 50 % en Colombie-Britannique ;
50 % au Manitoba ;
50 % à 80 % en Saskatchewan ;
60 % à 70 % en Alberta ;
60 % au Québec.
Le taux de financement des écoles privées du Québec est cependant contesté. Selon le rapport Champoux-Lesage, remis au gouvernement en 2014, il serait plutôt de 75 %. La Fédération des établissements d’enseignement privés (FEEP) l’évalue plutôt à 42 %.
Selon des données fournies par les différents ministères provinciaux de l’Éducation, les inscriptions dans les écoles privées ont augmenté de 17 % entre 2000-2001 et 2012-2013.
Cela se répercute par un déclin de 8 % de la fréquentation des écoles publiques.
C’est au Québec que les parents optent le plus pour les écoles privées ; en 2012-2013, dernière année pour laquelle les données étaient disponibles, 12,6 % des enfants les fréquentaient.
Seule la Colombie-Britannique présente des chiffres similaires, avec 11,6 % d’écoliers dans les institutions privées. Suivent le Manitoba (7,6 %) et l’Ontario (5,6 %). En Ontario, les écoles privées (appelées indépendantes) ne reçoivent aucune aide financière du gouvernement provincial, elles complémentent l’offre publique formée des écoles anglophones et francophones laïques et des écoles anglophones et francophones religieuses.
Le choix scolaire offert aux parents et la concurrence scolaire locale varient d’une province à l’autre, d’une ville à l’autre. D’une manière générale, l’Alberta offre le plus grand degré de choix scolaire au Canada. Outre les cinq réseaux publics entièrement financés par la province (pas toujours disponibles dans toutes les localités), l’Alberta fournit également un financement substantiel pour les étudiants souhaitant fréquenter des écoles indépendantes et pour les parents qui souhaitent instruire leurs enfants à la maison. La présence d’écoles à charte donne aux parents des options supplémentaires en dehors des choix linguistiques et religieux traditionnels offerts par les commissions scolaires publiques.
À l’autre extrémité du spectre, les provinces de l’Atlantique ont tendance à offrir le moins de choix et de concurrence scolaires. Aucune des provinces de l’Atlantique ne finance de réseau d’écoles religieuses publiques. Elles n’offrent pas davantage d’aide financière aux parents qui choisissent les écoles indépendantes
Au total, 124 281 écoliers québécois fréquentaient alors une école privée en 2012-2013, une hausse de 18,1 % en douze ans.
C’est toutefois dans l’ouest du pays que l’attrait du privé a connu la plus forte progression au cours des dernières années.
Les inscriptions dans les établissements privés ont ainsi augmenté de 34,2 % en Saskatchewan, 30,6 % en Alberta et 24,4 % en Colombie-Britannique.
Sans surprise, les provinces qui financent le plus les écoles privées sont celles où leur fréquentation est la plus populaire.
À l’heure actuelle, seules cinq provinces financent les écoles privées selon des proportions variables :
35 % à 50 % en Colombie-Britannique ;
50 % au Manitoba ;
50 % à 80 % en Saskatchewan ;
60 % à 70 % en Alberta ;
60 % au Québec.
Le taux de financement des écoles privées du Québec est cependant contesté. Selon le rapport Champoux-Lesage, remis au gouvernement en 2014, il serait plutôt de 75 %. La Fédération des établissements d’enseignement privés (FEEP) l’évalue plutôt à 42 %.
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