Marquant l’ouverture de l’Assemblée plénière de la conférence épiscopale du Portugal, le discours de son président Mgr Jorge Ortiga, lundi, comportait un important passage relatif à « la famille et les valeurs » et l'éducation.
Extraits :
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- Aujourd’hui, la famille est exposée au relativisme des valeurs qui dégénèrent en contre-valeurs : ruptures familiales, crise sociale de l’image du père, difficultés à assumer des engagements stables, graves ambiguïtés à propos de la relation d’autorité entre les parents et les enfants, nombre croissant de divorces, la plaie de l’avortement, le recours de plus en plus fréquent à la stérilisation et l’instauration d’une véritable et nette mentalité contraceptive.
- Si l’urgence éducative passe par la famille, nous ne pourrons jamais nous lasser d’annoncer son véritable statut ni de dénoncer des campagnes qui prétendent donner lui donner une orientation contraire à ces caractéristiques qui – nolens volens – revêtent une dimension culturelle et anthropologique et qui, pour cette raison, ne peuvent jamais être considérées comme dépassées ou rétrogrades.
- La « théorie du genre » continue de s’infiltrer, souvent de manière camouflée : or il s’agit d’une véritable idéologie dont le but est de redéfinir la famille, la relation matrimoniale, la procréation et l’adoption. Personne n’ignore les vrais problèmes auxquelles l’institution familiale doit quotidiennement faire face. Mais à la faveur de ces nouvelles problématiques, surgissent des tentatives de solution fondées sur les valeurs traditionnelles de liberté, d’égalité et de santé interprétées au-delà de leur signification véritables pour être confondues avec un ensemble d’ambiguïtés qui les éloigne d’une anthropologie sage et véritablement assise sur une culture authentique.
- Certaines conceptions de l’égalité prétendent qualifier la différence entre l’homme et la femme comme sans objet et proposent l’uniformisation de tous les individus, comme s’ils étaient sexuellement indifférenciés, avec comme conséquence inévitable le fait de considérer les orientations et les comportements sexuels comme équivalents. Ainsi juge-t-on que chaque individu a le droit de concrétiser librement, et souvent même de modifier ses propres choix selon ses préférences, motivées par une interprétation égoïste du don de la sexualité.
« Dans de nombreux cas, peuvent être nécessaires des actions et des attitudes frontales, dans la manifestation d’un juste non-conformisme civique, afin que la liberté de choix des parents quant à l’éducation de leurs enfants soit respectée et clairement affirmée par les lois. »Source
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2 commentaires:
Quand je pense à la situation de la famille chez-nous, je ne comprends pas ce qui s'est passé.
Nous avions un clergé nombreux qui nous encadraient bien; nos enfants ont reçu la catéchèse ou l'enseignement religieux catholique jusqu'en 2005.
Tout s'est effrondé en 40 ans. Serait-ce à cause de Humanae Vitae en 1968? Ma mère qui était une bonne catholique, pratiquante, m'a dit que cela l'a fait décrochéee. Elle ne comprenait pas que le pape se mêle de ce qui se passait dans le lit conjugal! Toutes ses amies lui ont dit à l'époque avoir fait la même chose. Elles ont décrochée de l'Église.
Elle a décroché comme les autres à cause qu'elle n'a pas été en mesure d'intelliger ces propos...
Le judaïsme et le christianisme ont toujours été clairs à propos de ce qui se passe dans le lit ...
Faut pas s'étonner que des judeo-chrétiennes entendent parler de cela...
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